L’armée a annoncé mercredi avoir découvert ces engins sur le mont Sannine, au nord-est de Beyrouth, et le Barouk, à l’est de la capitale, grâce à une alerte du Hezbollah qui coopère étroitement avec les renseignements militaires.

"Israël a installé deux systèmes d’espionnage dans les régions de Barouk et de Sannine pour recevoir et transmettre des communications et pour servir de liaison entre des postes d’espionnage israéliens sur le territoire libanais et le poste israélien de Roueysat el-Alam à la frontière", selon le ministère.

Ce dernier a accusé également l’entité sioniste d’avoir "installé des caméras de surveillance", dans un communiqué reproduit par l’Agence nationale d’information (ANI).

Le Liban a déjà porté plusieurs plaintes contre Israël à l’ONU l’accusant d’avoir infiltré des réseaux de collaborateurs sur son sol et installé des dispositifs d’espionnage.

Al-Manar

Le Hezbollah a découvert les systèmes d’espionnage à Sannine depuis des années

Une source des services de renseignements israéliens citée par le quotidien Yediot Aharonot a rapporté, vendredi, que les systèmes de surveillance démantelés il y a deux jours par l’armée libanaise à Sannine et dans le Barouk « ne sont pas récents ».

Cette même source a souligné que « le Hezbollah les avait découverts il y a de cela quelques années, et non depuis quelques jours ou quelques mois ».

Pour minimiser le nouveau succès des Libanais, le quotidien israélien a prétendu que le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, a utilisé des informations non récentes « pour faire dévier l’attention des Libanais de l’acte d’accusation ».

Al-Manar