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Foire aux questions au sujet du boycott

mardi 17 février 2009 - 06h:04

IslamicZone

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Le document ci-dessous reprend pour l’essentiel une FAQ publiée par islamiczone ; bien qu’il ne soit pas tout récent, il présente une argumentation intéressante en faveur du boycott.

1. En quoi consiste le boycott ?

Le boycott de produits israéliens et de sociétés qui soutiennent l’entité sioniste concernent des citoyens ordinaires dans le monde utilisant leur droit de choisir ce qu’ils achètent pour aider à mettre fin à l’oppression en Palestine. C’est un moyen pacifique d’exercer une pression internationale sur l’État raciste d’Israël et il s’inscrit dans la foulée de la réussite du boycott organisé contre l’Afrique du Sud raciste de l’apartheid.

2. Est-ce que vous boycottez tous les juifs ?

Absolument pas. Le boycott ne vise pas de groupes religieux ou ethniques mais il cible plutôt les sociétés qui soutiennent l’occupation raciste de la Palestine. Un coup d’oeil sur la liste du boycott vous le prouvera. Nous ne faisons pas de distinction entre les partisans d’Israël - si nous devions apprendre qu’une société musulmane collabore avec Israël nous la boycotterions avec autant de vigueur que n’importe quelle autre société.

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Musulmans et juifs unis contre le sionisme à un rassemblement pour la journée de Quds

3. Qui appuie le boycott ?

Dans le monde entier, des personnes ayant une conscience appuyent le boycott. Dans le monde entier, des syndicats, y compris le plus grand syndicat du Royaume-Uni UNISON qui compte 1,4 millions de membres, ont appelé au boycott de tous les produits israéliens. Des groupes chrétiens comme Christian Aid se sont joints au boycott et exigent la fin des accords commerciaux entre l’Union européenne et Israël. Et des groupes israéliens tels que B’ Tselem et Gush Shalom ont lancé leur propre campagne de boycott des produits israéliens.

4. Etes-vous certain que ces sociétés soutiennent Israël ?

Beaucoup de gens qui veulent boycotter les produits israéliens et les sociétés qui soutiennent l’entité sioniste ont été découragés par le manqué d’information précise au sujet des sociétés à boycotter. A cette fin, nous avons effectué une ample recherche pour repérer les sociétés fautives. Toutes nos conclusions sont étayées par des références qui vous permettent de vérifier les faits de manière indépendante et de comprendre exactement de quelle manière chaque société appuie Israël.

Sur notre site Internet nous avons consacré une page par société. Chaque page est divisée en trois parties

1) la liste des produits de la société

2) les résultats des recherches et

3) une partie consacrée aux références et à des renseignements complémentaires.

Vous pouvez voir les preuves concernant une société donnée dans la section sur les résultats des recherches et près de chaque élément de preuve figure un chiffre de référence que vous retrouverez dans la section de référence vous permettant de connaître la source de l’information - la plupart de ces sources ont été trouvées dans les journaux et les magazines israéliens.

5. Bien sûr quel que soit l’usage pour lequel nous dépensons notre argent, même nos impôts soutiennent Israël, alors pourquoi attaquer ces sociétés ?

Les sociétés sur la liste ont été choisies parce qu’elles sont d’importants partisans d’Israël - ceux qu’Israël lui-même a mis à l’honneur et qu’il a récompensés pour être ses partisans clés dans le monde. Si nous pouvons réussir notre campagne contre ces sociétés, celle-ci perdront l’appui d’autres sociétés.

6. Ces sociétés travaillent dans des pays musulmans et fournissent des emplois à des musulmans- le boycott ne nous fera-t-il pas du tort à nous-mêmes ?
Il est vrai que la plupart des sociétés figurant sur la liste ont des activités dans des pays musulmans et emploient des musulmans qui perdraient leur emploi si ces sociétés devaient s’effondrer ou cesser leurs opérations. Mais nous devons considérer cela comme eux une opportunité et non pas une perte.

Prenez l’exemple de Coca-Cola au Moyen-Orient ; le boycott l’a frappé si fort que ses ventes ont baissé de 60 %. Ceci a créé une ouverture pour un produit de rechange musulman. ZamZam cola a du mal à suivre la demande- la société a dépassé toutes les prévisions en vendant 4 millions de boîtes la première semaine. Cette société compte se développer et construire des usines dans les états du golfe, ce qui créera des emplois locaux.

Et pour la première fois, même des pays européens comme le Danemark importent le ZamZam cola.
Des réussites similaires sont attribuables à la fermeture de Sainsbury en Égypte, au mois d’avril 2001. Cette disparition a permis à des commerces locaux de prospérer ce qui aurait été impossible dans un marché monopolisé par un géant étranger

N’oublions pas non plus que les multinationales se sont établies dans les pays musulmans non pas à cause de leur bienveillance à notre égard, mais plutôt dans un but d’exploitation. Prenez l’exemple de delta Galil - le géant textile israélien dont les tissus sont vendus sous les étiquettes GAP, Banana Republic, Calvin Klein, BOSS, M&S et DKNY entre autres. La société israélienne à l’aise si en Jordanie et en Égypte ainsi qu’en Palestine. L’association Sweatshop Watch a dénoncé la manière Delta Galil exploite la main-d’oeuvre arabe et a baptisé l’entreprise « le Tzar du Sweatshop ». Le départ de ces sociétés est-il vraiment une perte pour nous ?

7. Est-ce que le boycott marche ?

Et comment ! Une des sociétés les plus durement touchées par le boycott est McDonald’s. Cette société est un des partenaires commerciaux majeurs du Jewish United Fund. Pour reprendre ses propres termes le Jewish United Fund « s’emploie à maintenir l’appui militaire, économique et diplomatique américain pour Israël ; il surveille et, le cas échéant, réagit à la couverture médiatique d’Israël. En outre, le président et chef de la direction (CEO) de McDonald’s, Jack Greenberg, est directeur honoraire de la chambre de commerce et d’industrie américano-israélienne.

McDonald’s vient d’annoncer la fermeture de son opération dans le Moyen-Orient en raison de la perte de recettes entraînée directement par le boycott (octobre 2000) et il remplace Greenberg , son président et CEO (décembre 2000). Depuis le lancement du boycott, six de ses McDonald’s en Jordanie ont dû fermer faute de clients. Essayant de se dérober au boycott, McDonald’s a décidé de changer de nom et s’est appelé Manfoods au mois de mars dernier. Ce changement est resté sans effet et les forces de police égyptienne ont reçu l’ordre de garder l’entrée des McDonald’s après des jets de pierres. Au total, 175 restaurants fermeront, ce qui entraînera une perte de 350 millions de dollars.

Voyant des géants comme McDonald’s plier sous la pression du boycott, des sociétés moins importantes se sont lassées de soutenir Israël et s’en sont écartées par crainte d’être boycottées.

Quand un appel a été lancé pour le boycott d’amazone.com, la librairie Amazon sur Internet a terminé son association avec le Jerusalem Post (novembre 2002). Il avait été révélé que le Jérusalem post avait fait don d’une partie de ses bénéfices tirés de son association avec Amazon com. à des soldats israéliens rentrant de leur service après avoir commis des massacres et autres violations des droits humains dans les territoires occupés.

La publicité figurant sur la plupart des pages de son site disait " achetez Amazon.com & soutenez Israël".

Sous le poids des plaintes, Amazon.com a rompu avec le Jérusalem post. La société a demandé que le journal enlève toutes les publicités et s’engage à ne plus rétrocéder une partie de ses bénéfices.

D’autres sociétés, dégoûtées de la manière dont Israël traite les Palestiniens se sont jointes au boycott.
En mai 2002, une société étatsunienne exportant des pièces détachées pour automobiles a refusé de faire affaire avec Israël.

En réponse à une commande passée par Israël, John Harris, représentant TEXAS Automotive Export a répondu : « nous vous informons que Texas export ne fera pas affaire avec des citoyens israéliens. Nous vous demandons instamment de maîtriser votre armée et de cesser l’oppression du peuple palestinien. La lettre disait en conclusion « votre pays a perdu le respect du monde civilisé ».

Le succès du boycott préoccupe tellement le gouvernement étasunien et Israël qui craignent l’un et l’autre que les sociétés abandonnent Israël que les États-Unis ont menacé de mettre les sociétés qui soutiennent le boycott à l’amende. Le département du Commerce a déjà infligé 26 millions de dollars d’amende et a refusé des licences d’exportation à des sociétés appuyant le boycott. Voilà où en est la démocratie et le droit de choisir avec qui commercer.

8. Le boycott peut-il vraiment toucher l’économie israélienne ?

L’économie israélienne est au bord de l’effondrement total et il n’y a aucun signe de reprise malgré les injections de fonds provenant de l’Oncle Sam.
À ce moment critique on ne pourra trop insister sur l’importance d’un boycott mondial d’Israël et des sociétés qui collaborent avec lui. Israël doit compter chaque centime, chaque centime compte, fait en sorte que le vôtre n’aille pas un en Israël.

9. Y a-t-il une liste des sociétés et des marques à boycotter ?

Oui il y a un dépliant sur cette page
et il y a une e-carte avec les logos des sociétés à boycotter ; vous pouvez l’envoyer à tous vos amis.

10. En quoi puis-je être autrement utile ?

1. Passez-vous le mot

Il est essentiel que d’autres soient au courant du boycott et connaissent les noms des sociétés à boycotter. Imprimez 100 exemplaires du dépliant mentionné ci-dessus et distribuez-le autour de vous. Parlez aux gens du boycott. Et faites le parallèle entre ce boycott est celui qui a été organisé contre L’Afrique du Sud de l’apartheid.

2. Ecrivez des lettres

Pour qu’un boycott soit efficace, il doit être accompagné par l’envoi de lettres aux sociétés dont nous boycottons les produits jusqu’à ce qu’elles arrêtent de collaborer avec Israël.

3. Organisez des piquets

Il y a de plus en plus de personnes qui mènent une action directe contre les sociétés qui appuient Israël. Une forme d’action directe est d’avoir des piquets devant les sociétés incriminées.

Les piquets sont une forme de protestation publique et visent à attirer l’attention sur la souffrance des Palestiniens en démasquant ceux qui y contribuent. Les piquets mettent les clients dans l’embarras car ils savent qu’ils ne devraient pas faire leurs courses dans ce commerce. Le piquet informe les clients qui ne sont pas au courant des objections morales qu’il y a à fréquenter ces commerces et les piquets irritent les partisans d’Israël de façon générale.

Les sociétés elles-mêmes sont au courant des manifestations et la direction est informée des piquets installés dans la rue.

4. Autres boycotts

Le boycott d’Israël va bien plus loin que le boycott économique. Il touche également les sports et la culture.

Ce document peut être consulté ici :

http://islamiczone.netfirms.com/F_A...

Traduction : Anne-Marie Goossens


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