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Rompre le blocus de Gaza

lundi 23 août 2010 - 06h:12

Al Oufok

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Les quelque cinquante femmes qui vont embarquer souhaitent briser le blocus israélien...

C’est pour dimanche. Le comité organisateur de la « flottille des femmes » a annoncé ce jeudi que le bateau d’aide humanitaire, qui doit briser par la mer le blocus israélien de la bande de Gaza, quittera dimanche le Liban pour Chypre.

ça c’était avant ceci :

Chypre n’autorisera pas le navire libanais à appareiller pour Gaza

21 août 2010 - 16 h 37
Ma’an - Bethléhem

Chypre n’autorisera pas un navire libanais avec à bord des femmes militantes et de l’aide pour Gaza à appareiller depuis ses ports, indiquait la police de l’île vendredi, (Reuters).

Pour les organisateurs, le navire, le Mariam, devait prendre la mer depuis le Liban pour Chypre dimanche, malgré l’insistance d’Israël de ne pas le laisser accoster dans le port de Gaza.

Selon des infos Reuters ultérieures, les femmes vont rechercher des routes alternatives dans la région, Samar Al-Hajj disant « Nous n’abandonnerons pas facilement ».

Israël maintient qu’il n’autorisera aucun navire à briser son blocus naval de l’enclave côtière, malgré les tentatives renouvelées d’envoyer des flottilles à Gaza après le raid meurtrier d’Israël contre la flottille de six navires dans les eaux internationales le 31 mai dernier, raid qui a tué huit ressortissants turcs et un autre ayant la double nationalité états-unienne/turque.

« Notre position est claire. L’arrivée et le départ de navires venant de Gaza ou s’y rendant via Chypre est interdite, et nous appliquerons cette décision, » déclarait à Reuters le porte-parole de la police chypriote, Michalis Katsounotos.

Pendant ce temps, l’ambassadrice d’Israël aux Nations unies, Gabriela Shalev, remettait une lettre au secrétaire général Ban Ki-moon et à l’ambassadeur Vitali Churkin, président du Conseil de sécurité pour le mois d’août, alléguant que ceux qui étaient à bord du Mariam étaient « des personnes suspectées de liens avec l’organisation terroriste du Hezbollah ».

Voici l’article antérieurement publié

Des religieuses, des intellectuelles et une femme enceinte

Le bateau, qui bat pavillon bolivien, « partira pour Chypre dimanche à 22 heures locales (minuit lundi matin, heure française) du port de Tripoli », a indiqué à la presse Samar el-Hajj, l’organisatrice de l’expédition. Baptisé « Mariam » en l’honneur de la Vierge Marie, le cargo chargé de médicaments et d’instruments médicaux est actuellement amarré au port de Tripoli, dans le Nord du Liban, et ne doit transporter que des femmes, de divers pays et religions.

A son bord, un groupe de religieuses américaines, des médecins, des avocats, des militantes, des journalistes, la chanteuse libanaise May Hariri, et même une femme enceinte. Cette dernière a décidé de participer à la « flottille des femmes » car elle considère que le blocus est injuste : « Ces gens ont besoin d’aide », selon elle.

Ces quelque 50 femmes (dont 30 Libanaises) ont toutes pris le nom du bateau pour identité, et se reconnaissent par le numéro qui y est accolé, « pour éviter de subir les pressions des ambassades », indique Samar el-Hajj, l’une des organisatrices.

« Aucun rapport avec le Hezbollah »

« Nous sommes des femmes indépendantes désireuses de briser le blocus de Gaza », avait auparavant expliqué Samar el-Hajj, notant que ces militantes n’étaient affiliées à aucun mouvement. « Cela n’a aucun rapport avec le Hezbollah », le parti chiite libanais. C’est Free Gaza (une coalition d’organisations pro-palestiniennes et déjà organisatrice de la « flottille de la liberté », cible d’un arraisonnement israélien sanglant le 31 mai dernier) qui est en charge de la logistique du projet.

Le mouvement, soutenu par des personnalités dont le prix Nobel de la paix 1976 ou l’intellectuel juif américain Noam Chomsky, est accusé par Israël d’accueillir des éléments favorables au Hamas et d’autres islamistes représentant une menace pour sa sécurité. De plus, si Samar Al-Hajj affirme que la « flottille des femmes » est purement humanitaire, Israël ne voit pas d’un bon ?il le départ du bateau du Liban, pays avec lequel il est techniquement en état de guerre, et craint que le Mariam ne transporte en fait des armes pour Gaza.

Départ repoussé

Ainsi, alors que l’équipage du Mariam avait espéré partir il y a plusieurs semaines, son départ a été repoussé : l’Etat hébreu a lancé une mission diplomatique au Liban pour empêcher la mission. Malgré tout, le gouvernement libanais a donné son autorisation pour que le bateau rejoigne Chypre, la première étape de son périple, tout en se déchargeant de toute responsabilité, a rapporté mardi le Guardian.

« L’ambassadeur de Chypre à Beyrouth a tenté de nous convaincre de ne pas y aller en affirmant que son pays n’allait pas nous donner l’autorisation pour nous diriger vers la bande de Gaza », a expliqué Samar el-Hajj à l’AFP, ajoutant « mais nous insistons : nous n’avons pas d’armes et nous irons à Gaza », sans pour autant préciser comment les militantes comptaient s’y prendre.

Israël utilisera les « mesures nécessaires » pour les arrêter

L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Gabriela Shalev, a en effet averti que Israël se réserve le droit d’utiliser les « mesures nécessaires » en conformité avec le droit international pour arrêter le navire. Les participantes connaissent bien les dangers de ce type de périple, et Samar Al-Haj leur a rappelé qu’une confrontation était très possible. Elle leur recommandé de faire « des analyses de sang », au cas où le bateau serait attaqué et où certaines passagères auraient « besoin d’une transfusion sanguine ».

Elle a ajouté que les organisateurs allaient tout faire pour ne pas provoquer Israël et montrer qu’ils sont totalement pacifiques. « Nous n’allons même pas porter des couteaux de cuisine », dit-elle. L’une des passagères a affirmé qu’en cas d’assaut militaire israélien, elles « ne prévoient pas de se battre ou d’attaquer », mais ne quitteront pas le navire. Plus facile à dire qu’à faire.

Photo : L’organisatrice de la « flottille des femmes », Samar al-Hajj, annonce à la presse le départ prochain du Mariam, qui doit briser le blocus israélien de la bande Gaza, dans le port de Tripoli, au Liban, le 19 août 2010. Hussein Malla/AP/SIPA

(Avec les agences de presse - Jeudi 19 août 2010)

Jeudi 19 août 2010 - Sources : http://www.aloufok.net/spip.php?art...

et

http://www.maannews.net/eng/ViewDet... traduit par info-palestine.net


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