Fillon et Sarkozy - "S’il faut verser le sang, allez verser le vôtre, messieurs les bons apôtres..." - Boris Vian

Le journal Le Monde a cité des soldats français ayant survécu à l’embuscade ce lundi près de Kaboul et expliquant qu’ils ont été touchés par « des tirs amicaux » [friendly fire].

Les soldats ont déclaré au journal qu’ils avaient attendu quatre heures pour disposer d’un appui après avoir été attirés dans un guet-apens.

Mais quand les renforts de l’OTAN ont fini par arriver ils ont pris pour cible les troupes françaises après avoir manqué leur cible, a rapporté le journal.

Un officiel de l’OTAN a déclaré mercredi : « Je n’ai rien ce concret pour confirmer ou infirmer cette information ».

« Nous sommes attentifs aux articles dans les médias et donc nous devons les étudier. »

Le même officiel a déclaré que l’ISAF « rendra probablement d’abord compte en premier lieu aux autorités françaises » après enquête.

« Bourbier » afghan

Bryan Whitman, un porte-parole du Pentagone, a déclaré : « Nous n’avons aucun rapport d’aucun accident provoqué par un appui aérien rapproché. »

Interrogé sur le fait que des soldats français auraient été tués ou blessés par des tirs amicaux [friendly fire], il a affirmé n’avoir « aucun rapport à ce propos ».

L’armée française a refusé tout commentaire, d’après l’Agence France Presse.

Ces informations sont parues après que Sarkozy ait rendu visite ce mercredi aux survivants dans une base militaire française à la périphérie de Kaboul.

Il a réaffirmé l’engagement de son gouvernement pour la guerre en Afghanistan, disant : « Nous devons être ici. »

Parlant depuis Kaboul où il a rencontré Hamid Karzai, le président afghan, Sarkozy a indiqué qu’il n’éprouvait aucun regret d’avoir envoyé 700 soldats en renfort pour le contingent français, ajoutant : « S’il fallait le refaire , je le referais.

« C’est ici que le combat contre le terrorisme doit être mené. »

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