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Les femmes emprisonnées réclament des nouvelles de leurs familles à Gaza

dimanche 18 janvier 2009 - 06h:00

Ali Samoudi - PNN

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jénine - Les prisonniers politiques palestiniens de la Bande de Gaza souffrent d’un sévère manque d’information sur leurs familles.

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L’entité sioniste retient près de 11 000 Palestiniens dans ses camps et ses geôles

L’administration carcérale israélienne a presque interdit les médias, rapporte la Société des Prisonniers Palestiniens. “La souffrance est exacerbée lorsque les contacts avec les proches sont rejetés.”

Plus tôt cette semaine, un avocat de la SPP a découvert que des dizaines de Palestiniens de la bande de Gaza sont allés à l’administration carcérale israélienne au cours des 20 derniers jours pour demander le moindre contact avec les membres de la famille, mais chaque demande a été refusée.

Les visites et les contacts avec la famille sont difficiles pour les prisonniers politiques de Gaza depuis au moins quatre ans, période pendant laquelle les transferts d’argent sur le compte du magasin de la prison, la Cantina, ont été interdits.

Fatma Azzak est une femme condamnée à 14 ans dans les prisons israéliennes. Elle souffre comme des milliers d’autres : son état de santé n’est pas traité. Azzak est en attente d’une opération qui était prévue il y a deux mois à l’hôpital de Kfar Saba.

La situation à l’intérieur de la prison empire à mesure que les horreurs se déroulent à Gaza, a-t-elle dit cette semaine à son avocat. “Je demande au peuple palestinien de s’unir et de se soulever afin de contrer l’agression sur Gaza” poursuit Azzak, “Nos c ?urs sont tristes et lourds pour les enfants, les femmes et les personnes âgées qui veulent la paix et qui, au lieu de ça, subissent une agression dans leurs propres maisons. Je suis attristée par la stagnation des consciences.”

Azzak est de la Bande de Gaza et ne sait pas si elle reverra sa famille un jour. Elle dit que l’action est nécessaire, pas les mots. “Nous n’espérons pas de la nourriture ou des boissons. Nous voulons que le milliard de musulmans à travers le monde se soulèvent à nos côtés, pas qu’ils s’agenouillent. Alors, nous ne serions pas écrasés à l’intérieurs de frontières fermées.”

Vera Habib est également de la Bande de Gaza. Elle a déclaré à son avocat de la SPP que son appel s’adresse à tous ceux qui voudront bien l’entendre. “Nous voulons en appeler à la conscience de l’humanité. S’il vous plait, laissez-nous parler avec nos enfants, communiquer avec nos familles, pour connaître leur sort. Le déni de ce droit fait partie de la guerre menée par l’occupation contre notre peuple.”

Environ 11 000 Palestiniens sont actuellement dans les prisons israéliennes, dont des femmes et des enfants.

15 janvier 2009 - Palestinian News Network - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.pnn.ps/index.php?opt...
Traduction : Laura


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