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Apartheid en Israël

mercredi 31 mars 2010 - 05h:40

Jaume Saladrigas
La vanguardia (Esp)

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Quiconque a vécu dans l’Afrique du Sud de l’apartheid et voyage aujourd’hui en Israël observera des choses désagréablement familières.

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Carlos Latuff

Il est courant de lire des articles sur le malaise que ressentent les politiques Israéliens devant l’actuel climat d’antisémitisme qui, selon eux, s’est installé en Espagne. Par antisémitisme, certains entendent les opinions opposées ou qui interrogent les actions de l’actuelle administration israélienne. L’État hébreu est celui de l’apartheid, entend-on souvent. Pourquoi les autorités israéliennes s’indignent-elles chaque fois que quelqu’un en vient à faire des comparaisons avec l’ancien système d’apartheid en Afrique su Sud ? Et dites-moi en quoi est-il antisémite de dire quelque chose de ce genre ?

Dans les années 1950, DF Malan, premier ministre d’Afrique du Sud, créa un système de lois qui rappelaient celles de Nuremberg, à l’époque d’Hitler : la loi sur l’état civil qui classait la population en fonction de la race. Des lois qui interdisaient les relations sexuelles ou matrimoniales entre personnes de races différentes. Des lois qui excluaient les noirs du monde du travail blanc.

Les origines de l’antisémitisme des Afrikaners remonte à une décennie avant 1948,année qui vit le Parti Nationaliste remporter pour la première fois des élections législatives. DF Malan avait déclaré son opposition à l’acceptation par l’Afrique du Sud de réfugiés Juifs supplémentaires venant d’Allemagne. A cette fin, il proposa des lois anti-immigration. Dans un discours au parlement, il défendit ainsi sa position : "On m’accuse souvent de discrimination envers les Juifs pour le simple fait d’être Juifs. Je vous dis en toute sincérité que c’est le cas ; je les discrimine parce qu’ils sont Juifs."

La présence de communautés juives en Afrique du Sud est antérieure aux événements de la seconde guerre mondiale. Au 19ème siècle, arrivèrent des familles entières ou ce qui restait de familles décimées qui fuyaient les pogroms en Lituanie et en Lettonie. Avec Staline, les persécutions contre les Juifs s’accentuèrent, ce qui provoqua une deuxième vague de réfugiés vers l’Afrique du Sud. Avec la découverte en 1860 des riches gisements de diamants de Kimberly et l’enrichissement notable de certains membres de la communauté juive, l’antisémitisme s’accrut. Les préjugés, les clichés : "le Juif est avare" étaient déjà à l’époque très répandus. La guerre anglo-boer à la fin du 19ème siècle servit aussi d’argument à des politiciens mal intentionnés. Ces derniers ne tardèrent pas à accuser les Juifs de s’enrichir aux dépens des perdants [les Boers].

Hendrik Verwoerd, rédacteur en chef de l’influent journal Die Transvaler et fondateur du mouvement Apartheid, soutenait que les Juifs en Afrique du Sud et dans le monde poursuivaient le même objectif : contrôler l’ensemble de l’économie. Les outils de communication (presse et radio) entre les mains de l’appareil du parti Nationaliste ne rataient aucune occasion de lancer une campagne antisémite.

Il faut se souvenir que les Afrikaners s’étaient montrés favorables à la cause d’Hitler tandis que les Sudafricains d’origine anglaise - dont étaient issus presque tous les membres du gouvernement - soutenaient le camp allié.

Don Krausz, survivant de l’holocauste (sa famille a eu moins de chance) et président de l’association des survivants de l’holocauste en Afrique du Sud, le rappelle bien : "Les Afrikaners, et en particulier les adhérents ou sympathisants du Parti Nationaliste, nous haïssaient. La presse afrikaans était un calque du journal hitlérien "Der Stürmer". Les Juifs vivaient dans une anxiété constante sous la menace des Afrikaners.
A Potschefstroom, d’où est ma femme, les milices des Chemises Grises jetaient des pierres sur les magasins juifs. Ou pire encore, ils y mettaient le feu ou les faisaient exploser. Ces gens là seront au pouvoir en 1948. Peu de ministres n’avaient pas la nostalgie du IIIème Reich et du nazisme."

Après la guerre, le Parti nationaliste remporta les élections de 1948 et lança un vaste processus de transformation politique. Peu importaient les différends avec les anglophones (représentés par le Parti de l’Unité et le Parti Progressiste ; l’opposition). Ensemble, il s’agit maintenant de construire une société nouvelle. L’apartheid est l’affaire de tous. La même année, le parlement, avec l’appui de tous les partis, opposition comprise, approuvait un nouveau système de lois pour l’Afrique du Sud. Un Ordre Nouveau : l’apartheid. La communauté juive d’Afrique du Sud n’avait rien à craindre. Le train de nouvelles lois ségrégationnistes ne touchait pas aux Juifs.
Il s’agissait de créer un État dans lequel il serait possible de construire deux sociétés distinctes et différentes entre elles : les blancs d’un côté, les noirs et le reste des communautés non blanches de l’autre (à l’époque l’Afrique du Sud avait un déficit important en matière de population d’origine européenne). Et eux, les Juifs, étaient blancs.

Que s’était-il passé ? Qu’est-ce qui avait changé entre les Afrikaners et la communauté juive ? En 1961, le Parti nationaliste obtint l’approbation majoritaire au parlement d’un nouveau statut et de la décision de proclamer la république. Ce changement avait contrarié le Royaume Uni qui n’y pouvait cependant pas grand chose. Sauf exercer une pression maximum pour expulser l’Afrique du Sud du Commonwealth britannique, ce qui se produisit effectivement.

Les blancs d’Afrique du Sud - qu’ils soient Boers ou d’origine anglo-saxonne - et Israël s’étaient toujours vues comme deux nations authentiquement démocratiques et soucieuses de défendre les valeurs occidentales dans un environnement le plus souvent hostile. En conséquence elles exigeaient le respect mutuel.

L’Afrique du Sud percevait sa destinée somme quelque chose de très proche de celle d’Israël. "Les Israéliens sont une minorité qui vit entourée de 200 millions de fanatiques musulmans qui, en outre, reçoivent l’appui de pays communistes. Un îlot de gens civilisés entourés de 200 millions d’Arabes barbares et sauvages.
Quant aux Afrikaners, 5 millions de personnes au milieu de centaines de millions de noirs aidés par les communistes," avait déclaré en une occasion John Vorster dont les propos seront répétés des années plus tard par le premier ministre PW Botha.

Pendant la deuxième guerre mondiale, le futur premier ministre d’Afrique du Sud, John Vorster, fut interné dans un camp de concentration allié. Vorster était un admirateur fervent des nazis, chose qui ne cadrait pas bien avec un pays comme l’Union Sud Africaine qui était en guerre aux côtés des alliés. Trois décennies plus tard, en 1976, il se rendait à Jérusalem. en qualité de premier ministre cette fois. Le gouvernement de Yitzhak Rabin, Menahem Begin et le légendaire général Moshe Dayan ne tarissaient pas d’éloges à l’égard de leur hôte.

Israël et l’Afrique du Sud oublièrent leurs divergences idéologiques du passé et inaugurèrent une relation cordiale et très fructueuse. A l’époque Israël et l’Afrique du Sud ont travaillé à des projets en vue de développer des technologies militaires de très haut niveau. Israël apportait à l’Afrique du Sud une aide militaire dans le conflit contre l’Angola. L’ennemi à combattre était le communisme.

Dans les années 1970 et 1980, quand la communauté internationale, sous la pression d’organismes comme l’ONU, décida d’imposer des sanctions économiques à Pretoria, PW Botha, le premier ministre du pays, durcit encore plus l’apartheid et en conséquence, l’Afrique du Sud s’enfonça dans une spirale de l’horreur. Les manifestations, les révoltes, les arrestations, les exécutions et les assassinats politiques firent parti du quotidien. Les grandes multinationales étrangères choisirent de quitter l’Afrique du Sud. L’occident tourna le dos à l’Afrique du Sud. Rien de tout cela n’ébranla le gouvernement. Dans le même temps, les passeports sud africains ne permettaient plus de voyager à l’étranger, sauf en Israël, l’ami fidèle.

Alon Liel, ex ambassadeur israélien à Prétoria, a déclaré dans une interview que ce fut précisément l’État d’Israël qui assuma la responsabilité d’aider l’Afrique du Sud à se doter du potentiel militaire nécessaire (le plus important du continent). L’Afrique du Sud avec ses énormes réserves de trésorerie issues de sa puissante industrie minière, put financer divers programmes de développement technologique en Israël et, en contrepartie, des scientifiques Israéliens apportèrent leur savoir faire à l’Afrique du Sud.

C’est ainsi, par exemple, que ces deux pays obtinrent la technologie essentielle pour développer leur arsenal nucléaire. Peu de gens en étaient informés. Du côté israélien, Shimon Peres et Rabin le savaient (mais ils essayaient de le cacher). Ces deux hommes, avant d’être des politiciens, faisaient partie de l’équipe de techniciens militaires qui travaillait avec le gouvernement de Prétoria.

Antérieurement à la mise en place d’obstacles aux frontières, de checkpoints et autres dispositifs pour contrôler la population palestinienne qui entrait et sortait quotidiennement d’Israël, des spécialistes de la sécurité anti terroriste Sudafricains apportèrent une aide logistique à leurs coreligionnaires Israéliens. La même chose s’est produite avec la construction de ce qui est peut-être le plus important symbole de la répression et de la ségrégation raciale en Israël : le Mur. La gigantesque clôture de béton et d’acier qui serpente autour d’un périmètre qui ne cesse de s’agrandir.

Vers 1986, sous la pression de la situation internationale, des sanctions économiques, des résolutions successives de l’ONU condamnant à chaque fois l’apartheid, Israël décida de prendre ses distances avec le régime de Prétoria. Cette évolution des relations avec l’Afrique du Sud préoccupa les responsables de l’appareil sécuritaire en Israël. "Qui aurait pu penser ? Est-ce que nous sommes tous soudain devenus fous ? Comment allons-nous faire sans l’assistance militaire de l’Afrique du Sud ? Que va devenir notre industrie aéronautique ? Nous ne pourrons pas survivre sans son soutien. N’oubliez pas que les Sudafricains, depuis les années 1970 n’ont cessé de nous aider et sont nos meilleurs clients."

Aujourd’hui, quand on évoque des personnalités juives sudafricaines, les noms qui nous viennent à l’esprit sont ceux d’Helen Suzman, une éminente militante anti apartheid ou celui de Nadine Gordimer, prix Nobel de littérature. Et peut-être aussi celui de Johnny Clegg, musicien de rock célèbre dans les années 1980. Tous trois s’opposèrent à l’apartheid. Rares sont cependant ceux qui connaissent le nom de Percy Yutar.

Yutar appartenait à l’autre bord. C’était le procureur qui en 1963 a réussi à mettre Nelson Mandela derrière les barreaux. Il avait fait valoir des preuves qui incriminaient apparemment Mandela dans un prétendu sabotage et de vouloir conspirer contre l’État. Mandela purgea une peine de 27 ans et Percy Yutar fut récompensé par le gouvernement avec le poste de procureur général de l’État Libre d’Orange et, peu après, du Transvaal. Pendant des dizaines d’années, la Fédération Sioniste et le Groupe des Députés Juifs d’Afrique du Sud honorèrent des hommes comme Percy Yutar, Juif anti communiste et bon Sudafricain.

Pour Alon Liel, l’image que le monde devait avoir (et continuer à avoir) des Juifs d’Afrique du Sud est le modèle classique des militants contre l’apartheid. Les Juifs déploraient dans leur majorité le racisme mais insuffisamment. C’est que ce système leur apportait deux garanties fondamentales : un bon niveau de vie et une vie sans crainte du communisme. Devant les atrocités endurées au quotidien par les noirs et les autres communautés non blanches, les Juifs liés à l’establishment ont détourné le regard. Les choses iront mieux pour nous, disaient-ils, si nous les laissons telles quelles.

"Il faut oublier le passé," recommandait Shimon Peres lors d’un entretien avec un correspondant sudafricain. Shimon Peres parlait en connaissance de cause. Ce n’est pas pour rien qu’il a été ministre de la défense à l’époque de la visite de Vorster à Jérusalem et deux fois premier ministre dans les années 1980, à l’époque précisément où les relations entre l’État hébreu et l’Afrique du Sud blanche étaient au mieux .Peres goûte peu le charabia moraliste. "Je ne regarde jamais en arrière. Le passé ne m’intéresse pas. Je ne peux pas le modifier, à quoi bon m’en préoccuper maintenant ?" Quand on lui demande comment il est possible que deux nations aux idéologies aussi différentes, antagonistes, aient pu s’apporter un soutien mutuel et s’il a douté à l’occasion, il répond : "Toutes les situations ne correspondent pas forcément à un idéal. Toute décision tient compte de deux alternatives imparfaites. Le mouvement noir en Afrique du Sud encensait Arafat depuis des années, et Arafat était notre ennemi chez nous. A la vérité, nous n’avions pas le choix. Nous n’avons cependant jamais cessé de dénoncer l’apartheid. Nous ne l’avons jamais soutenu."

Personne en Israël n’a honte du passé. Le sous directeur général du ministère des affaires étrangères, Gideon Meyer, le justifie ainsi : "Notre handicap majeur a toujours été la sécurité. Aucune nation au monde n’est plus menacée que la nôtre. Il en est ainsi depuis ses tout premiers jours, depuis la naissance de l’État d’Israël. La géopolitique d’Israël en est le résultat."

Quiconque a vécu dans l’Afrique du Sud de l’apartheid et se rend aujourd’hui en Israël observera des choses étrangement familières. Il n’existe certes pas en Israël de pancartes où on annonce aux noirs l’interdiction de ceci ou de cela, "blancs seulement", "non européens seulement". Le fait est que ça revient au même ; en Israël comme en Afrique du Sud par le passé, prévaut un climat de ségrégation raciale. Les Israéliens préfèrent cependant ne pas s’en rendre compte.

Les soldats de l’État hébreu humilient très souvent les Palestiniens qui se présentent aux checkpoints, les postes frontaliers. Les colons s’amusent à tracer des peintures xénophobes sur les humbles demeures des Palestiniens à Hébron. La police de Jérusalem Ouest exerce son autorité de manière routinière, interpelle systématiquement toutes les personnes d’apparence arabe et contrôlent leurs identités. Certaines colonies et communautés juives refusent complètement l’entrée de "leur" zone aux palestiniens. L’argument qui justifie ce refus est l’appartenance à deux mondes culturellement distincts.Le maire d’un de ces hameaux de colons juifs en est venu à proposer que les palestiniens portent un quelconque signe distinctif qui les identifie comme tels. Renversement de la notion de ghetto ? Possible.

Dans les années 1990, des groupes d’extrême droite juifs avaient exigé que les commerçants qui employaient des Palestiniens licencient ces derniers. Ceux qui s’étaient pliés à cette exigence avaient reçu un autocollant où on lisait "nous n’employons pas d’Arabes." Dans les matchs de football qui opposent des équipes israéliennes et palestiniennes, les supporters juifs crient "mort aux Arabes."

Celui qui a le rare honneur (ou selon le cas, tout le contraire) d’être invité à dîner chez une famille juive de la classe moyenne, il se peut qu’avec le dessert - peut-être que c’est l’été et que nous soyons sur la terrasse à profiter du parfum que répandent les citronniers du jardin du voisin - la conversation animée porte sur la cause palestinienne.
Nos amphitryons discutent, tentent de nous convaincre qu’en réalité les Palestiniens ne "méritent" pas d’avoir leur propre État. L’intifada et les attentats suicide justifient mille fois les 37 années d’occupation de leurs terres. Des crimes contre les Palestiniens ? Certainement pas. Les criminels sont les Palestiniens.

Ça rappelle beaucoup les discussions sur les noirs qu’il y a vingt ou trente ans, j’avais avec des gens que je connaissais en Afrique du Sud. Les mêmes clichés, les mêmes préjugés, la même étroitesse d’esprit. On fait régulièrement des enquêtes d’opinion en Israël. Les Israéliens sont une majorité pour penser que les Arabes sont des gens "sales", "primitifs",faisant peu de cas de la vie humaine et d’un naturel violent.

Rehavam Ze’evi, ancien ministre du tourisme sous Sharon, avait proposé l’expulsion de tous les Arabes du territoire juif. Dans le plus pur style de l’apartheid. Même la presse juive l’avait traité de raciste. Ze’evi est mort en 2001, victime d’un attentat terroriste.

La liste d’exemples est longue qui démontre de manière claire qu’Israël, actuellement, continue à se prévaloir de pratiques propres à l’apartheid sud africain. "Il y a toujours eu des fanatiques pour exiger un Grand Israël," explique Krausz, survivant de l’holocauste qui réside à Johannesbourg. "Il y a des types, des tarés, il n’y a pas d’autre mot, qui insistent pour prouver que c’est dans la Bible ; cette terre est à nous, par la volonté divine. C’est du fascisme."

Hirsch Goodman avait décidé d’émigrer en Israël. C’était il y a trente ans, peu après avoir terminé son service militaire (obligatoire en Afrique du Sud). Son fils, après avoir achevé son service dans l’armée israélienne a émigré en Afrique du Sud. "L’armée l’avait envoyé dans les territoires occupés et il dit qu’il n’oubliera jamais ce qu’on l’a obligé à faire," déclare Goodman qui travaillait comme analyste des systèmes de sécurité à l’université de Tel Aviv.

Selon lui, le terme "apartheid" est peut être un peu exagéré. "Si Israël persiste à vouloir se maintenir dans les territoires occupés, sans doute devrons nous accepter ce terme. Nous ne pourrons alors plus parler d’État démocratique. Ce qui arrivera alors seront des formes distinctes de développement et la discrimination systématique dans tous les domaines : éducation, santé, légal. Mais on ne peut pas dire aujourd’hui que nous pratiquons l’apartheid alors que 76 % de la population d’Israël désire sincèrement un accord avec le peuple palestinien. Il est vrai que nous discriminons les Arabes, ceux qui sont venus d’Éthiopie et d’autres, mais ce n’est pas pour autant qu’on peut nous coller l’étiquette de racistes. Je déteste qu’on banalise le mot apartheid. C’est quelque chose de trop affreux."

23 mars 2010 - Cet article peut être consulté ici :
http://www.lavanguardia.es/lectores...
Traduit de l’espagnol par Djazaïri


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