Le ministre de la Santé, Thohni Al-Wihid, a affirmé que les autorités israéliennes avaient enterré 80 tonnes de ses détritus atomiques à 300 mètres de la ville de Naplouse en Cisjordanie. Il y a des opérations en vigueur pour achever l’enfouissement des détritus atomiques dans d’autres villes cisjordaniennes et dans la bande de Gaza, en particulier dans les villes de grande population comme Naplouse, Jalil et Gaza, ce qui touche l’environnement et contamine les eaux souterraines via la pollution et la radiation.

D’ailleurs, le directeur de l’Autorité palestinienne de l’Environnement, Youssef Abou Safia, a dénoncé les violations par Israël concernant l’environnement palestinien de la loi internationale, des accords et de conventions internationaux. Il a ajouté que ces violations se poursuivaient quotidiennement.

Il a appelé les organisations concernées, en particulier le programme de Nations Unies pour l’environnement, à mettre un terme à ces violations meurtrières contre l’homme, l’environnement et les ressources naturelles.

Abou Safia avait insisté, lors d’une conférence organisée au SIS le 10.04.2005 sur la question du transport de détritus israéliens à Naplouse, qualifié de plus dangereux que le mur de séparation qui lui, pourrait être enlevé n’importe quand, mais si les ressources naturelles et l’environnement ont été infectés, ceux-ci ne pouvons pas être traités pour de longs siècles.

D’une part, il évoque les meurtres directs d’Israël dès son occupation de la Palestine en 1976 "une démolition stratégique contre la vie palestinienne afin de presser le peuple palestinien pour quitter sa terre. Israël nous montre chaque jour une violation contre l’environnement (...) dont le dernier était hier, le meurtre de l’homme palestinien par balles, les missiles et les bombes.". Et d’autre part, ces meurtres silencieux au court des années qui ne se voient pas en surface, mais à travers la contamination des eaux, du sol, des plantes et de la nourriture.