Nasser Atalah, 40 ans, est arrivé à Gaza avec le Dignity, après plusieurs années d’impossibilité de retour. Il est ici accueilli avec beaucoup d’émotion par sa famille - Photo : AP/Hatem Moussa

Le bateau appelé « Dignity » a amené une tonne de fournitures médicales et d’aliments pour bébés à haute valeur protéique, en plus d’une délégation de 11 universitaires de tous pays, de militants des droits de l’homme et de journalistes, a fait savoir le mouvement Free Gaza.

Dans cette délégation se trouvent deux universitaires juifs de la « London School of Economics » et un chirurgien britannique allant travailler comme volontaire à Gaza.

Le Dignity a quitté Chypre lundi soir. Des Palestiniens se sont réunis sur le bord de mer à Gaza pour faire bon accueil au navire.

Israël a bloqué trois tentatives semblables de naviguer vers Gaza ces huit derniers jours, dont deux expéditions envoyées par le Qatar et la Libye, et une délégation des députés palestiniens en Israël.

Selon Caoimhe Butterly, une coordonnatrice de Free Gaza qui a parlé avec Ma’an, le navire n’a fait face à aucune interférence ou contact radio de la part de la marine israélienne. Mais le propre radar du bateau a montré les navires des forces navales israéliennes passant juste à quelques milles du navire, a-t-elle ajouté.

Israël « ne voit pas ce projet une comme menace. »

Butterly a ajouté que le groupe prévoyait maintenant « de monter en puissance » en apportant de plus grandes quantités d’aide et de plus grands nombres de militants des droits de l’homme pour constater les effets du blocus israélien.

« Les problèmes à Gaza ne seront pas résolus avec des aides symboliques, mais avec des actions directes au niveau politique pour briser le siège, » dit-elle encore.

Seules 11 personnes étaient à bord du bateau ce mardi car le groupe transportait plus d’aide que les bateaux précédents et il est prévu de quitter Gaza avec des étudiants palestiniens à qui a été refusé le droit de de suivre leurs cours à l’étranger.

Les deux universitaires ont été envoyés à bord par le Comité Britannique pour les Universités de la Palestine (BRICUP) pour faire connaître l’impact du blocus sur le secteur de l’éducation.

« Les possibilités de suivre un enseignement supérieur sont extrêmement limitées à Gaza. Beaucoup de disciplines très importantes, comme l’orthophonie, les soins dentaires et la physiothérapie ne sont pas enseignées à Gaza, et il n’y a aucune possibilité pour des études doctorales à Gaza ou en Cisjordanie. Suivre des études à l’étranger est la seule alternative pour les étudiants palestiniens, pourtant cette alternative leur est interdite par les autorités israéliennes, » a fait savoir le BRICUP dans un communiqué.

Consultez le site :

 http://www.freegaza.org

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