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Sur-représentation sioniste au sein du cabinet Obama (1°)

vendredi 6 février 2009 - 06h:37

IAR Noticias

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Les noms et (personnages) désignés par Obama afin d’occuper des postes clés de décision à la Maison Blanche et des postes éminents dans l’équipe de stratèges se sont d’ores et déjà transformés en une instance historique révélatrice inédite de la composition clairement « judéo-sioniste » du pouvoir impérial des Etats-Unis qui se trouvait jusqu’alors dissimulée derrière une fausse alternance de démocrates et républicains dans la gérance impériale de Washington.

Vous pouvez consulter la seconde partie à : /spip.php?article6067

Première partie

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Obama et la visite incontournable et impérative au mur des lamentations à Al Qods (Jérusalem) alors qu’il était candidat à la présidence des Etats-Unis.

Une partie de l’électorat américain sera surprise lorsqu’elle découvrira qu’elle n’a pas voté pour un noir ( en réalité métis) mais pour un blond qui n’a rien à voir avec ce « changement historique » promis lors de la campagne ; c’est même tout le contraire.

L’échange du noir ( Obama, président en titre élu) contre le blond ( Clinton, le pouvoir politique dans l’ombre) s’est d’ores et déjà transformé en une instance historique révélatrice inédite de la composition clairement « judéo-sioniste » du pouvoir impérial qui se trouvait jusqu’alors dissimulée derrière une fausse alternance de démocrates et républicains dans la gérance de la Maison blanche.

La réalité est accablante. La majorité des fonctionnaires qui vont intégrer le cabinet Obama sont des acteurs reconnus du lobby sioniste financier juif de New York et appartenaient au gouvernement de l’ex président Clinton.
A présent, la composition exclusivement « clintonienne » de l’équipe d’Obama sonne déjà tel un scandale dans les cercles de pouvoir à Washington, bien que la presse américaine fasse « celle qui ne comprend pas » et préfère parler de « défi » que devra surmonter le président élu face à la crise financière.

Comme un goût de Clinton

En examinant de plus près la liste des nouveaux membres de l’équipe du gouvernement du président élu des Etats-Unis, Barack Obama, on se rend compte que la quasi-totalité des nommés ont une relation avec l’administration de l’ex-président Bill Clinton (1993-2001), affirme la chaîne britannique BBC, premier média international qui montre la future présidence d’Obama comme un « recyclage » de l’ère « clintonienne ».

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De g. à d., Tim Geithner, Christina Romer, Larry Summers et Melody Barnes, membres éminents des cercles sionistes autour d’Obama.

Dans les usines et les centres de pouvoirs américains, la conformation de l’équipe du gouvernement de Barack Obama est déjà perçue comme un « retour » de l’ex administration Clinton qui gouverna les Etats-Unis pendant deux périodes cruciales identifiées comme la « bulle » financière et l’expansion du « libre commerce » à échelle globale.

« Depuis le chef du cabinet Obama, Rahm Emanuel, ex-conseiller de la Maison Blanche pendant le dernier mandat démocrate, jusqu’à l’ex- Première Dame et sénatrice de New York elle-même, Hillary Clinton, nommée secrétaire d’Etat, la majorité de la dream team d’Obama est marquée par Bill Clinton dans sa carrière politique », soutient la BBC.

Eric Holder, bientôt à la tête des finances, fut sous-secrétaire du Ministère de la Justice sous Bill Clinton, Larry Summers travailla comme secrétaire du Trésor Public sous le même Président et il est à présent à un poste clé de l’équipe économique d’Obama. John Podesta, directeur de son équipe de transition, fut le chef du personnel de la Maison Blanche et conseiller de Clinton pendant plus de dix ans, précise la chaîne.

Bill Richardson, secrétaire à l’énergie et ambassadeur à l’ONU pendant l’administration Clinton, est également bien placé pour le poste de secrétaire au commerce.

Janet Napolitano, (sioniste pro-Israël de la lignée de Nancy Peloso, présidente de la Chambre des Représentants), gouverneur de l’Arizona, certainement remplaçante de Michael Chertoff au département de la Sécurité Nationale, fut nommée par Clinton à son premier poste politique en 1993 et Greg Craig, prochain avocat de la Maison Blanche, défendit avec succès le président lors de son procès de destitution suite au scandale Monica Lewinsky.

Un des principaux conseillers de Clinton, David Axelrod, occupera le même poste que celui qu’occupait Karl Rove jusqu’il y a quelques mois dans l’administration républicaine et grâce auquel il gagna le quolibet de « cerveau » de Bush.

Lors d’une conférence de presse à Chicago, Obama annonça la nomination de Peter Orszag comme directeur du bureau des budgets de la Maison blanche. Orszag, 39 ans, était jusqu’alors directeur du bureau de la gestion du budget du congrès et fut conseiller de l’ex président Bill Clinton.
La BBC affirme que nombreux sont ceux qui se demandent pourquoi Obama recherche autant de « Clintonistes recyclés », y compris une Clinton en chair et en os, après deux ans de campagne contre la « culture politique de Washington » et après une bataille féroce contre la sénatrice Hillary Clinton.

En réalité (et selon l’information qui circule à Wasington) Obama n’a pas voté pour Clinton ( le mari de sa rivale pendant les présidentielles) mais il obéit au lobby sioniste libéral qui finança sa campagne et fit de lui le « phénomène Obama ».

Hillary Clinton fut la « candidate aux présidentielles » à l’origine du lobby, qui n’a choisi Obama que lorsqu’elle a commencé à chuter dans les sondages. Si Hillary gagnait, Bill Clinton allait perdre le pouvoir.

Le triomphe d’Obama ne modifia en rien la stratégie centrale : Bill Clinton, le président qui a le plus de succès auprès du lobby de la banque de New York, fera jouer son influence et orientera les décisions au sein du nouveau cabinet composé majoritairement de ses anciens fonctionnaires.

Bill Clinton fut l’architecte de la « bulle financière », il pilota l’expansion des affaires dans l’ex « rideau de fer », et il laissa la voie libre à Bush pour commencer l’ère de la « guerre anti-terroriste » et des guerres de conquête du pétrole au Moyen Orient et en Eurasie.
Pendant l’ère Clinton, « l’ouverture des marchés » dans l’ex espace soviétique s’est installée : les banques et corporations capitalistes se sont étendues dans les ex républiques socialistes et se sont emparées de leurs marchés et de leurs ressources naturelles ( y compris les réseaux d’oléoducs de gaz et de pétroles) ôtant son pouvoir économique à la Fédération russe.

L’administration Clinton, alliée de l’OTAN, compléta la stratégie de « prise des marchés » par une politique d’occupation des ex espaces soviétiques par le biais de conspirations putschistes qui installèrent des gouvernements « pro-occidentaux » dans les républiques socialistes. De plus, elle consolida sa stratégie géopolitique militaire dans la région par le bombardement et la dislocation de l’ex Yougoslavie, et elle installa les bases de l’expansion au Moyen Orient par les bombardements préventifs en Irak.

Tout le monde se demande (remarque la chaîne BBC) quel sera le rôle de Bill Clinton, qui, sans charge officielle et avec assez de temps libre, a déjà causé des maux de tête à Obama avec ses commentaires. Par ailleurs, il sera le principal conseiller d’Hillary Clinton si elle parvient à être secrétaire d’Etat.

« La nouvelle administration Obama », « l’ère Clinton : deuxième partie ? », « la bande à Clinton de retour », « Clinton + Obama = quel cinéma ! », sont autant de titres qui commencent à circuler dans Washington.

Dans la blogosphère, source clé de soutien pour Obama, les commentateurs se plaignent, disant que s’ils avaient souhaité le retour de « Clinton » à la Maison Blanche ils auraient voté pour Hillary.

« Les nouveaux visages n’ont aucune chance d’intégrer le cabinet Obama », signala le porte-parole du comité national du parti républicain, Alex Conant.
« Le cabinet Barack Obama commence à ressembler à un rendez-vous de ’clintoniens’ », ajouta-t-il.

Dans son éditorial, le journal conservateur The New York Post ironise également : « Félicitations à Hillary (et Bill) Clinton, qui semblent avoir remporté les élections présidentielles, malgré les résultats officiels du 4 novembre ».

16 novembre 2008 - IAR Noticias - Vous pouvez consulter cet article ici :
http://www.iarnoticias.com/2008/sec...
Traduction de l’espagnol : Assia B.


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