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Nasrallah : "C’est celui qui nous accuse qui a tué le martyr Hariri"

samedi 13 novembre 2010 - 08h:28

Al-Manar

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Dans son discours prononcé Jeudi soir à l’occasion de la « Journée du martyr », le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a accusé ceux qui veulent accuser le Hezbollah d’avoir eux mêmes tué l’ancien Premier ministre Rafic Hariri.

Selon lui, cette accusation s’inscrit dans le cadre d’un complot américain contre le Liban, jusque là de cinq étapes "qui vise à détruire la résistance et la coexistence libanaise, et ce au service des intérêts israéliens", signalant que l’acte d’accusation du TSL est la dernière !

"La première étape est l’adoption de la résolution 1559 qui a voulu placer le Hezbollah en confrontation avec la communauté internationale. La seconde commence avec l’assassinat de Rafic Hariri et la volonté d’appâter le Hezbollah en lui faisant miroiter les avantages du pouvoir pour le pousser à renoncer à ses armes. La troisième a été la guerre de juillet 2006. La quatrième s’est illustré par les décisions du gouvernement prises le 5 mai 2008 avec l’aval des États-Unis et, enfin, la cinquième qui se traduit par l’acte d’accusation du TSL", a-t-il dit.

Sayyed Hassan Nasrallah a passé en revue chacune de ces étapes et montré comment la communauté internationale et plus particulièrement les États-Unis "n’ont pas compris le Hezbollah et se sont trompés", laissant ce dernier "remporter la victoire". Il a assuré en conclusion que la résistance "gagnera cette fois encore".

A ce titre, Sayyed Nasrallah a affirmé que nul ne doit se tromper et croire que la résistance se laissera accuser : "Ceux qui croient que la résistance acceptera l’accusation de l’un des siens se trompent, quelles que soient les pressions exercées. Ceux qui croient que la résistance acceptera l’arrestation de l’un de ses moujahidines se trompent et la main qui se portera contre lui sera coupée. Ceux qui croient que la résistance ne se défendra pas contre toute accusation se trompent. Elle le fera si elle est agressée de la manière qu’elle choisira et en accord avec ses alliés. Ceux qui croient que la menace d’une guerre israélienne effrayera la résistance se trompent. Celle-ci attend ce jour pour réaliser sa grande victoire" a-t-il martelé .

Les principales idées de son discours :

"Lorsque le prince des moudjahidines Ahmad Qassir, qui avait seulement 18 ans en 1982, a pris d’assaut le centre du commandement militaire israélien à Tyr, tuant 140 militaires et provoquant de lourdes pertes dans les rangs de l’ennemi, une nouvelle époque d’opérations martyres est née .

Nous avons choisi cette journée pour commémorer tous nos martyrs, tous nos dirigeants martyrs, tous nos hommes, nos femmes et nos enfants qui ont été tués dans les champs de bataille et dans les massacres.

C’est la journée de la commémoration du dernier martyr Mahdi Mohamad Herz qui a succombé récemment lors du démantèlement de mines israéliennes dans le sud du pays.
Nous devons parler en cette journée de leurs exploits, de la liberté et de l’indépendance qu’ils nous ont assurées. Je parlerai de leur cause, de leur résistance et des échéances auxquelles la résistance fait face en cette époque. (...)

Nous sommes actuellement aux confins d’une phase très sensible qui frappe la résistance, le pays et la région. Nous sommes concernés pour sauvegarder la résistance et l’avenir du pays, et c’est un devoir national qui incombe à tous.

Le Liban fait face à un nouvel épisode venant de l’extérieur, et la résistance s’apprête à une nouvelle confrontation.

Selon ma propre lecture de la situation, nous avons traversé cinq étapes d’agressions contre la résistance.
Je m’arrête sur les livres occidentaux publiés dernièrement et dont nous avons lus des extraits dans la presse

(...). Ceux de Tony Blair et de George Bush sont les plus importants, parce qu’ils ont un aspect juridique et sont sous forme d’aveux. Certes, le livre français ( Dans le secret des présidents) est aussi important.

Je voudrais d’abord souligner l’ampleur de la rancune et de la sauvagerie qui ont caractérisé la pensée de Bush et de Blair. Ce dernier ne parlait pas par exemple du renversement du régime syrien mais de la destruction de l’Etat syrien. En Irak, nous avons assisté à la destruction du pays et non à un changement du régime politique. Ils ont détruit l’armée irakienne et toutes les institutions, aujourd’hui, les Irakiens doivent reconstruire leur pays à tous les niveaux.
Pour eux, l’objectif est de détruire l’Irak, l’Iran, l’Afghanistan et tous les autres pays, pour servir les intérêts d’Israël.

Parlons maintenant de la résistance et des dangers qu’elle a confrontés, après sa victoire en 2000. A cette date, nous sommes entrés dans une nouvelle phase.
Le premier épisode est celui de la confrontation avec la Communauté internationale. La résolution 1559 était la première procédure. Sylvan Shalom, l’ancien ministre israélien des Affaires étrangères, dit avoir entrepris une tournée autour du monde pour convaincre les présidents des pays d’adopter cette résolution. Il voulait confronter la résistance libanaise à toute la communauté internationale. Ces efforts israéliens ont coïncidé avec une réunion entre Jacques Chirac et George Bush qui se sont mis d’accord sur le contenu de la résolution 1559. Donc, il s’agit d’une résolution américano-française. Sachant qu’avant la publication de la 1559, la résistance ne faisait pas partie de la formule politique interne libanaise.

Pour Chirac, la priorité était de chasser les troupes syriennes du Liban. Mais pour Bush, il fallait en finir avec la résistance.

Hier, Sylvan Shalom a dit que l’acte d’accusation conduira à la mise en ?uvre de la résolution 1559. Certes, il a tort.

Peut être croyait-il que toutes les pressions et intimidations pousseront la résistance à se plier à la volonté de la communauté internationale ? Ce ne sont que de mauvaises estimations.

Quant au 2ème épisode : c’est celui de l’assassinat du président martyr Rafic Hariri qui a eu l’effet d’un séisme au Liban. A la suite du retrait de la Syrie , il fallait reconstruire le pays selon la vision américaine. Ce retrait visait à frapper la résistance. En effet, ce que la presse a publié sur la teneur des rencontres entre l’ambassadeur français et moi était correct. L’administration de Chirac prévoyait d’amener la résistance et le Hezbollah au pouvoir. Chirac avait dit à un chef d’Etat de la région qu’il était d’accord avec Bush pour mettre fin à la résistance, à la différence que Bush voulait le faire par la force, alors que lui, par les méthodes plus douces.

Selon ce dernier, le fait de permettre au Hezbollah d’accéder au pouvoir le poussera à renoncer sans tarder à ses armes qui se transformeront en un lourd fardeau.

Chirac n’avait que le délai d’un an pour tenter avec ses amis au Liban (pour ne pas utiliser une autre appellation) de réaliser le projet du nouveau Moyen Orient. On nous a alors ouvert toutes les portes du pouvoir, et aucun parti n’a reçu d’offres aussi alléchantes que le nôtre.

Il y a deux jours, certains dirigeants du 14 mars ont accusé le général Michel Aoun d’avoir parlé du système des trois tiers, qui départage le pouvoir en trois, entre sunnites, chiites, et chrétiens. Mais en réalité, ce sont les Français qui ont les premiers proposé aux Iraniens à Téhéran de revoir l’accord de Taëf et de rédiger un nouvel accord sur la coexistence au Liban, prétendant que celui de Taëf est très ancien et date de vingt ans.

Qui vient de parler récemment d’un nouvel accord au Liban soutenu par cinq pays arabes ? C’est Kouchner. Pourquoi les défenseurs de l’accord de Taëf sont-ils restés la bouche cousue ? Pis encore, il y a quelques semaines, un député prometteur des forces du 14 mars a parlé d’un nouveau régime politique fondé sur le fédéralisme au Liban. Où sont les dirigeants du 14 mars ? Pourquoi ne disent-ils rien ?

Pourquoi ont-ils proposé l’idée des trois tiers ? Pour ouvrir l’appétit des chiites pour le pouvoir. Mais quel en est le prix en contrepartie ? Abandonner le conflit arabo-israélien. Je vous le dis franchement, si on ouvre les portes de Haret Hreik devant les Américains, ces derniers n’iront plus ailleurs et renonceront à toutes leurs visites actuelles ! La pensée pragmatique américaine leur permet de changer le fusil d’épaule facilement.
Si nous acceptons les concessions, les Américains seront prêts à signer des accords même avec les mouvements islamiques.

Mais, vous nous avez mal compris. Vous avez cru que nous aspirons au pouvoir et que la résistance est prête à renoncer à sa cause et à sa dignité. Nous ne vendons pas nos martyrs même en contrepartie du pouvoir entier, et comment du tiers du pouvoir. Il est de notre devoir de préserver notre résistance. Tous vos efforts se sont avérés vains.

Même des forces locales nous ont proposé le pouvoir ; je vous rappelle à cet égard les louanges que certaines forces du 14 mars n’ont pas tari sur la résistance et son éthique. Mais celles-ci nous faisaient des compliments pour nous tuer ensuite.

Le 3ème épisode fut celui de la guerre. Sur le plan américain, il fallait que le nouveau Moyen Orient voie le jour, parce qu’ils se préparaient aux élections partielles.

Sachez que les Américains veulent résoudre le problème d’Israël et non celui du Liban. Nous devons toujours nous rappeler, nous autres arabes, que pour les Etats-Unis, ce sont la survie et la domination d’Israël qui comptent.

Le colonel libanais Raymond Eddé avait envoyé une lettre à Kissinger le 14/06/1976, et sa teneur fut publiée par le quotidien An Nahar. Eddé accuse les Américains de vouloir détruire le pays. J’espère que les chrétiens et les jeunes du 14 mars vont bien entendre les propos de Kissinger.

Ce dernier lui a répondu :

« Il est vrai que je pense créer de petits Etats pareils à Israël, après mon échec de convaincre les pays arabes de signer la paix avec Israël, et il est vrai que les événements sanglants que nous avons provoqués au Liban (Voyez c’est un aveu que ce sont les Américains qui ont provoqué la guerre civile au Liban) nous ont permis de trouver un terrain propice pour ébranler la formule de la coexistence et porter atteinte au seul régime démocratique de la région.

(Voyez, pour lui, le Liban est un lourd fardeau pour l’Occident à cause des idées libres qui émanent de lui).
«  Je veux établir un nouveau régime au Liban. Il faut mettre à l’écart le régime libanais pour permettre d’aboutir à la paix dans la région. ... la guerre ne s’arrêtera pas tant que la sécurité d’Israël est menacée, parce que tout ce qui se passe dans la région est soumis à cette logique. Ma fidélité à Israël équivaut à ma fidélité à mon épouse et à mon pays natal.

« Nous avons toujours comploté contre les pays de la région mais nous avons échoué à cause de la résistance. Le Liban est un pays idéal pour mettre en ?uvre les complots. Je ne m’attendais pas à ce niveau de réussite, les différends entre les Libanais nous assurent toujours la réalisation complète de nos projets. »

Il faut que tout Libanais lise cette lettre. Tous ceux qui ont suivi les Américains depuis des décennies ont connu le même sort. Rien n’importe aux Etats-Unis autre que la sécurité d’Israël.

Après l’échec des tentatives d’amener la résistance au pouvoir, et vu l’urgence de créer le nouveau Moyen Orient, la décision de la guerre a été prise. Bush s’attendait à l’élimination du Hezbollah en une semaine, et c’est logique, vu l’ampleur des frappes (...) Mais ce ne fut pas le cas. Bush a exprimé sa déception et imputé la responsabilité à l’action militaire israélienne.

Malgré cela, Bush a exigé des Israéliens la poursuite de la guerre mais les Israéliens ont échoué. Ce qui a mis fin à la guerre ce sont les combattants et leur bravoure, non pas les traitres.

Bush a décidé de recourir à l’ONU pour sauver Israël. Les forces du 14 mars acceptent-elles ces propos américains ? Acceptent-elles de savoir que cette politique visait à sauver Israël ?

En tout cas, Bush avait raison, parce que si la guerre s’était poursuivie, les conséquences auraient été imprévisibles pour eux.

Donc, Bush n’était soucieux ni des Libanais ni des enfants massacrés, mais il soutenait Israël. Tout le monde a critiqué Israël, seuls les Etats-Unis ont cherché à le sauver de l’isolement. Il a prétendu aussi avoir voulu sauver le gouvernement Siniora. Là dessus, c’est un menteur et fils de menteur.

Il était encore à la Maison Blanche lors des incidents du 7 mai. Qu’a donc fait l’administration de Bush alors ? Elle n’a pas bronché...

Là dessus, certaines questions s’imposent : Certaines forces politiques locales n’ont-elles pas exigé la guerre contre la résistance au Liban ? Certains dirigeants n’ont-ils pas demandé de prolonger la guerre pour mettre fin à la résistance ? Bien sûr que oui.

Les Français ont eux mêmes contacté le responsable des relations internationales du Hezbollah pour lui dire que toute la Communauté internationale ainsi qu’Israël étaient d’accord pour arrêter la guerre, et que seulement le gouvernement libanais était contre. Tout est enregistré dans les archives du gouvernement.

Faut-il garder ce dossier fermé ? Les familles des martyrs n’ont-elles pas le droit d’exiger la vérité et la justice pour juger les responsables ?
Là encore, sachez que vous avez fait de fausses estimations sur la force et la ténacité de notre résistance. Vous avez eu tort dans vos estimations sur notre capacité à supporter les souffrances.

Le 4ème épisode : celui du 5 mai. Les décisions prises par les Etats-Unis dans le but de créer les conflits entre la résistance et l’armée et de semer la division sunnite-chiite ont été vouées à l’échec. Vous avez toujours eu tort dans les estimations à ce sujet.

Le 5ème épisode : celui du Tribunal International et l’acte d’accusation, dans le but de mettre de nouveau la résistance face à la communauté internationale. c’est un retour à la case départ.

Comme les accusations de la Syrie n’ont pas tenu, les Etats-Unis cherchent à accuser des jeunes chiites dans le meurtre d’un dirigeant sunnite. Une fois l’acte d’accusation publié, le gouvernement libanais enverrait alors l’armée et les forces de sécurité pour rechercher les accusés, ce qui déclenchera des confrontations. Pour les Etats-Unis, l’important est l’intérêt d’Israël, peu leur importe le Liban. Il s ?agit donc de porter atteinte à la popularité de cette résistance pour la sommer ensuite à la capitulation et par conséquent pour faciliter son élimination.

Il semble qu’il y a eu ici encore de mauvaises estimations. Ils croient que si l’on accuse le Hezbollah, lui qui est soucieux de sa réputation et de son image, il succombera immédiatement. Ils veulent conduire la résistance à la guillotine en accusant au début quelques uns de ses membres.

La résistance a fait savoir sa position, elle n’acceptera pas qu’un des siens soit accusé, et toutes les forces qui soutiennent la résistance et celles de l’opposition sont toutes soudées.

Face à la crise politique croissante, le roi de l’Arabie Saoudite Abdallah a pris une bonne initiative en partant pour la Syrie puis au Liban, et en tenant un sommet tripartite. Le Liban vit toujours dans un climat tendu, mais nous ne sommes pas les responsables. Je vous dis que les efforts syro-saoudiens sont très sérieux et nous avons de réels espoirs quant à leur prochaine réussite. Toute conclusion qui sera acceptée par les Libanais, sera surement saluée et soutenue par l’Iran.

Toutefois, lorsque certaines directions politiques libanaises ont senti le sérieux des efforts saoudiens visant à aboutir à une solution radicale pour le Liban en vue de le sauver, elles se sont soulevées et demandé l’aide urgente des Américains, qui d’ailleurs, ont d’autres préoccupations. Ces forces ont demandé l’aide aussi de certains pays arabes. En cas de résolution de ce problème, tous leurs rêves s’écrouleront, comme ceux de voir l’armée et la résistance s’entretuer, ou encore de voir éclater un conflit sunnite-chiite. Elles survivent grâce aux conflits, et pour cette raison, elles ont demandé l’aide extérieure.

Les Etats-Unis ont fait pression sur les Libanais. Il est clair que les Américains et les Israéliens s’ingèrent dans le dossier du TSL. En Israël, les noms des membres du Hezbollah qui seront accusés et les intimidations de guerre occupent la une des infos.

Face à ce qui précède, nous affirmons que :

- Celui qui se figure que la résistance acceptera de livrer quelques uns de ses membres au TSL a tort. Aucun membre du Hezbollah ne sera arrêté. La main qui se tendra aux membres de la résistance sera coupée. La résistance se défendra convenablement avec l’appui de tous ses alliés.

- Celui qui essaie de nous faire peur de l’imminence d’une guerre a tort. Celui qui nous parle de la guerre nous annonce en réalité une bonne nouvelle au lieu de nous intimider ! Nous attendons ce jour, qu’il soit inhérent à l’acte d’accusation ou sans acte d’accusation. Nous sommes prêts à toute guerre israélienne, et Inchallah, nous réaliserons la plus grande victoire.

- Celui qui mise de nouveau sur les Américains a tort. Ils ne peuvent vous présenter quoi que ce soit. Ces Américains, quand ils étaient au summum de leurs forces, vous ont abandonnés et vous ont trahis. Aujourd’hui, leur force s’amoindrit de plus en plus. Ils sont perdus, égarés, ils ne savent pas ce qu’ils doivent vous présenter.

Vous avez raté toutes les occasions pour régler la situation, mais il vous en reste une seule : Nous vous avons demandé de juger les faux témoins, mais au lieu de les juger vous les protéger. Celui qui cherche la vérité juge les faux témoins et ceux qui les ont fabriqués.

Pourquoi la justice ne s’est-elle pas mobilisée pour l’instant ? Nous vous avons demandé de faire une enquête, mais vous n’avez rien fait. En réalité, certains craignent que l’ouverture de ce dossier ne mène à de grands noms et ne crée de scandale. Vous protégez les faux témoins pour protéger ceux qui les ont fabriqués.

Une véritable occasion se présente devant les Libanais pour sauver le Liban des complots américains et israéliens et de leurs complices au Liban. Il faut profiter des efforts syro-saoudiens.

Les Libanais doivent choisir entre deux options : coopérer avec la Syrie et l’Arabie saoudite, ou aller du côté des Américains. Je vous assure que nous n’avons pas peur, nous ne sommes pas accusés.

C’est celui qui nous accuse qui a commis ce meurtre.

Nous sommes sortis victorieux de toutes les étapes précédentes. Inchallah nous ferons de même en cette cinquième, et nous vaincrons ce grand complot.

En ce 11-11, journée du martyr, nous sommes engagés à persévérer sur la voie des martyrs .

Tant qu’Israël existe, nous n’allons pas capituler.
Nous continuerons sur la voie de la résistance pour réaliser un de ces deux exploits : soit la victoire, soit le martyre.

12 novembre 2010 - Al-Manar


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