Fermer la page
www.info-palestine.net
Des passages dans le mur pour les animaux sauvages
dimanche 16 décembre 2007 - Ynets

Des observateurs de l’armée recensent les animaux sauvages des deux côtés du mur de sécurité

Les observateurs de l’armée israélienne ont un nouveau travail : recenser les animaux sauvages des deux côtés du mur de sécurité d’Israël en Cisjordanie pour aider les naturalistes à évaluer les incidences de l’énorme structure, indique une publication de l’armée.

Les observateurs, toutes des femmes militaires, ont localisé 500 traces de passages d’animaux le long de la section nord de la barrière ces dernières semaines. La tâche habituelle des observateurs, par contre, est, entre autres, de repérer toute tentative d’infiltration vers Israël depuis la Cisjordanie.

Israël a commencé la construction de la barrière en 2001 après une vague d’attentats suicide par des Palestiniens infiltrés depuis la Cisjordanie qui se faisaient sauter dans les villes israéliennes. Bien que, seuls, les deux tiers environ en soient terminés, la barrière a considérablement réduit le nombre d’attentats.* Les Palestiniens se plaignent que la barrière est construite sur le territoire de la Cisjordanie et sépare certains villages de leurs champs et des services.

L’une des sections terminées se trouve dans le nord de la Cisjordanie, au niveau des villes palestiniennes de Qalqilya et Tulkarem, où ont lieu les études sur les animaux.

Les experts de la [faune et de la flore] ont averti que la barrière, composée de murs de béton, de tranchées et de barbelés, pourrait interférer avec les schémas de migration des animaux sauvages dans la région. Ils ont proposé de petites ouvertures dans la barrière pour permettre aux animaux de traverser.

D’après les informations recueillies pour la Société israélienne pour la Protection de la nature, les observateurs ont localisé 500 traces de cerfs [chevreuils, daims, ou biches], sangliers sauvages, porcs-épics, hérissons.

En même temps qu’elles informent sur l’activité le long de la barrière, ces traces montrent une forte augmentation de la population de sangliers dans la région, allant de pair avec les plaintes des fermiers à propos de la destruction des récoltes.**

Observations de la traduction :

* Moins que le choix des Palestiniens de ne plus y procéder.

** Lesquels fermiers se plaignent surtout des destructions causées par les bulldozers israéliens.

AP - Ynetnews - 12 décembre 2007 - traduction : JPP