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Signes de crise entre Bruxelles et Tel-Aviv après l’interdiction pour un ministre Belge de se rendre à Gaza
mercredi 27 janvier 2010 - Zuhair Andrews - Al-Quds
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Pas dégoûté pour un sou, Louis Michel recevait le 19 janvier 2009, en plein massacre contre Gaza, le ministre israélien des affaires internationales (à g.) à Bruxelles.

En effet, le journal "Yediot Aharonot" a déclaré lundi que la Belgique a pris la décision de réclamer à l’Union européenne d’adopter une position commune sur la multiplication des cas dans lesquels les autorités
israéliennes empêchent des responsables européens de pénétrer dans la bande de Gaza assiégée pour se tenir informés sur la souffrance et les conditions de précarité que subissent les habitants.

Il est à noter que les autorités d’occupation israéliennes avaient interdit au ministre Turc des affaires étrangères, David Uglu de se rendre à Gaza, comme elles avaient pris la même décision vis-à-vis du ministre Français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, quand il a présenté une demande de visiter la bande de Gaza assiégée.

Le même journal cite que le ministre de la Coopération Belge, Charles Michel, a annoncé dans une interview à la radio nationale, qu’il a décidé de soulever officiellement cette question devant les instances de l’Union européenne afin d’exiger d’Israël, étant une force d’occupation, de se conformer aux pactes internationaux en la matière.

Cette décision Belge survient en réponse à la décision des autorités d’occupation israéliennes d’empêcher le responsable Belge de se rendre à la bande de Gaza où il avait prévu d’inspecter les dommages causés aux installations que la Belgique a financées dans le secteur
palestinien assiégé et détruites par Israël pendant l’invasion militaire de Gaza il y a un an.

Selon la même source, le ministère israélien des affaires étrangères n’a pas tardé à confirmer la décision de l’interdiction et a justifié sa position en prétextant que ce type de visites irait renforcer la position du gouvernement du mouvement de résistance islamique (Hamas).
« Yedioth Aharonot » a cité que le ministère des affaires étrangères israélien affirme que l’Etat hébreu continue de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza, en dépit de la décision de fermer les passages à la suite de la capture du caporal Gilad Shalit, en Juin 2006, et de lancement des roquettes et de mortiers par le Mouvement « Hamas ».

Le journal ajoute que le ministre Belge de la Coopération, Charles Michel, a déclaré après une réunion avec le vice-ministre des affaires étrangères isrélien, Danny Ayalon, que ce n’est pas normal d’être empêché d’entrer à Gaza, tandis que le gouvernement Belge y finance des projets. Il convient de noter que le vice-ministre des affaires étrangères israélien, Ayalon, l’un des pôles du parti (Israël Bitona), dirigé par Avigdor Lieberman, ministre des affaires étrangères, avait rencontré le ministre Belge dans son bureau à Jérusalem, et a pris
connaissance de sa demande de se rendre dans la bande de Gaza pour des raisons humanitaires, et d’étudier la situation en vue de l’aide du gouvernement Belge à la population.

Le journal a indiqué aussi que le vice-ministre des affaires étrangères israélien a refusé d’approuver
la demande du ministre Belge en disant : « Vous faites partie d’un groupe de gens respectables, les ministres Français et Turc, eux aussi, n’ont pas réussi à obtenir la permission de visiter Gaza », selon les propos rapportés selon des sources israéliennes.

26 janvier 2010 - Al-quds Al-Arabi - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.alquds.co.uk/index.asp?f...
Traduction de l’arabe : Akram Malak