« Les gens doivent reconnaître que nous avons accompli de grands progrès. » [Bush]

Abbas, apprenti dictateur d’un futur banthoustan en Palestine occupée, est fort avec les faibles et faible avec les forts.

George Bush a insisté sur le fait qu’une « bonne affaire » avait été faite dans le processus de paix israélo-palestinien, en dépit de l’incapacité des deux bords de trouver un accord avant qu’il ne quitte ses fonctions en janvier prochain.

S’exprimant vendredi après ce qui est susceptible d’être sa dernière réunion officielle avec Mahmoud Abbas, le président palestinien [dont le mandat se termine le 9 janvier, soit une dizaine de jours avant celui de son mentor - N.d.T], Bush a déclaré : Les « gens doivent reconnaître que nous avons accompli de grands progrès. »

Bush a estimé que les entretiens de paix au Moyen-Orient étaient un processus difficile mais « irréversible », et il a ajouté qu’Abbas « avait réalisé un important et dur travail en aidant la région à comprendre l’importance de deux états vivant côte à côte dans la paix ».

« J’étais heureux de voir que le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution qui confirme que le processus bilatéral de négociations est irréversible et que c’est un chemin vers un état palestinien et un chemin vers la paix au Moyen-Orient, » a-t-il encore dit.

Pas de retour en arrière

Abbas a félicité le président américain pour son rôle dans le processus de paix : « Il n’y a aucun doute que nous poursuivrons ces efforts et les négociations de paix, mais tout sera basé sur des fondations, et ces fondations auront été posées par vous durant votre mandat [difficile de dépasser une telle flagornerie - N.d.T]. »

Saeb Erekat, négociateur palestinien en chef, a prévenu dans une entrevue avec Al Jazeera que les USA ne pourraient pas « défaire l’extrémisme avec des pistolets et des marines » et qu’ils devraient « demander aux Palestiniens ce qui est nécessaire ».

Cependant, Erekat a également signalé que selon lui, les commentaires de Bush voulaient dire que « personne ne peut faire disparaître l’idée d’une solution à deux-états ».

Interrogé pour savoir si Bush ferait pression sur Israël pour que soit allégé le blocus de Gaza, Erekat a répondu que le président des Etats-Unis avait compris quelle était la situation mais qu’il ne s’était pas engagé à négocier une fin du siège [c’est vraiment un scoop - N.d.T].

Plus tôt dans la semaine, le Quartet des négociateurs pour la paix (?) au Moyen-Orient - l’Union européenne, les Etats-Unis, la Russie et les Nations Unies - a déclaré qu’il n’y aurait aucun retour en arrière concernant les entretiens sponsorisés par les Etats-Unis entre Israël et les Palestiniens, bien qu’il n’y ait pas eu d’accord conclu en 2008.

Le Quartet a encore dit que les négociations de paix lancées en novembre de l’année dernière à Annapolis, devraient être accélérées [difficile de faire plus lamentable - N.d.T].

20 décembre 2008 - Al Jazeera.net - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/news/m...
[Traduction : Info-Palestine.net]