Agressions des forces d’occupation israéliennes contre les Palestiniens et leurs biens dans les territoires palestiniens occupés et maintien du siège contre la bande de Gaza dans la semaine du 5 au 11 mars :

• 5 Palestiniens dont un mineur ont été tués par les FOI, 4 dans la bande de Gaza, et un mineur en Cisjordanie ;
  • l’une des victimes à Gaza a été exécutée extrajudiciairement ;
• 26 Palestiniens dont 6 mineurs et une femme ont été blessés par des tirs israéliens ;
• les avions israéliens ont continué à bombardé la bande de Gaza ;
  • des attaques intensives sur la frontière entre la bande de Gaza et l’Egypte ont obligé les civils à évacuer leurs maisons ;
• les FOI ont mené 40 incursions dans les communautés palestiniennes en Cisjordanie ;
• 54 Palestiniens ont été arrêtés ;
• un autre Palestinien a été arrêté sur un check-point de Cisjordanie ;
• 18 maisons ont été transformées en postes militaires ;
• les FOI ont maintenu le siège sur les TPO et ont isolé la bande de Gaza du monde extérieur ;
• les mesures pour créer une majorité démographique juive à Jérusalem-Est se sont poursuivies ;
• les FOI ont ordonné l’évacuation et la démolition de 129 maisons ;
• 1 000 civils palestiniens sont menacés d’avoir leurs maisons démolies par l’occupant ;
• la municipalité israélienne de Jérusalem a obligé 2 familles à démolir leurs maisons dans Jérusalem ;
• la colonisation de la Cisjordanie s’est poursuivie ainsi que les attaques des colons contre les Palestiniens et leurs biens ;
• les FOI ont confisqué 222 dunums (22,2 hectares) de terre palestinienne à Ramallah et Hébron ;
• les colons ont attaqué des véhicules civils palestiniens sur les routes près de Naplouse.

Des membres de la « Famille » Yassin assis sur les décombres de leurs maisons à Al Zaytoun à l’est de Gaza ville.

Bande de Gaza

• 1,5 million de Palestiniens sont privés de leurs droits, en particulier ceux de se déplacer et de disposer des conditions de vie primaires : se nourrir, se soigner et s’instruire ;
• la majorité de la population n’a pas accès à l’eau potable ;
• des centaines de milliers d’habitants sont victimes de fréquentes coupures de courant qui les affectent grandement ;
• les postes frontière de Rafah et de Beit Hanoun n’ont laissé passer qu’un nombre très restreint de patients ne pouvant pas être soignés sur place et quelques internationaux ;
• des restrictions supplémentaires ont encore été ajoutées aux précédentes concernant l’entrée de diplomates, de journalistes, d’internationaux et d’organisations humanitaires ;
• les bébés prématurés sous incubateurs nécessitant une alimentation électrique permanente sont en permanent danger de mort ;
• le niveau de vie moyen s’est encore détérioré, le chômage et la pauvreté ayant encore augmenté ;
• plus de 900 Gazaouis prisonniers en Israël sont privés de visite depuis juin 2007.

Jeudi 5 mars

 06h30 : depuis la frontière, à la hauteur du camp de réfugiés de Al Mughazi au centre de la bande de Gaza, les FOI (Forces d’Occupation Israéliennes) ouvrent le feu sur un groupe de résistants. Wassim Hassan Mansour, 21 ans, Mohammed ’Eid Saleh Hammad, 27 ans et Ibrahim Hassan Babma, 22 ans sont tués. Un 4ème est blessé.

 15h00 : l’aviation bombarde la frontière égyptienne au sud de Rafah ville. Pas de victimes mais la population qui n’avait pas été avertie est traumatisée.

 20h30 : encore 8 frappes aériennes le long de la frontière au sud de Rafah ville

Samedi 7 mars

 05h50 : selon les enquêteurs du PC HR l’aviation a ciblé un missile sur une voiture qui roulait dans Beit Lahiya au nord ouest de la bande de Gaza. 3 membres des brigades Al Qds - bras armé du Jihad islamique - étaient à bord. Mahmoud Sami Fattouh, 27 ans, est tué sur le coup. Ses 2 autres comapagnons s’en tirent avec des blessures.

 14h20 : l’aviation bombarde la frontière au sud de Rafah. Pas de victimes.

 18h00 : les vedettes garde-côtes tirent sur des bateaux de pêche échoués sur la plage à Rafah. Reem ’Omar Hassouna, 25 ans et son enfant Nivine Yasser Hassouna, 3 ans, sont blessés.

Dimanche 8 mars

 00h55 : l’aviation bombarde la frontière au sud de Rafah, ville et du camp de réfugiés de Yebna. Pas de victimes.

Mardi 10 mars

 15h30 : depuis la frontière à la hauteur du camp de réfugiés de Al Mughazi, les FOI tirent sur des maisons du camp Muhannad Sehi Abu Mandil, 24 ans, est blessé.

 16h40 : les vedettes garde-côtes tirent sur les abords côtiers de Beit Lahiya. Un obus explose à proximité d’un véhicule de la police ; Ahmed Rasmi al-Rafati, 28 ans, Anwar al-Sayed Abu Jalhoum, 26 ans, ’Abdul Qader ’aadel Humaida, 20 ans et Hassan Suleiman Salah, 37 ans, sont plus ou moins sérieusement touchés.

Mercredi 11 mars

 01h00 : l’aviation bombarde la frontière depuis Rafah ville sud jusqu’à la côte. Pas de victimes.

 07h00 : les vedettes tirent sur des bateaux de pêche. Pas de victimes.

Mouvements à Rafah International

Nahal Ouz

al-Mentar (Karni)

Karm Abu Salam

Traduction Bande de Gaza : Jacques Salles, pour Palestine 33

Cisjordanie

1 - incursions dans les zones palestiniennes et agressions contre les civils et leurs biens en Cisjordanie.

Au moins 40 incursions de l’armée d’occupation ont été menées cette semaine dans les communautés palestiniennes de Cisjordanie au cours desquelles 54 civils palestiniens ont été arrêtés. Les FOI ont également transformé 18 maisons en postes militaires et endommagé un certain nombre de maisons.

Ces incursions se déroulent généralement en pleine nuit, souvent l’armée s’infiltre dans les rues en tirant, pénètre de force dans les maisons, les fouille, voire les vandalise, et emmène des Palestiniens, la plupart du temps des jeunes.

Jeudi 5 mars

Incursion dans la région de Naplouse : village de Madama, où les FOI emmènent 10 Palestiniens pour interrogatoire.

Région de Jénine : villages de Qabatya, de Kufor Dan.

Région d’Hébron : villages de Shyoukh (2 arrestations), de Sa’ir (une arrestation), d’al-Zahiriya.

Région de Tulkarem : village de Kufor al-Labad (2 arrestations).

Région de Ramallah : village de Bil’in où des dizaines d’ados et une jeune femme s’étaient rassemblés et lançaient des pierres sur les véhicules de l’occupant. L’armée a tiré sur eux, pas de victimes.

Région de Bethléhem : village d’al-Khader.

Vendredi 6 mars

Jénine : village d’al- ?Araqa où l’armée pénètre en ouvrant le feu, patrouille dans les rues, pas de victimes.

Jéricho : camp de réfugiés d’ ?Aqabet Jaber (une arrestation).

Naplouse : dans la cité, quartier Mount, des enfants se regroupent et lancent des pierres sur les véhicules de l’armée, tirs des soldats, un mineur est blessé d’une balle au pied droit.

Samedi 7 mars

Tubas : l’armée rentre dans la ville, patrouille dans les rues en tirant. Camp d’al-Far’a, idem.

Dimanche 8 mars

Bethléhem : dans la ville (2 arrestations) ; camp de réfugiés d’al- ?Azza (2 arrestations).

Jénine : village de Qabatya, l’armée patrouille et tire dans les rues, pas de victimes ; village de Marka, idem.

Qalqilya : village de Jayyous où des mineurs lancent des pierres sur l’occupant. Aussitôt l’armée tire et lance des grenades lacrymogènes, un jeune Palestinien est blessé par un corps de grenade.

Jérusalem : les FOI et les gardes-frontières pénètrent dans le quartier Beit Hanina dans le nord de Jérusalem. Ils investissent la maison d’un Palestinien qui a été tué le jeudi 5 mars. Ils arrêtent son père, son épouse, son oncle, ses deux frères. Sauf les deux frères, les autres seront libérés plus tard.

Lundi 9 février

Jénine : village d’ ?Aqqaba (une arrestation).

Tubas : village de Tammoun, l’armée patrouille et ouvre le feu dans les rues, la nuit, pas de victimes. Camp de réfugiés d’al-Fara’a, idem.

Mardi 10 mars

Ramallah : villages de Bitounia (une arrestation), de Tumos’iya (2 arrestations), à Bir Zeit et dans le village de Mazra’a.

Tubas : dans la ville, patrouilles et tirs, pas de victimes ; camp de réfugiés d’al-Fara’a, idem.

Tulkarem : camp de réfugiés de Tulkarem (une arrestation), ville de Tulkarem où l’armée investit une bijouterie et confisque trois ordinateurs et des documents.

Bethléhem : village d’al-Doha, l’armée emmène deux Palestiniens pour interrogatoire.

Jénine : villages d’al-Taybeh, de Rummana, d’al-Shuhada Triangle.

Hébron : l’armée entre vers midi et demi dans le village de Beit Ummar au nord de la ville, pénètre dans un certain nombre de maison et en transforme trois en postes militaires où elle restera jusqu’au soir, empêchant leurs habitants de se déplacer. L’armée poursuit et tire sur les ados qui lui lancent des pierres. Un jeune Palestinien de 15 ans est durement frappé, et souffre de sérieuses contusions sur tout le corps.

Vers 23 h 30, retour de l’armée qui impose un couvre-feu. Même opération dans de nombreuses maisons et boutiques, en en transformant certaines en postes militaires. Plusieurs maisons sont endommagées sérieusement. L’opération se poursuit toujours au moment de la rédaction de ce rapport, et 25 Palestiniens ont déjà été arrêtés, dont 16 libérés.

Mercredi 11 mars

Ramallah : village de Budros (8 arrestations, de 17 à 20 ans). A Bitounia (une arrestation).

Dans la soirée, les FOI ont tué un ado palestinien et en ont blessé et arrêté un autre près de Ramallah. L’armée prétend que la victime essayait de lancer un cocktail Molotov sur un véhicule israélien, mais les témoins contestent cette version et assurent que les deux enfants ne faisaient que lancer des pierres.

Selon les investigations du PCHR, il s’avère que vers 18h, Fayez Fares ?Ata, 17 ans, et Salem ?Othman Zahran, 15 ans, tous les deux du village de Deir Abu Mash’al à l’ouest de Ramallah, se dirigeaient vers la route de contournement située à l’ouest de leur village pour lancer des pierres sur les véhicules de l’occupant qui roulaient sur cette route. Aussitôt, l’armée a ouvert le feu sur eux. Fayez FAres ?Ata a été tué, touché de deux balles, une dans le ventre et l’autre dans la main. Zahran a été blessé et arrêté. D’après les témoins, l’armée a tiré sur les deux enfants à moins de 50 mètres.

Tulkarem : incursion dans la cité.

2 - Maintien du siège sur les territoires

Il y a enciron 630 check-points permanents, tenus ou non par l’armée d’occupation ; en plus, 60 à 80 check-points « volants » ou temporaires sont posés par l’armée chaque semaine.

Au moins 65% des principales routes qui conduisent aux 18 communautés palestiniennes en Cisjordanie sont fermés ou totalement sous contrôle israélien (47 sur 72). Environ 500 km de route sont avec des droits restreints pour les Palestiniens. Environ un tiers de la Cisjordanie est inaccessible aux Palestiniens qui ne détiennent pas une autorisation spéciale remise par l’occupant, et très difficile à obtenir.

Jérusalem : toujours les mêmes restrictions aux déplacements des Palestiniens pour entrer ou sortir de la cité. Des milliers de Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza ne peuvent y entrer. Nombre de check-points sont posés autour et dans Jérusalem. Les difficultés sont grandes surtout le vendredi pour empêcher les Palestiniens d’aller prier à la mosquée al-Aqsa dans la vieille ville. Le vendredi 6 mars notamment, les Palestiniens de moins de 45 ans n’ont pu entrer dans la vieille ville. L’armée s’était intensément déployée dans les rues. Elle a fermé la rue principale du centre de la cité. Dimanche matin, 8 mars, nouvelles restrictions à l’intérieur et aux abords de Jérusalem.

Naplouse : contrôles prolongés sur de nombreux check-point autour de Naplouse tout au long de la semaine : au check-point de Za’tara, Huwara, Beit Eiba ; et restrictions renforcées sur certains check-points le samedi 7 et le mardi 10 mars.

Jénine : mêmes restrictions aux déplacements des Palestiniens. Nouveaux check-points à l’entrée des villages d’ ?Arraba et Fahma, où les véhicules palestiniens sont arrêtés et fouillés. Dimanche 8 mars, même chose dans les village d’al-Shuhada Triangle et Sanour. Idem sur la route de Jénine à Haïfa le lundi 9 mars, et le mercredi 11, à la station touristique Haddad, au sud-est de Jénine.

Vers 16h le dimanche 8 mars, l’armée positionnée à la porte de fer sur le mur d’annexion dans le village de Barta’a, au sud-ouest de Jénine, a arrêté un Palestinien du village de Fahma, près de Jénine.


3 - Construction du mur d’annexion

Quand il sera terminé, ce mur illégal s’étendra sur 724 kilomètres autour de la Cisjordanie, isolant une population tout entière. 350 km sont déjà construits, dont environ 99% à l’intérieur même de la Cisjordanie, confisquant la terre palestinienne.

Des manifestations non violentes de Palestiniens, d’internationaux et de militants israéliens pour les droits de l’homme sont organisées chaque semaine pour protester contre sa construction et l’armée use systématiquement de la force pour les réprimer.

A Ni’lin, à l’ouest de Ramallah la manifestation du vendredi 6 mars, après la prière, a été réprimée violemment par des tirs israéliens : 12 Palestiniens, dont 3 mineurs, ont été blessés, soit par balles enrobées de caoutchouc, soit par des corps de grenades lacrymogènes.

A Bil’in : le même jour lors de la manifestation, l’armée blesse deux manifestants.

A Jayyous, au nord-est de Qalqilya, même manifestation, même violence de l’armée. Des dizaines de manifestants souffrent des inhalations de gaz. Une vieille femme a été violemment frappée ainsi que sa fille de 13 ans.

A al-Ma’sara, au sud de Bethléhem, mêmes conséquences à la manifestation où des dizaines de personnes sont indisposées par les gaz et deux femmes sont frappées par l’armée.


4 - Formation d’une majorité démographique juive dans Jérusalem-Est

Les mesures arbitraires s’aggravent contre les Palestiniens à Jérusalem-Est pour les contraindre à quitter la ville. Le PCHR consacre cette section de son rapport hebdomadaire pour mettre en lumière les violations des droits de l’homme commises par l’occupant à Jérusalem-Est.

Le jeudi 5 mars, la municipalité israélienne de Jérusalem a ordonné l’évacuation et la démolition de 55 appartements dans 8 immeubles d’habitation à Ras Khamis dans le camp de réfugiés de Shu’fat, au nord de Jérusalem. Elle a donné 72 h aux familles pour évacuer. La municipalité prétend que les appartements ont été construits sans permis. Au moins 550 Palestiniens, dont 230 enfants, y vivent. Ils ont saisi le tribunal municipal qui a ordonné de stopper provisoirement la démolition jusqu’au 9 ou 10 mars. La semaine précédente, la municipalité avait publié un ordre de démolition de 88 maisons dans le quartier al-Bassatin, à Silwan.

Le même jour, la même municipalité a ordonné l’évacuation et la démolition de 29 appartements dans 10 immeubles du village d’al-Tour. Les officiels municipaux avaient bloqué les ordres qui datent du 24 février, ordonnant l’évacuation et la démolition ou informant les propriétaires que la municipalité saisirait le tribunal à leur encontre. Au moins 200 personnes, plus de 60% étant des mineurs, vivent dans ces appartements.

Toujours le même jour, la municipalité ordonne l’évacuation et la démolition de 34 autres appartements dans le quartier d’al- ?Abbassiya à Silwan. Au moins 240 personnes, plus de la moitié étant des mineurs, dont 15 malades, vivent dans ces appartements. Le tribunal municipal avait ordonné la démolition de ces appartements en 2004 et infligé une amende de 2 400 000 NIS (environ 600 000 $ ou 450 000 ?). Tous les recours ultérieurs soumis par les habitants aux tribunaux israéliens, dont la Haute Cour, pour s’opposer aux démolitions ont été rejetés.

Encore le 5 mars, même opération contre 7 appartements dans le quartier Sheikh Jarrah à Jérusalem. La Haute Cour israélienne a rejeté la demande de la famille le 16 février dernier et a donné 21 jours à la famille pour évacuer les maisons. 35 personnes dont 16 mineurs vivent dans ces appartements.

Toujours le 5, même opération contre 3 appartements dans le même quartier. Le tribunal a ordonné aux familles d’évacuer les appartements avant le 15 mars. 17 personnes dont 6 mineurs y habitent.

Le samedi 7 mars, les FOI ont ordonné à un Palestinien de la vieille ville de Jérusalem de démolir sa maison de 30 m2 où il vit avec son épouse et leurs trois enfants, sous le prétexte qu’elle a été construite sans permis.

Cette semaine, les FOI ont donné le même ordre à un Palestinien du village de Sour Baher, au sud de Jérusalem, pour détruire sa maison de 80 m2 où ils sont 8 à vivre, pour le même motif.

Dimanche 8 mars, la municipalité de Jérusalem a ordonné l’évacuation et la démolition d’une maison de 140 m2 où vivent 10 personnes, à Silwan. Même motif invoqué. Tous les recours de la famille ont été rejetés. Le tribunal municipal ordonne l’évacuation pour le 23 mars.


5 - Colonisation

La colonisation de la Cisjordanie se poursuit, en toute illégalité.

Le jeudi 5 mars, des dizaines de colons israéliens de la colonie de Matatiah, à l’ouest de Ramallah, ont attaqué une maison construite par la Commission publique contre le mur d’annexion à Bil’in. Ils ont brûlé la maison construite il y a trois ans.

Vendredi matin, 6 mars, un autre groupe de colons de la colonie Yitz’har, au sud de Naplouse, s’est mis à lancer des pierres sur les voitures palestiniennes qui roulaient sur la route de Naplouse à Ramallah. Nombre de véhicules ont été endommagés.

Dimanche matin, 8 mars, des colons, toujours d’Yitz’har, s’en prennent aux voitures sur la route au sud de Naplouse. Ils ont fermé la route et empêché les voitures palestiniennes d’y accéder.

Lundi matin, 9 mars, des colons se sont rassemblés sur le site d’une colonie évacuée, Homesh, au nord-ouest de Naplouse. Ils se sont mis à lancer des pierres sur les voitures palestiniennes sur la route de Naplouse à Jénine.

Même jour, les FOI ont publié un ordre de saisie de 142 dunums de terre (14,2 ha) des villages de Bil’in, Kharabtha Bani Hares et Deir Qiddis, à l’ouest de Ramallah. Même chose à Yatta, au sud d’Hébron, où l’armée saisit 80 dunums pour agrandir une colonie.

Traduction de la partie Cisjordanie : JPP pour les Amis de Jayyous


Document public

Pour plus d’informations, notamment les noms des victimes, merci de consulter notre site (http://www.pchrgaza.org) ou de nous contacter à notre bureau de Gaza, par mel (pchr@pchrgaza.org) ou par téléphone (+972 (0)8 2824776 - 2825893).

Rapport semaine du 5 au 11 mars : PCHR