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Rapport de la Banque mondiale sur la crise financière de l’Autorité palestinienne
vendredi 16 mars 2012 - Ma’an
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Palestine occupée - L’entrave systématique à la circulation des biens et des personnes est un des pires aspects de l’occupation israélienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza - Photo : Ma’anImages

Le rapport intitulé « Stagnation ou renaissance ? » a constaté qu’une baisse de l’aide venue des bailleurs de fonds ainsi que les restrictions israéliennes « mettent en péril les gains » réalisés dans la construction d’institutions étatiques.

Les efforts déployés par l’Autorité palestinienne pour améliorer la collecte des recettes intérieures et réduire les dépenses auront un impact économique limité en l’absence de coopération israélienne, dit le rapport.

En 2011, la croissance économique en Cisjordanie a ralenti par rapport à 2010, en grande partie grâce à un système inchangé de restrictions israéliennes sur la circulation des marchandises commerciales, conjugué à la baisse de l’aide étrangère.

La bande de Gaza a connu une croissance à deux chiffres du PIB en 2011, une bonne partie de cette croissance résultant d’un boom de la construction stimulé par des flux d’aide accrus, et l’accroissement des importations à travers des tunnels de contrebande.

L’assouplissement de certaines restrictions imposées par Israël sur l’entrée des matières premières a également contribué à la croissance.

Toutefois, le rapport a noté que la moyenne de Gaza reste « une situation pire qu’elle ne l’était dans les années 90 », et la croissance est mesurée à partir d’un niveau économique extrêmement faible.

Les restrictions imposées par Israël sur l’accès à la terre, à l’eau et aux matières premières, ainsi qu’aux marchés d’exportation, limitent la croissance du secteur privé qui est cruciale pour réduire la dépendance de l’économie palestinienne vis-à-vis de l’aide étrangère, selon les auteurs du rapport.

« La stabilisation de la situation financière de l’AP impose une action immédiate de la communauté des bailleurs de fonds », a déclaré Mariam Sherman, directrice de la Banque mondiale pour la Cisjordanie et Gaza.

« Mais il y a beaucoup d’énergie et d’ingéniosité dans le secteur privé palestinien, qui reste le moyen le plus sûr sur le long terme pour sortir de la crise et connaître une croissance économique durable. »

« Libérer le potentiel des entreprises palestiniennes est possible si Israël et l’Autorité palestinienne prennent des mesures concrètes pour égaliser les chances pour les entrepreneurs. »

15 mars 2012 - Ma’an News - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.net