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« Nés libres, nous le resterons »
mercredi 23 octobre 2013 - Baladi
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11 février 2013, devant les bureaux de la Croix-Rouge à Gaza, manifestation des familles des prisonniers palestiniens en Israël - Photo : Demotix

Il y a deux ans, en octobre 2011, étaient libérés près de 500 prisonniers, dans le cadre de l’accord d’échange « Fidélité aux êtres libres » conclu par la résistance palestinienne (Hamas principalement) et l’entité coloniale, sous l’égide du premier gouvernement issu de la révolution égyptienne. Quelques mois plus tard, plus de 500 prisonniers étaient libérés, la plupart pour « raisons médicales », soit au total 1027 prisonniers.

Au cours de cet échange, des centaines de résistants, appartenant à toutes les formations politiques, et condamnés à la prison à vie, furent libérés. Bien que cet échange ne fut pas le premier dans l’histoire de la révolution palestinienne, il s’était caractérisé par plusieurs points :

1) pour la première fois, le soldat sioniste se trouvait en territoire palestinien, mais les services de renseignements sionistes furent incapables de le retrouver, malgré la guerre criminelle menée contre la bande de Gaza et les multiples assassinats et arrestations.
2) le négociateur égyptien a fait pression, pendant plusieurs années, sur la résistance palestinienne plutôt que sur les occupants sionistes (ce fut également la position de l’AP de Ramallah), pour faire libérer le soldat, jusqu’à ce que l’ancien régime de Moubarak ne soit renversé. C’est alors que l’occupant a craint le durcissement de ton de l’Egypte et l’instabilité du pays.
3) Mais la nouvelle Égypte fut incapable de négocier à fond, de même que le mouvement Hamas, cet échange, presssés qu’ils étaient d’en finir avec ce dossier (2006- 2011), laissant plusieurs points imprécis, ce dont va profiter l’occupant pendant les deux années qui suivirent (arrestations de prisonniers libérés, extradition ou éloignement vers Gaza de dizaines de résistants, « oubli » de la résistante Lina Jarbouni, pressions sur les prisonniers libérés).
4) le principal acteur palestinien de cet échange, Mahmoud Jaabari, dirigeant des Brigades al-Aqsa, fut assassiné par l’occupant.
5) la résistance palestinienne est convaincue que seul le kidnapping de soldats sionistes peut faire libérer les résistants prisonniers, et elle a multiplié les tentatives dans ce sens, mais l’Autorité Palestinienne de Ramallah a empêché tout acte de la résistance et a même arrêté plusieurs résistants, principalement du Hamas, ayant presque touché au but.

L’Autorité de Ramallah a réussi, pour sa part, à faire libérer d’anciens prisonniers, principalement du mouvement Fateh, en contrepartie de son accord pour reprendre la voie des négociations avec l’occupant. 6) Les sionistes vivent dans la hantise d’un nouveau kidnapping, leur soldat kidnappé leur ayant coûté trop cher.

1 - Prisonniers grévistes de la faim dans les prisons de l’occupation

Aux côtés des prisonniers Abdel Majid Khdayrat de Toubas qui poursuit la grève de la faim, qu’il a entamé il y a plus de quatre mois et du prisonnier Kifah Khattab (52 ans, condamné à la perpétuité) qui a entamé une grève de la faim pour réclamer le statut de « prisonnier de guerre », dès le milieu du mois de septembre, deux prisonnier ont entamé la grève de la faim :

- Le prisonnier Muammar Banat, du camp al-Aroub dans la région d’al-Khalil, a entamé la grève de la faim le 16 octobre, protestant contre sa détention « administrative ». Il a été placé en isolement par mesure de vengeance.
- Le prisonnier Akram Al-Fassissi du village Idhna dans la province d’al-Khalil a entamé une grève de la faim le 29 septembre dernier pour protester contre sa détention « administrative ». Appartenant au mouvement du Jihad islamique, le résistant a été placé en isolement pour l’obliger à cesser son mouvement de protestation. Sa détention « administrative » a été renouvelée plusieurs fois depuis sa dernière arrestation.

2 – Libérer les prisonniers malades

Le ministre aux affaires des prisonniers et libérés, dans l’AP de Ramallah, Issa Qaraqe’ a annoncé que la « partie palestinienne » a livré aux Américains une liste de 80 prisonniers malades, réclamant leur libération. Pour Qaraqe’, cette liste comprend les noms des prisonniers les plus atteints, tout en soulignant que des centaines de prisonniers doivent être immédiatement soignés. Mais l’AP n’a toujours pas reçu de réponse de la part des États-Unis.

16 prisonniers malades détenus dans la prison de Eschel souffrent de maladies graves. Ils n’ont subi aucun examen médical depuis des années, ce qui a accentué leurs maladies. Parmi eux le prisonnier résistant Mu’tassam Raddad, condamné à 24 ans de prison, qui a été transféré à la prison de Haddarim, Le prisonnier résistant Mohammad Mardawi, condamné à 28 ans de prison, le résistant Abd al-Jabbar Shamali, condamné à 28 ans de prison, le résistant Iyad Abu Sabra, condamné à 12 ans de prison, Hussain Qawasmeh, qui est arrêté depuis deux ans, et non encore « jugé », le résistant Saad Gharable, condamné à la prison à vie et Thaer Halahla, arrêté depuis avril dernier, et non « jugé ».

Détenu depuis 2001 et condamné à 15 ans de prison par les tribunaux de l’occupation, le prisonnier résistant Imad Asfour (de la région de Jénine) a été atteint d’une maladie pulmonaire, à cause des conditions de détention dans la prison d’Eschel.

Yusri al-Masri, 30 ans, est détenu depuis juin 2003. Depuis trois ans, il souffre de cancer, mais les autorités de l’occupation ont refusé de le soigner.

Le prisonnier résistant Naïm Younes Shawamra, condamné à la perpétuité, et détenu depuis 1995. Le résistant Shawamra est incapable de parler et de bouger et la maladie envahit son corps.

Le résistant Thaer Halahla est emmené d’urgence à ce qui tient lieu d’hôpital dans la prison de Ramleh, à cause de la détérioration de sa santé. Depuis son arrestation au mois d’avril dernier, Thaer Halahla a été victime de la « négligence intentionnelle » médicale de l’occupation, qui a provoqué une hépatite.

3 – Abolir la détention « administrative »

Un rapport du ministère chargé des prisonniers a signalé en début du mois d’octobre que les 168 détenus « administratifs » ont commencé des mesures de protestation contre leur maintien en prison, alors qu’aucune charge n’a été retenue contre eux. Ils ont l’intention de boycotter les tribunaux de l’occupation, et commencer une grève de la faim si l’occupant ne met pas un terme à la politique de la détention « administrative ». Le mouvement de boycott des tribunaux militaires de l’occupation débute le 25 octobre.

Nahil Abu Aycha, 35 ans, de la ville d’al-Khalil a été condamnée, sept mois après son arrestation, à la détention « administrative », du fait qu’aucune preuve n’a été apportée pour l’emprisonner. Elle fut arrêtée au mois de mars dans sa propre maison, accusée de vouloir défendre sa maison.
Le tribunal militaire de l’occupation dans la prison de Ofer a décidé de confirmer la détention « administrative » de Ahmad Qatamesh, 60 ans, pour 4 mois supplémentaires. Ce serait, a–t-il décidé, le dernier renouvellement, après qu’il ait été détenu deux ans et demi, en tant que détenu « administratif ». La séance du tribunal fut longue, d’après son avocat Jawad Boulos, qui a rapporté que le tribunal avait déjà prononcé « un dernier renouvellement » qui devait se terminer le 28 septembre dernier, mais la cour suprême de l’état de l’occupation est intervenue pour qu’une autre décision soit prise.

Le tribunal militaire a renouvelé de six mois la détention « administrative » de Mus’ab Manasra, 25 ans, de la ville d’al-Khalil. Il est détenu depuis un an.

4 – Répression

Le directeur d’un centre de solidarité avec les prisonniers a souligné la nécessité d’assurer une protection aux prisonniers détenus dans la prison du Naqab, qui subit des incursions répétées de la part des forces spéciales de la répression. 31 incursions ont été menées depuis le début de cette année. Elles commencent souvent en plein milieu de la nuit et durent jusqu’au matin, pour empêcher les prisonniers de dormir et de se reposer. Les chiens policiers sont souvent utilisés pour les fouilles. Les prisonniers détenus dans les sections de la prison d’al-Naqab sont battus, aspergés de gaz et insultés, et leurs affaires détériorées intentionnellement.

Les forces de l’occupation ont investi la prison de Gilboa le 15 octobre pour soumettre les prisonniers. Trois d’entre eux ont été déplacés vers la prison de Nafha, dans le sud du pays.

Les forces militaires de l’occupation lancent une campagne d’arrestation de membres du FPLP dans la ville de Nablus. Le siège du FPLP a été investi et son contenu cassé ou confisqué ; Zaher Shashtari, Thabet Nassar, Youssef Abu Ghalmeh et Muhammad Shatawi ont été arrêtés.

Quatre enfants de la région de Qalqylia, dans le village de Azzoun, ont été arrêtés par l’occupation. Il s’agit des enfants Ikrima Sweidan, 8 ans, de son cousin Yazan Sweidan, 12 ans, de Ahmad Salim 11 ans et de Ahmad Zahran, 12 ans. Les quatre enfants participaient à la cueillette des olives, alors que l’occupation les accuse d’avoir lancé des pierres.

Tension dans la prison de Ramon, où l’occupant a isolé le prisonnier Mohammad Abu Khatla pendant sept jours et privé de visites familiales pendant un mois. Le prisonnier maqdisi Murad Mahmoud Nimr, 28 ans, de Sour Baher, a été placé en isolement après son retour du centre d’interrogatoire Petah Tikva. Il est détenu depuis le 3/1/2010 et condamné à 10 ans de prison pour appartenance aux Brigades al-Qassam (branche militaire du mouvement Hamas).

Le forum des journalistes palestiniens dénonce l’arrestation par les services de renseignements de l’Autorité Palestinienne du journaliste Alaa Rimawi, le 4 octobre, dans sa propre maison, qui a été fouillée de fond en comble. Il a été remis en liberté, mai accompagné d’un ordre de comparution. Le forum dénonce la multiplication des arrestations de journalistes palestiniens par les services sécuritaires de l’AP (12 journalistes au cours du mois précédent), qui fait partie d’une politique consciente visant à museler la parole et à endormir les consciences face à la corruption qui sévit dans l’AP.

Les services sécuritaires de l’AP lancent plusieurs incursions dans le camp de Jénine, pour justifier leur application stricte de la coordination sécuritaire avec l’occupant. Les maisons et les familles des prisonniers et des martyrs sont la cible : plusieurs fils et frères de résistants prisonniers sont arrêtés, d’autres sont recherchés, par l’occupant et par les services sécuritaires de Mahmoud Abbas.

5 – Prisonnières palestiniennes

Le tribunal sioniste a reporté le « jugement » de la résistante Mona Qaadan, 43 ans, du village de Arraba dans la province de Jénine. Malgré son état de santé difficile, Mona Qaadan est détenue prisonnière par l’occupant, sans aucune charge. Son passage au tribunal de l’occupation a été maintes fois reporté. Les membres de sa famille ont été interdits de la visiter.

L’occupant maintient en détention 14 prisonnières dans la prison de Hasharon, la plupart en attente de comparution devant un tribunal. In’am Kukumbo est condamnée à 7 mois de prison pour participation à une manifestation contre l’occupation dans la ville d’al-Quds.

Témoignage

La prisonnière Sirine Khdayr raconte le moment (il y a quelques mois) où elle a rejoint les autres prisonnières : « A peine j’ai été introduite dans la prison de Hasharon, j’ai entendu une voix réjouie : « la nouvelle fille est arrivée » comme si elles attendaient une nouvelle invitée !! Je me suis dit : « une nouvelle ruse, cela doit être sûrement la pièce des « oiseaux » (les collaborateurs) ». En passant par le couloir des cellules, la première chose que je remarquai est la couleur des portes, elles sont peintes en bleu, avec une ouverture grillagée. Je me suis dit : « ce qui veut dire qu’il n’y a pas d’isolement individuel, et que je pourrai voir qui vient et qui sort ».
Une jeune s’approche de moi et me prend dans ses bras. J’ai commencé à creuser ma mémoire pour me rappeler où je l’avais vue. Il fallait que je me rappelle pour savoir si elle est digne de confiance… Alaa Abu Jaaba… C’est à ce moment que j’ai compris que j’étais parmi celles qui représentent ma famille et mes amies.. Une seule main et un seul souci.. J’ai acquis la certitude que je n’étais pas chez les « oiseaux ». Les filles sont venues me saluer, Mona Qaadan m’a expliqué les règles de la prison et m’a remis de nouveaux vêtements, avant de me dire, en souriant, que j’allais vite m’habituer.

A 16 heures 30, le moment de préparer le repas. Intissar, Mona et Habbuch s’y mettent. Nous nous asseyons autour de la table (Mona Qaadan, Intissar Sayyad, Alaa Abu Zaytoun, Hiba Bdair, Nahil Abu Aycha (celle qui s’était écriée à mon entrée), Hadeel, Nawal Sa’di, Tahrir Qinni, In’am Hasanat, In’am Kulumbo, Salwa. Elles se sont mises à parler de l’opération chirurgicale que devait subir Lina (Jarbouni), qui se trouvait à l’hôpital, et qui est privée de visites familiales. Mona explique que Lina est en prison depuis 11 ans…. Le lendemain, Lina arrive. Elles étaient toutes réjouies de la voir, comme si cela faisait vingt ans qu’elles ne l’avaient pas vue. Elleles salue une à une, en utilisant leurs noms d’emprunt, et arrivée à moi, elle m’en délivre aussitôt un, Salsabil.

Lina Jarbouni… toujours souriante quand elle parle. Ses paroles sont tout profit, elle te transporte dans un autre monde, elle t’ensorcèle par son sourire qui refuse toutes les pressions, un sourire de résistante. Nous t’aimons et nous te respectons, Lina. »

6– Libération

L’occupation a décidé de libérer le prisonnier Hassan Turabi, 22 ans, de la ville de Nablus, après l’aggravation de son état de santé, étant atteint de leucémie. Hassan Turabi se trouve à présent à l’hôpital Afoula (en Palestine occupée en 48).

De même, le prisonnier Hatem Amrou (50 ans) de Doura, dans al-Khalil, a été libéré pour qu’il puisse subir une opération cardiaque dans un hôpital palestinien. Les autorités de l’occupation craignent d’une part le décès d’un prisonnier malade dans leurs prisons ou hôpitaux, et essaient autant que possible de ne pas supporter les charges médicales de toute intervention chrirugicale dans leurs hôpitaux.

L’occupation a libéré le résistant Hussayn Imawi, de Qarara, au nord de Khan Younes, après sept ans de détention.

Le résistant Raed Sarass du camp Askar près de Nablus a été libéré après dix ans de détention.

7 – Statistiques

Un rapport du ministère chargé des prisonniers et libérés signale que le nombre des prisonniers palestiniens s’est élevé à 5200 prisonniers. Ils sont détenus dans 17 prisons, camps de concentration et centres de détention. Depuis le début de 2013, l’occupant a arrêté 2450 Palestiniens, dont 476 enfants et 49 femmes. D’après le ministère chargé des prisonniers, le nombre des prisonniers appartenant au mouvement Fateh serait de 2650 Palestiniens, soit 52% de l’ensemble, dont 600 employés par l’AP. Les prisonniers appartenant au mouvement Hamas seraient au nombre de 1100, ceux appartenant au mouvement du Jihad islamique 560, au FPLP 365. 13 députés élus au conseil législatif de l’AP sont toujours détenus (dont Marwan Barghouti et Ahmad Saadate).

Les enfants détenus à ce jour par l’occupant sont au nombre de 210.

8– Histoire du mouvement national des prisonniers

La prisonnière libérée Mariam Abdallah Jalgoum est décédée à l’âge de 80 ans, dans la région de Jénine. Elle fut la première prisonnière du nord de la Cisjordanie à être arrêtée, en 1970, et emprisonnée dans la prison centrale de Nablus, avec tous les membres de sa famille, accusée d’appartenir au FPLP et de mener des opérations contre l’occupation. Après sa libération, elle poursuivit sans relâche sa solidarité avec les prisonniers détenus par l’occupation.

C’est au mois d’octobre que le mouvement du Jihad islamique commémore le martyre de sheikh Musbah Souri, mort sous la torture le 2 octobre 1987, après avoir organisé l’héroïque opération de fuite de la prison centrale de Gaza, menée par plusieurs de ses cadres, avant le déclenchement de la première intifada.

Le 17 mai 1987, soit le 9 du mois de Ramadan, le combattant Musbah Souri parvient à obtenir un morceau de scie. Il planifie alors le moment où il doit agir avec deux de ses compagnons, Imad Eddine Shehade et Abdel Salam Sarhad. Ils travaillent chaque jour, pendant 10 à 13 minutes, à couper la grille de la fenêtre des toilettes utilisées par 25 prisonniers. Après avoir coupé la grille, le combattant Musbah choisit plusieurs prisonniers aux lourdes condamnations pour faire partie du groupe devant prendre la fuite.

Le jour J prévu pour cette opération, les prisonniers attendent dans la prière et l’invocation. En pleine nuit, ils commencent à sortir par la fenêtre : Saleh Ishtiwi, puis Musbah Souri, puis Sami Sheikh Khalil, puis Mohammad Jamal, puis Imad Saftawi, puis Khaled Saleh.. Ils se réunissent sur le toit de la cuisine, se dirigent vers la porte de la pièce réservée à la police militaire, puis vers la partie orientale du bâtiment du Saraya, couverte d’arbres. Les combattants grimpent sur les arbres puis en descendent, loin des barbelés. Les deux combattants ayant aidé à couper les grilles ne sortent pas, leur condamnation devait s’achever bientôt, mais ils participent au camouflage. Les sionistes ne découvrent la fuite que vers 6 heures du matin, soit 4 heures après la fuite.

L’occupant devient furieux. Il arrête les membres de la famille de Musbah Souri, voulant l’obliger à se rendre. La direction du mouvement du Jihad islamique demande à Musbah Souri et à ses compagnons de partir vers le Sinaï puis vers un pays arabe, le temps que la situation se calme. Mais les combattants refusent et choisissent de rester et de reprendre la lutte. Les renseignements sionistes parviennent, grâce aux collaborateurs, à encercler puis à blesser et arrêter le combattant Musbah Souri, début octobre. Le 2, il meurt sous la torture, la maison familiale est démolie. Avant son arrestation et son martyre, Musbah avait réussi, avec ses compagnons, à mener plusieurs opérations armées contre l’occupant, dont l’exécution d’un membre des services de renseignements militaires de l’occupant (Qalil Aqrassi), et du dirigeant de la police militaire (Ron Tal).

9 – Solidarité

Un centre de solidarité avec les prisonniers lance un appel pour « internationaliser » la question des « enfants prisonniers », en riposte à la recrudescence de l’arrestation des enfants palestiniens, qui sont soumis aux diverses tortures, par les forces de l’occupation. Le centre ajoute que la majorité des témoignages recueillis par les enfants faits prisonniers rapportent qu’ils ont été soumis à la torture par le service de renseignements sioniste, le Shabak, dont les activités de torture sont légalisées par le parlement de l’occupation.

La solidarité palestinienne avec les prisonniers n’a jamais cessé, bien que faiblement suivie d’après les prisonniers et leurs familles. Plusieurs sit-ins et plusieurs marches ont été organisés à Gaza ou dans les villes de la Cisjordanie pour réclamer la libération des prisonniers malades. Au cours des fêtes d’al-Adha, les familles des prisonniers ont accueilli les délégations de plusieurs mouvements politiques venues apporter un peu de réconfort. Des membres des familles des prisonniers ont reçu l’autorisation d’accomplir le pèlerinage à la Mecque, en signe de solidarité avec les leurs.

Soyez solidaires du mouvement des prisonniers « administratifs » qui réclament la fin de cette forme de détention arbitraire et barbare. Écrivez et faites connaître leur lutte, protestez et dénoncez les pratiques de l’occupant.

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Diffusé par Baladi - octobre 2013