Les journalistes ont déclaré qu’ils avaient respecté toutes les mesures nécessaires préalables et obtenu toutes les autorisations demandées pour entrer à la conférence de presse (rencontre entre la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton et le Premier ministre palestinien Salam Fayyad lundi 16 juillet à Jérusalem - Guysen), mais que la Sécurité intérieure israélienne leur avait refusé l’entrée de l’hôtel tant qu’ils n’auraient pas accepté d’être fouillés au corps. Les journalistes ont refusé et ils ont quitté l’immeuble de l’hôtel, a signalé l’Agence d’informations Ma’an.

Ils ont dit qu’Israël n’avait pas exigé que les journalistes israéliens et internationaux soient fouillés au corps, que, seuls, les journalistes palestiniens avaient été ciblés.

Les journalistes palestiniens ont également déclaré que les agents de la sécurité israélienne avaient d’abord fouillé leurs caméras et leur équipement pendant plus de 10 minutes avant qu’ils ne leur disent qu’ils devaient passer à la fouille corporelle. Les journalistes palestiniens ont informé le Consulat américain de ce qu’il se passait, qui « s’est excusé » et a promis de transmettre leur objection aux responsables israéliens.

Abdul-Nasser An-Najjar, responsable du Syndicat des journalistes palestiniens a critiqué avec force cette violation israélienne, et a salué les journalistes palestiniens pour avoir quitté la conférence en signe de protestation contre cette voie de fait.

« Nous ne nous laisserons pas dépouillés physiquement, culturellement ou de tout autre manière », a dit An-Najjar, « les journalistes croient en la liberté et dans leurs droits », a-t-il ajouté, « l’Amérique se prétend le pionnier de la liberté, mais elle permet qu’une telle discrimination raciale se produise. »