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Palestine : « Les États-Unis sèment les graines d’une tragédie à long terme »

jeudi 16 octobre 2008 - 07h:25

Gilbert Achcar - Inprecor

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A la fin de cette année, l’équipe Bush va abandonner la scène avec le pire des bilans de la politique étrangère états-unienne dans l’histoire, en particulier en ce qui concerne le Moyen-Orient.

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Gilbert Achcar - Photo : Rouge

Question : Le soixantième anniversaire de la fondation de l’État d’Israël, qui est aussi celui de la Nakba, la catastrophe palestinienne, tombe en cette année 2008. Comment analysez-vous l’objectif israélien et pensez-vous qu’il a changé au cours des années ? Quelle est la stratégie israélienne actuelle en ce qui concerne tant Gaza que la Cisjordanie ?

Gilbert Achcar : Ce sont là plusieurs questions en même temps. Commençons d’abord par la continuité entre 1948 et aujourd’hui : c’est bien sûr celle du projet sioniste initial de s’emparer de l’ensemble de la Palestine, c’est-à-dire de la Palestine telle qu’elle était sous le mandat britannique. En 1948 ce but n’a été que partiellement accompli car l’État d’Israël n’a été fondé que sur un peu moins de 80 % de ce territoire. Cela fut considéré alors comme un premier pas seulement, comme nous le savons aujourd’hui grâce aux biographies, documents et archives des dirigeants sionistes et tout particulièrement de Ben Gourion - la première étape d’une entreprise visant au contrôle de l’ensemble du territoire. Ces conditions ont été remplies en 1967, lorsqu’Israël a envahi et occupé le reste de la Palestine, c’est-à-dire toute la rive ouest du Jourdain. Ainsi depuis la guerre de 1967 - qui constitue le second grand tournant dans l’histoire du conflit - le problème d’Israël a été d’achever le projet initial commencé en 1948, et ce dans les territoire occupés en 1967, en y construisant des colonies israéliennes, par un colonialisme de peuplement.

Il y avait toutefois une différence majeure entre 1948 et 1967, qui reste le principal problème pour l’Israël aujourd’hui. La différence, c’est qu’en 1948, 80 % de la population des territoires dont Israël a pris le contrôle a fuit la guerre. Les Palestiniens étaient terrorisés, directement ou indirectement, et se sont sauvés comme le fait toute population civile en temps de guerre. Comme tout le monde sait, ils furent empêchés de retourner lorsque la guerre fut finie et devinrent des « réfugiés », qui constituent la majorité de la population palestinienne.

Mais dans les territoires occupés par Israël en 1967 le même processus ne s’est pas reproduit, parce que la population avait tiré les leçons de 1948 et compris que, si elle quittait ses maisons, elle ne pourrait pas y retourner. Par conséquent, la plupart des Palestiniens sont resté chez eux cette fois. Ils avaient également appris de l’expérience de 1948, que s’ils restaient chez eux, ils ne seraient pas massacrés : c’est ce qu’avaient craint les réfugiés de 1948. Mais après 1948 Israël a gardé une minorité arabe palestinienne sur son territoire et comme ceux qui sont restés ont survécu, la majorité a suivi leur exemple en 1967.

Depuis lors Israël tente de résoudre ce problème, le plus grand problème qu’il doit affronter : la population palestinienne de la Cisjordanie et de Gaza. Cette population est elle-même composée d’une grande proportion de réfugiés du territoire de 1948 en sus des autochtones de Cisjordanie et de Gaza Elle s’oppose au contrôle israélien exercé sur son territoire et le rejette. Ce qu’Israël s’efforce d’assurer, car il ne peut simplement expulser la population palestinienne, c’est le contrôle du territoire de la Cisjordanie au moyen d’un réseau de colonies, de postes militaires et stratégiques, de routes et de murs, etc. afin de maintenir les Palestiniens dans des enclaves séparées, sous contrôle israélien, de la même manière que Gaza dans son ensemble est une sorte d’enclave soumise au contrôle militaire extérieur absolu par Israël, une sorte d’énorme camp de concentration.

Question : Nombreux sont ceux qui évoquent l’impasse démographique de l’État d’Israël. Maintenant Israël ne peut plus être un État à la fois juif et démocratique.

Gilbert Achcar : C’est en effet le problème d’Israël. Tout cela renvoie à cet oxymoron (1) d’un État qui prétend être à la fois démocratique et défini ethniquement comme « juif ». C’est une contradiction dans les termes car en définissant un État par son caractère ethnique ou religieux, on contredit déjà les valeurs démocratiques modernes. Bien sûr, pour rendre ce sophisme crédible, ce prétendu « État Juif démocratique », il faut s’assurer une majorité juive écrasante parmi les citoyens de cet État. Et c’est ce que les sionistes ont obtenu en 1948. Ils ont accepté une minorité d’Arabes Palestiniens parmi eux - 15 % à 20 % en 1948 - en tant qu’alibi qui leur permettait de dire : notre État est démocratique ; il est Juif en vertu du fait que plus des 80 % de notre population sont juifs. Toutefois, lorsqu’ils se sont emparés de la Cisjordanie et de Gaza et que la majorité de la population palestinienne arabe y est demeuré, il ne leur fut pas possible d’annexer ces territoires comme ils l’ont fait avec ceux conquis en 1948. Israël s’est limité à annexer Jérusalem en 1967 et le Golan en 1981.

Mais il n’a pas annexé le reste de la Cisjordanie, ni Gaza. Pourquoi ? Du point de vue de l’idéologie sioniste, la Cisjordanie est beaucoup plus importante pour Israël que le Golan. Mais la population arabe du Golan est faible et aujourd’hui les colons israéliens sont presque aussi nombreux que les autochtones arabes - qui, par ailleurs, appartiennent dans leur grande majorité à la secte druze qu’Israël a toujours considéré comme étant intégrable (les Druzes servent dans l’armée israélienne, contrairement aux autres « Arabes israéliens »). Quand à Jérusalem, la ville a été immédiatement annexée en 1967 en raison de sa très grande valeur symbolique.

Mais ils ne pouvaient pas annexer le reste des territoires occupés parce que s’il le faisaient, ils devraient soit se retrouver avec une importante population privée de droits sur le territoire israélien, soit accorder à cette population les droits de citoyenneté, compromettant ainsi le caractère Juif de l’État. En d’autres termes, s’il avait annexé la Cisjordanie et Gaza, l’État d’Israël aurait cessé soit d’être Juif, soit d’être démocratique dans le sens de l’égalité des droits, d’une personne/une voix, etc.

C’est en effet le grand dilemme du sionisme, qu’ils ont essayé de résoudre avec le plan Allon, conçu en 1967, juste après la guerre. Ce plan prévoyait la construction des colonies et de bases militaires, de manière à s’assurer le contrôle stratégique des territoires, sans annexer les zones où la population palestinienne est concentrée - villages, villes, etc. - mais avec le projet de les remettre sous le contrôle d’une autorité arabe collaborationniste. Au début, le plan prévoyait de rendre ces zones à la monarchie jordanienne.

Dans les années 1990, Israël a décidé de conclure le marché avec l’OLP, car la fraction dominante de l’OLP était devenue prête à accepter ses conditions et cela a conduit aux accords d’Oslo. Pour Israël, les accords d’Oslo n’étaient qu’un pas de plus en direction de la réalisation du plan Allon. Arafat croyait que l’OLP parviendrait à obtenir une sorte d’État indépendant. Mais il s’est vite rendu compte qu’il avait été victime de ses propres illusions. Et le processus entier, le soi-disant « processus de paix », c’est effondré, comme on peut le voir maintenant. Il est en déliquescence et tous les efforts de Washington mènent à des impasses.

Je ne parle pas ici des rapports avec le Hamas, mais de la soi-disant Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas. Il semble impossible de conclure un accord même avec lui, bien qu’Abbas soit le plus servile envers Washington de tous les dirigeants que les Palestiniens ont jamais eu. Malgré cela, les Israéliens ne lui accordent aucune concession significative. C’est une impasse totale et un échec majeur pour les États-Unis, pour l’administration Bush, un de ses nombreux échecs au Moyen-Orient. A la fin de cette année, l’équipe Bush va abandonner la scène avec le pire des bilans de la politique étrangère états-unienne dans l’histoire, en particulier en ce qui concerne le Moyen-Orient.

Question : Edward Said disait, en parlant de l’élite de l’OLP, qu’« aucun autre groupe de libération dans l’histoire ne s’est vendu à ses ennemis comme celui-ci ». Pensez-vous que ce jugement est correct ?

Gilbert Achcar : C’est un jugement qui nécessiterait d’être confronté avec un examen détaillé de tous les mouvements de libération. Je ne suis pas sûr qu’il n’y ait aucun cas comparable de capitulation dans la longue histoire des luttes anticoloniales. Mais on peut être certain que si ce n’est pas la direction la plus soumise, c’est bien l’une des plus soumises de l’histoire des luttes nationales. Elle a accepté tant de concessions, tant de reculades sur ses propres demandes fondamentales et n’a pourtant rien obtenu de substantiel en retour.

Question : La direction de l’OLP aurait-elle quelques spécificité qui l’auraient conduit à ces reculs ?

Gilbert Achcar : Elle avait des aspects particuliers dès le début. Cela constitue la principale différence entre l’OLP et la plupart des mouvements de libération nationale anticoloniaux dans l’histoire. Une particularité importante de l’OLP est que, dès le début, elle a été étroitement liée à des États réactionnaires, dont beaucoup étaient et restent étroitement liés à l’impérialisme. Ainsi nous avions cette situation particulière d’un mouvement national luttant contre l’État sioniste fortement soutenu par l’impérialisme états-unien, ce mouvement étant lui-même dépendant pour ses ressources d’États étroitement liés au même impérialisme, tels que le royaume saoudien.

Lorsque les groupes armés palestiniens prirent la direction de l’OLP après la guerre de 1967, ils ont été inondés de pétrodollars, des sommes impressionnantes. Ainsi, ce qui est certain, c’est que l’OLP est devenu le mouvement de libération nationale le plus riche dans l’histoire des luttes anticoloniales. Son budget pouvait être comparé à celui de certains États du Tiers-monde. Cela a développé une bureaucratie énorme et très corrompue. Avec le temps, ses meilleurs éléments, les militants les plus dévoués, ont été tués, en particulier en 1970 au cours de Septembre Noir.

Il y eut donc une sélection en quelque sorte au bout de laquelle ceux qui sont restés aux commandes étaient les dirigeants palestiniens les plus corrompus. Une ligne droite relie cette évolution à Oslo et à l’Autorité palestinienne d’aujourd’hui avec Mahmoud Abbas, Mohammed Dahlan et tous ces chefs corrompus qui misent tout sur Washington. Ils espèrent que les États-Unis leur octroieront quelque chose. Et leur problème, c’est que, bien qu’ils soient totalement soumis à Washington, ils n’obtiennent rien.

Question : et la gauche palestinienne ?

Gilbert Achcar : La gauche palestinienne n’a jamais vraiment réussi à se construire en tant qu’alternative réelle face à la direction droitière de l’OLP. Elle n’a jamais réellement défié les institutions de l’OLP, n’a jamais remis en cause la structure de ces institutions. Elle a accepté les règles du jeu dictées par la direction du Fatah, la direction droitière de l’OLP. Bien qu’il y ait eu de nombreux conflits entre la gauche et la direction du Fatah, y compris des moments où l’OLP était au bord de la scission, la gauche cherchait invariablement la réconciliation au nom de l’unité nationale.

C’est ainsi qu’elle a perdu la crédibilité en tant que direction alternative de l’OLP et c’est pour cette raison que le Hamas a fait son irruption sur la scène. Au cours des premiers mois qui ont suivi décembre 1987, lorsque la première Intifada a commencé, la gauche palestinienne dominait de manière évidente la direction de l’Intifada aux côtés des membres radicaux du Fatah dans les territoires occupés - où il n’y avait pas de place pour un équivalent de la bureaucratie corrompue de l’exil.

Néanmoins, à partir de l’été 1988, ils se sont débrouillés pour capituler devant la direction droitière de l’exil, qui a contrôlé la réunion du Conseil national palestinien en octobre 1988 proclamant un prétendu État indépendant et préparant les négociations directes avec Washington. Ce furent ces années-là - 1987-1988 - que le Hamas fut fondé et s’engouffra dans la brèche. Très rapidement le Hamas, avec sa perspective islamique radicale, est devenu aux yeux des Palestiniens la seule alternative véritable à la direction de l’OLP. Le Hamas s’est construit en tant qu’alternative alors que la gauche a piteusement échoué à se présenter comme telle. Le Hamas est ainsi devenu beaucoup plus fort que la gauche, bien que ce n’était nullement le cas au début ; les intégristes n’étaient pas plus forts que la gauche, même à Gaza.

Question : Au sein de la gauche il y a un débat pour savoir si la solution du problème Israël-Palestine passe par « deux États » ou par « un seul État ». Quel est votre point de vue en ce qui concerne cette alternative ?

Gilbert Achcar : Pour être franc, je considère que cette discussion est largement une perte de temps. Dans les deux cas il s’agit d’utopies, mais certains conduisent pourtant cette discussion comme si son enjeu était d’actualité. Les deux camps s’accusent mutuellement d’utopisme - et les deux ont raison, car ces « solutions » sont toutes deux utopiques. Il est évident qu’un État palestinien « indépendant » qui se limiterait à la Cisjordanie et à Gaza est totalement utopique. Mais je dirais que le projet d’un seul État avec dix millions de Palestiniens et six millions de Juifs est encore plus utopique, car sa réalisation exigerait la destruction de l’État sioniste si on veut prendre la chose au sérieux. Sinon il ne pourrait pas fonctionner. C’est pourquoi je considère qu’il s’agit d’utopies et qu’on dépense trop d’énergie dans cette discussion, qui devient ainsi une perte de temps.

A mon avis il faut prendre en compte deux niveaux lorsque l’on parle d’une solution palestinienne. Il y a, d’une part, les intérêts immédiats et urgents des Palestiniens. Pourquoi les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza se battent-ils ? Ils luttent pour se débarrasser de l’occupation, naturellement - et non pour le droit de vote en Israël. Ils veulent la souveraineté sur leurs territoires. Leur combat devrait évidemment être soutenu. Même si vous êtes en faveur de la solution impliquant un seul État, vous ne pouvez pas dire : « Je m’oppose au combat palestinien contre l’occupation de la Cisjordanie et de Gaza, parce que ce combat ne correspond pas à mon projet maximaliste de solution juste. » Ce serait complètement absurde du point de vue politique. Par conséquent, si nous voulons parler en termes concrets, nous devons soutenir la lutte des Palestiniens pour leur libération immédiate du joug de l’occupation.

Par ailleurs, si on veut discuter d’une solution à long terme, c’est-à-dire si l’on aspire à élaborer un programme pour le long terme avec une dimension utopique, pourquoi se limiter alors à la seule Palestine, que ce soit avec un ou avec deux États ? Pourquoi, par exemple, exclure la Jordanie de l’équation ? Il y a plus de Palestiniens qui vivent en Jordanie qu’en Cisjordanie. Les Palestiniens sont en fait majoritaires en Jordanie même, c’est à dire sur la rive orientale du Jourdain.

Pourquoi donc la Jordanie devrait-elle être oubliée ? Entre 1949 et 1967, la Cisjordanie et l’actuelle Jordanie formaient un seul État, dont l’écrasante majorité de la population était palestinienne. Dominé par la monarchie, c’était, bien sûr, un État despotique. La direction palestinienne, lorsque les guérilleros palestiniens constituaient un État dans l’État en Jordanie, n’a jamais lutté pour le renversement de la monarchie. Seule la gauche, à la fin des années 1960 et au début des années 1970, appelait au renversement de la monarchie jordanienne. Le Fatah s’est opposé à la gauche sur ce terrain et c’est l’un des facteurs qui ont permis à la monarchie d’écraser le mouvement palestinien en Jordanie en 1970 (« Septembre noir »).

Les forces armées palestiniennes furent ensuite chassées complètement de Jordanie en 1971. Bien entendu, la population palestinienne, en majorité les réfugiés de 1948, y est restée, mais le mouvement a été écrasé et forcé à la clandestinité. Cela a toujours été la perspective de la droite : nous ne touchons pas aux régimes arabes ; nous luttons seulement contre Israël, c’est la « contradiction principale » et nous devons apaiser les « contradictions secondaires ». C’était tragiquement absurde : la prétendue « contradiction secondaire » - c’est-à-dire la monarchie jordanienne - a tué plus de Palestiniens qu’Israël jusqu’en 1971. Elle s’est avérée être l’autre face d’une même médaille avec Israël.

A elle seule, la population de Cisjordanie ne peut en aucun cas constituer un État indépendant - tout au plus un « Bantoustan ». Mais si nous pensons au territoire jordanien comme un complément naturel de la Cisjordanie, la situation change. Pour cela, il faut un gouvernement démocratique en Jordanie. Finalement, je voudrais ajouter qu’aucune solution à long terme, juste et durable, ne peut être conçue autrement qu’à un niveau régional et dans des conditions socialistes - une Fédération socialiste du Moyen-Orient et au-delà. Bien sur, c’est une utopie, mais c’est une utopie qui inspire.

Comme je dis constamment, si l’on veut être utopique, alors autant envisager une utopie qui inspire, et non une utopie mesquine. Il faut voir grand. Voir grand, c’est dépasser les frontières, dépasser les nationalismes, c’est le socialisme. Voila une utopie intéressante, tandis que celle d’un État unique, la solution « une personne - une voix » limitée aux Palestiniens et aux Israéliens, me paraît être une utopie qui n’inspire point.

Je ne suis pas du tout convaincu que les Palestiniens aimeraient être citoyens d’un même État avec les Israéliens, même s’ils étaient politiquement majoritaires dans des conditions sociales d’une profonde inégalité - comme celles qui existent actuellement en Afrique du Sud, où les Blancs constituent toujours et de loin la section principale de la classe dominante, deviennent de plus en plus riches, beaucoup d’entre eux vivant dans des communautés encloses. Et je suis absolument certain que les Israéliens n’accepteront jamais d’être une minorité politique. Donc c’est une solution sans avenir.

* Gilbert Achcar, professeur à l’École des études orientales et africaines (SOAS) de l’Université de Londres, est un collaborateur régulier d’Inprecor. Parmi ses ouvrages : Le choc des barbaries (Complexe, 2002 ; 10/18, 2004), L’Orient incandescent (Page Deux, 2004), La guerre des 33-Jours, avec Michel Warschawski (Textuel, 2007), La poudrière du Moyen-Orient, avec Noam Chomsky (Fayard, 2007).

Cette interview a été réalisée par Foti Benlisoy et Aykut Kýlýç pour la revue critique turque, Mesele (Question).

Le texte original de l’interview, en anglais, a été publié sur les sites de ZNet : http://www.zmag.org/znet/viewArticl...
et International Viewpoint : http://www.internationalviewpoint.o... sous le titre : The U.S. is sowing the seeds of a long term tragedy...

Juin 2008 - Inprecor - Vous pouvez consulter cet article à :
http://orta.dynalias.org/inprecor/a...
Traduit de l’anglais par JM et, pour la partie consacrée à l’Irak, par la rédaction du site suisse http://www.nonalaguerre.ch.


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