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Après avoir perdu ses mains et son épouse, un Palestinien est condamné par une cour israélienne

mardi 16 janvier 2007 - 07h:53

Ali Samoudi

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Après avoir perdu ses deux mains et son épouse, un Palestinien est condamné par une cour militaire israélienne

Bien que son épouse soit morte en laissant ses enfants sans parents, les forces israéliennes ont refusé de libérer Sadiq Abdul Rahman Basharat de la prison où il a été emprisonné pendant trois années en tant que membre de Jihad islamique. La santé de ce Palestinien originaire du nord de la Cisjordanie se détériore sérieusement, survivant handicapé dans les conditions difficiles de la prison.

L’avocat de Basharat a demandé qu’il soit libéré après les trois années passées en prison après plusieurs ajournements d’un jugement par une cour militaire israélienne.

Sa mère nous a dit : « Ce sont les jours les plus sombres de ma vie. Après plusieurs réunions et l’ajournement répété d’un procès pour mon fils, l’avocat de mon fils a exigé sa libération puisqu’il qu’il a déjà été en prison si longtemps. Il a été blessé et a dû être amputé de ses mains ; il est dans un besoin pressant d’un traitement que l’administration de la prison lui refuse. Il est le seul soutien pour sa famille et il a deux enfants qui ont grand besoin d’un père. »

Elle a déclaré à PNN que le jugement était à incroyablement dur. « La cour n’a pas répondu à la demande [de libération] et à répondu à au contraire prononcé un jugement arbitraire, condamnant mon fils à huit ans pour appartenance au mouvement du Jihad Islamique et de participation à à ce qu’ils ont qualifié d’ « activités hostiles à la sécurité d’Israël. »

Par des sources en provenance de de la prison, Basharat a indiqué que le jugement prononcé était en dehors « de toutes les normes et lois internationales et s’inscrivait dans le cadre de l’application de la mort lente pour les prisonniers. »

La mère de Basharat a encore demandé, « où sont les organisations de défense des droits de, où est la justice ? Il n’y a aucune loi qui permette à Israël de tuer lentement nos enfants ! Il est en prison et les médicaments et traitements lui sont refusés. Il a souffert un traumatisme important en perdant ses mains puis en perdant également son épouse, et en étant ensuite privé du droit d’élever ses enfants. Les israéliens ont pénétré par effraction dans notre maison et ont pris le plus faible sans considérer son état de santé puis l’ont soumis à un l’interrogatoire puis à un emprisonnement solitaire dans la prison de Jalameh où il est impossible de prendre soin de lui. »

Basharat a pu faire savoir, « leurs méthodes sont la cause de ma maladie et de mon incapacité de cause et ils s’assurent ainsi que nous mourrons dans une lente agonie afin de mettre un terme à notre lutte contre l’occupation. Sans traitement médical je souffre maintenant de complications, mais il ne reste aucune médecine ou traitement possible. »

Sa mère élève maintenant ses enfants et pleure pendant qu’elle explique que le pire est de voir les enfants réclamer leur père.

15 janvier 2007 - Palestine News Network - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.pnn.ps/index.php?opt...


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