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« Poursuivre la solution à deux Etats est une illusion »

jeudi 23 février 2012 - 09h:08

Sari Nusseibeh - Spiegel Online

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L’éminent philosophe palestinien Sari Nusseibeh croit qu’il est trop tard pour la solution à deux Etats dans le conflit du Moyen-Orient.
Dans une interview au SPIEGEL, il définit sa vision d’une confédération israélo-palestinienne et précise pourquoi il se méfie de la nouvelle position modérée adoptée par le groupe militant islamiste du Hamas.

SPIEGEL : M. Nusseibeh, dans votre dernier livre, vous affirmez qu’il est trop tard pour un Etat palestinien. Pourquoi ?

Nusseibeh : Vous vous trouvez dans mon bureau à Beit Hanina, dans un lieu appelé Jérusalem-Est. Si vous regardez à l’ouest, vous voyez des parties de ce quartier arabe qui sont séparées de nous. Si vous regardez par-là, à l’est, vous trouvez Pisgat Ze’ev, une gigantesque colonie israélienne qui fait partie de Jérusalem. Plus à l’est il y a Maale Adumim, une colonie tout aussi importante d’Israéliens, toujours dans ce qu’on nomme Jérusalem-Est. Il n’y a plus de Jérusalem-Est. Jérusalem-Est est déjà devenu une appellation impropre. Mais un Etat palestinien sans Jérusalem-Est comme capitale, ce n’en n’est pas un.

SPIEGEL : Voulez-vous renoncer aux frontières de 1967 qui ont été la base de tous les projets de paix ?

Nusseibeh : Même pour le plus imaginatif d’entre nous il est extrêmement difficile de voir comment redessiner la carte afin de nous donner, à nous Palestiniens, Jérusalem-Est comme capitale. Mais en deuxième lieu, il y a les colons israéliens. Pouvez-vous retirer un demi-million de personnes ? Non, vous ne le pouvez pas. Mathématiquement parlant, rien n’est impossible, mais nous parlons de politique, et en politique tout n’est pas toujours possible.

SPIEGEL : Donc nous devrions nous avouer que la solution à deux Etats est morte ?

Nusseibeh : Mathématiquement parlant la solution à deux Etats est une excellente solution. Elle cause un minimum de souffrances et elle est acceptée par une majorité des deux côtés. C’est pourquoi nous aurions dû lui donner vie il y a bien longtemps. Mais nous n’avons pas su le faire.

SPIEGEL : A qui la faute ?

Nusseibeh : Tout d’abord, il a fallu longtemps à Israël pour accepter qu’il y a un peuple palestinien. Il nous a fallu beaucoup de temps à nous, Palestiniens, pour accepter que nous devions reconnaître Israël en tant qu’Etat. Le problème, c’est que l’histoire file plus vite que les idées. Le temps que le monde s’éveille à l’idée que la solution à deux Etats est la meilleure solution, nous avions des centaines de milliers d’Israéliens installés derrière la Ligne Verte (NdlR : la Ligne d’armistice de 1949 qui forme la frontière entre Israël et la Cisjordanie). Le fanatisme grandit de chaque côté. Aujourd’hui, la poursuite de la solution à deux Etats ressemble à la poursuite de quelque chose à l’intérieur d’une bulle fantastique.

SPIEGEL : Quelle sont les alternatives ?

Nusseibeh : Ce n’est pas tellement la forme politique finale qui fait problème. L’important, c’est que les deux parties puissent se mettre d’accord sur cette forme et que les principes de base d’égalité et de liberté soient respectés. Ils peuvent l’être dans le contexte d’un Etat unique, ou de deux Etats, voire trois, ou bien dans le contexte d’une fédération ou d’une confédération d’Etats.

SPIEGEL : Dans votre livre vous proposez que dans un Etat unique conjoint, les Palestiniens reçoivent des droits civils mais pas de droits politiques. « Les Juifs pourraient gérer le pays tandis que les Arabes pourraient enfin jouir d’y vivre » écrivez-vous. Cela peut-il marcher ?

Nusseibeh : Oui, en tant que transition. Depuis le tout début de l’occupation, on nous dénie les droits civiques de base, sous prétexte qu’une solution ou un état est tout proche. Depuis 20 ans on nous le promet. Mais ils ne devraient pas laisser vivre les Palestiniens à la cave en attendant une solution. Je suggère que nous puissions jouir de droits élémentaires. Accordez-nous la liberté de mouvement, permettez-nous de vivre et de travailler où nous voulons. Permettez-nous de respirer.

SPIEGEL : Où voulez-vous tracer les frontières ? Sur des lignes ethniques ?

Nusseibeh : Oui, je propose une fédération entre Israël et un Etat palestinien basée sur le placement démographique des populations dans le pays.

SPIEGEL : Et vous pensez que les Israéliens accepteraient cela ?

Nusseibeh : Oh oui, ils adoreraient. Les Israéliens qui souhaitent un Etat à prédominance juive pourraient bien trouver que c’est une solution raisonnable, parce que même s’ils essaient parfois de se débarrasser des arabes en Cisjordanie et à Gaza, qu’il voient comme un fardeau démographique, ils sentiront toujours à long terme qu’ils ont un problème avec les arabes en Israël. Ce que je suggère n’est pas totalement fou. L’idée a toujours été là, si vous regardez l’histoire juive, vous trouverez des Israéliens qui le proposent dès le début, comme Martin Buber, l’éminent intellectuel culturellement sioniste.

SPIEGEL : Quel serait le bénéfice pour les Palestiniens dans une telle fédération avec Israël ?

Nusseibeh : Ils auraient la liberté de mouvement - ils pourraient s’installer et travailler partout où ils veulent. C’est un bénéfice important. Et plus que cela : selon la solution classique à deux Etats, il n’y a pas de retour des réfugiés palestiniens en Israël, uniquement en Cisjordanie ou à Gaza. En revanche, dans une future carte tracée uniquement selon ma proposition, des morceaux de ce qui est actuellement Israël pourraient faire partie d’un Etat palestinien. Et de cette manière, beaucoup de réfugiés pourraient carrément retourner dans leur propre ville.

SPIEGEL : Dans votre livre, vous décrivez votre proposition comme une « thérapie de choc pour réveiller les Israéliens ». Cela signifie-t-il qu’en dernier ressort vous ne croyez pas vraiment à ce que vous dites ?

Nusseibeh : Les deux sont possibles. Ce peut être une alerte, un appel au réveil. Je veux que les Israéliens voient qu’ils ont un problème et qu’ils pensent : peut-être devrions-nous aller vers la solution à deux Etats. Mais ce peut aussi être le signe de choses à venir. Si nous ne faisons rien, les gens finiront par se réveiller et découvriront qu’ils vivent dans une sorte de confédération.

SPIEGEL : Pensez-vous que les choses vont dans ce sens par elles-mêmes ?

Nusseibeh : Exactement. Nous ne cessons de glisser dans cette direction Regardez les négociations. Elles n’ont cessé de tourner autour.

SPIEGEL : Dans votre livre, vous décrivez le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens comme une sorte de jeu, « à jouer le plus longtemps possible ». Pensez-vous qu’il faudrait arrêter les négociations ?

Nusseibeh : Cela ne me dérange pas que les négociateurs des deux parties continuent à se parler à Amman (la capitale jordanienne), comme ils l’ont fait récemment. Ils peuvent passer 48 heures à parler. Mais je crois qu’il n’arriveront nulle part. Il n’y arriveront que s’ils cessent de se contenter de faire les malins l’un avec l’autre. (Le Premier Ministre Benjamin Netanyahou est bon comme vendeur, mais il ne me frappe pas par sa sagesse).

SPIEGEL : Et le Président palestinien Mahmoud Abbas ?

Nusseibeh : Eh bien je lui dirais : je crois que vous devez être prévoyant à long terme et suffisamment attentif.

SPIEGEL : L’Autorité Palestinienne (AP) devrait-elle se saborder au lieu de continuer à gérer l’occupation ?

Nusseibeh : Non, ce serait trop risqué. Au contraire, l’AP devrait être renforcée, recevoir plus de territoire et plus d’autorité. Et je pense que la communauté internationale devrait continuer à la soutenir.

SPIEGEL : Cela pourrait changer rapidement si le Hamas, le groupe militant islamique qui contrôle Gaza, et le Fatah, le mouvement rival d’Abbas qui gouverne en Cisjordanie, allaient former un gouvernement conjoint. Croyez-vous que leur réconciliation fonctionnera ?

Nusseibeh : Il n’est que naturel pour le Hamas et le Fatah de ne pas se combattre. Mais cela ne veut pas dire que ne pas se combattre signifie automatiquement être d’accord. En ce moment, on dirait qu’il essaient de dissimuler les désaccords. Et cela ne me plaît pas. Je pense que les gens devraient être clairs sur leurs positions. Et je ne suis pas sûr que Khaled Mechaal (NdlR : le haut dirigeant du Hamas en exil) le veuille, pour vous dire la vérité.

SPIEGEL : Khaled Mechaal a dit récemment que le Hamas devrait se concentrer sur une résistance non violente. Vous le croyez ?

Nusseibeh : Je me rappelle une situation avec lui, il y a une dizaine d’années. C’était au plus fort de la Seconde intifada,et c’était la première fois que j’étais invité à commenter sur Al-Jazeera. J’essayais d’expliquer pourquoi les attentats-suicides ne sont pas une bonne chose, qu’ils ne résoudraient rien. Je ne me suis pas tout de suite rendu compte que Mechaal se trouvait de l’autre côté. Il a répliqué que je disais n’importe quoi et que les attentats-suicides sont utiles et que tirer et tuer est utile. C’est pourquoi j’en ai marre de l’entendre dire que maintenant il veut une résistance civile. Pourquoi maintenant, après nous avoir gâché dix années ? Tout le mur (NdlR : la clôture cisjordanienne) n’aurait pas été construit. Les choses seraient tellement différentes aujourd’hui.

SPIEGEL : Pensez-vous qu’il y aura des élections en Cisjordanie et à Gaza bientôt ?

Nusseibeh : Je ne pense pas que des élections puissent se tenir bientôt. Et à dire vrai : je ne suis pas sûr d’être vraiment en faveur d’élections dans le contexte actuel. Les élections sont une bonne chose dans certaines circonstances, par exemple quand votre pays est libre, et que les gens que vous élisez peuvent prendre des décisions en votre nom. Mais dans notre cas c’est un fantasme. Qu’est-ce que nos élus ont fait pour nous ? Rien. Abou Mazen (Mahmoud Abbas) lui-même, le Président de ce pays, s’il veut aller d’un endroit à un autre, il doit demander un permis.

SPIEGEL : Comment le type de fédération que vous proposez peut-il fonctionner, si en même temps une majorité de Palestiniens ont voté pour le Hamas dont l’objectif déclaré est un Etat religieux ?

Nusseibeh : Si vous regardez Gaza d’en haut, vous voyez le Hamas. Je ne vois pas de Hamas à Gaza, personnellement. Je vois des être humains normaux : mes parents, mes amis et mes étudiants. Ils n’ont pas voté pour le Hamas parce qu’ils se seraient brusquement réveillés pour devenir des musulmans extrémistes. Non, ils ont voté Hamas parce que le processus de paix a échoué. Si le gouvernement israélien actuel ouvrait les frontières, le Hamas lui barrerait-il la route, et s’il barrait la route, les gens l’écouteraient-ils ? Non, je ne le crois pas. Les gens veulent des vies normales.

SPIEGEL : Nous sommes ici sur le campus de l’Université al-Qods. Qu’est-ce que vos étudiants pensent de la politique - est-ce qu’il soutiennent plutôt le Hamas ou plutôt le Fatah ?

Nusseibeh : Les étudiants sur le campus sont des être humains individuels ; ils ne sont pas des idéologies sur pattes. Permettez-moi de vous raconter quelque chose. C’était en 2003, quand les Israéliens voulaient construire le mur de séparation juste au milieu de notre campus. La réaction immédiate des étudiants, ce fut - qu’ils soient du Hamas ou du Fatah ou du Jihad islamique - nous allons sortir et jeter des pierres aux soldats israéliens. Mais je leur ai dit : écoutez, si vous faites ça, l’un de vous sera tué. L’université aura un martyr, mais le lendemain elle sera fermée. Et donc ils sont restés non violents. Et à la fin, nous avons gagné. Israël n’a pas construit le mur sur le campus. Qu’est-ce que je veux dire avec cette histoire ? Peu importe comment vous les voyez d’en haut, peu importe leur idéologie, les êtres humains sont des gens raisonnables.

SPIEGEL : Vos étudiants croient-ils encore que ce conflit est soluble ? Et que pensent-ils d’un Etat fédéral Israël-Palestine ?

Nusseibeh : Avant tout, ils croient que les choses ne paraissent pas solubles. Mais ce que je puis dire, c’est que les gens ne sont plus convaincus par l’idée des deux Etats. Seul un très petit nombre est encore attaché à l’idée de l’identité nationale, mais ils ne croient pas vraiment qu’ils puissent obtenir l’état que nous voulions obtenir. D’autres se tournent vers la religion. Les idées religieuses sont ce qui importe actuellement.

SPIEGEL : Vous êtes un professeur de philosophie islamique. Que pensez-vous du rôle de la religion dans ce conflit ?

Nusseibeh : J’ai grandi avec l’idée d’un Islam très tolérant. Ma famille a les clés de l’église du Saint-Sépulchre (dans la vieille ville de Jérusalem) depuis des siècles et nous en sommes fiers. C’est notre lien avec le christianisme. Notre respect envers Jésus est quelque chose d’inné en moi comme musulman. Mon respect envers les prophètes juifs est inné en moi comme musulman.

SPIEGEL : Mais ce n’est pas l’Islam que vénèrent la plupart des musulmans.

Nusseibeh : En théorie, les religions sont véritablement des moyens de soutenir des valeurs humaines. Dans la mesure où des religions interfèrent avec des valeurs humaines, elles prennent une mauvaise direction. Et c’est ce qui arrive malheureusement dans bien des religions, y compris l’Islam. Il y a des ecclésiastiques musulmans que j’aime, mais je me méfie des gens qui se considèrent comme gardiens de la religion.

SPIEGEL : Vous allez régulièrement à la mosquée ?

Nusseibeh : Non, je n’y vais presque jamais. Un jour j’ai emmené mes fils à la mosquée mais l’homme qui dirigeait la prière m’a découragé. Il parlait de choses totalement dingues. Même sans savoir quel est le contenu, c’est la manière dont ils crient. C’est comme s’ils brandissaient un fouet pour insuffler aux gens par l’effroi la vérité de l’Islam.
Ce n’est pas cela, l’Islam. C’est une forme de terrorisme. Dans mon esprit, l’Islam est une religion modérée. Et le message de l’Islam est un message modéré.

SPIEGEL : Le conflit entre Israéliens et Palestiniens paraît actuellement mineur comparé à une guerre possible avec l’Iran. Que se passera-t-il si Israël attaque l’Iran ?

Nusseibeh : Ce serait une erreur majeure. Tout ce qu’Israël fait pour s’affirmer à travers le recours croissant à la force est un pas vers sa propre destruction. Il y a le proverbe : « Celui qui vit par le glaive périra par le glaive ».

SPIEGEL : Une escalade militaire avec l’Iran peut-elle mettre la pression sur Israéliens et Palestiniens pour parvenir à une solution ?

Nusseibeh : Israël ne nous prend pas trop au sérieux ces temps-ci. Ils vont nous garder sous le coude pendant un bon bout de temps. S’ils attaquent l’Iran, je ne pense pas que cela les rendra plus réceptifs envers nous. Et il va sans dire que le monde arabe ne sera pas plus ouvert vis-à-vis d’eux.

SPIEGEL : Voilà un scénario plutôt sombre.

Nusseibeh : C’est pourquoi je propose ce plan. Combien de gens vivent entre Jourdain et Méditerranée ?

SPIEGEL : Environ 11 millions de personnes.

Nusseibeh : Il y a environ 4 millions de Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza et un million en Israël et il y a environ 6 millions de juifs israéliens. Mais c’est un petit endroit. Nous sommes l’un sur l’autre. Tôt ou tard, nous aurons à trouver un mode de vie les uns avec les autres. Mon fils vit dans une banlieue juive de Jérusalem. Ma belle-fille a expliqué au professeur de musique juif qu’elle ne souhaite pas que son fils chante des chants religieux juifs. Et le professeur juif a dit, d’accord, quand nous chanterons, il n’a pas besoin de participer. Mais sinon, il peut se joindre à nous.

SPIEGEL : Est-ce ainsi que l’état que vous proposez pourrait fonctionner ? Quand c’est une question juive, les Palestiniens se tiendraient à l’écart, sinon, ils rejoindraient les autres ?

Nusseibeh : Et vice-versa, car vous ne pouvez espérer des juifs qu’ils aiment les chants palestiniennes. Mais bon, musulmans et juifs ont vécu à l’amiable pendant de longues périodes. Le chemin n’a pas été jonché de roses, mais en réalité c’était tout de même mieux qu’en Europe la plupart du temps. Nous avons des amitiés entre juifs et arabes qui sont très fortes et remontent parfois à des générations Ce n’est pas impossible.

SPIEGEL : M. Nusseibeh, merci pour cette interview.

Interview menée par Martin Doerry et Juliane von Mittelstaedt.

* Sari Nusseibeh, 63 ans, est l’un des plus éminents intellectuels palestiniens. Il a étudié à Oxford et Harvard et servi comme délégué de l’OLP pour Jérusalem-Est. Il fut l’un des leaders de la Première intifada. Depuis 1995, il a présidé l’Université al-Qods à Jérusalem. Ses ancêtres furent parmi les premiers musulmans à venir dans la ville sainte, il y a un millier d’années. Depuis, la famille est en charge de la clé de l’église du Saint-Sépulchre. Chaque jour, un Nusseibeh ouvre et referme la porte de l’église.
Son dernier ouvrage paru chez Flammarion en français avec une préface d’Esther Benbassa, détaille sa vision des alternatives à la solution à deux Etats : Une allumette vaut-elle toute notre philosophie ? Nouveau regard sur l’avenir de la Palestine.

Lire également :

- Liberté - 4 août 2010

21 février 2012 - Spiegel online International - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.spiegel.de/international...
Traduction : Info-Palestine.net - Marie Meert


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