Nous, membres du mouvement « libérer Gaza » avons le regret d’annoncer un report de notre plan touchant à notre retour à Gaza cette semaine.

Le mois dernier 44 personnes du « tout venant » ont défié l’étranglement de la bande de Gaza par Israël, conscients que des gens ordinaires peuvent contribuer à des changements en profondeur.

Beaucoup ont dit : « vous ne pourrez pas » - Nous l’avons fait.

Cette semaine 22 d’entre nous se sont rendus à Chypre pour honorer notre engagement à retourner à Gaza. Parce que nos deux premières embarcations ne convenaient pas à une telle traversée, nous avons décidé de louer à bail un bateau plus robuste. Malheureusement, chaque fois que nous pensions être parvenus à un accord avec un loueur, cet accord échouait, à cause pour une part - du moins le pensons-nous- de pressions extérieures. Bien que ce fut une décision difficile à prendre, nous avons décidé de repousser temporairement notre traversée.

Lorsque nous avons quitté Gaza fin Août nous avons fait des promesses : nous continuerons à dire au monde qu’Israël occupe toujours injustement la bande de Gaza ; nous poursuivrons notre soutien à nos amis pendant que de leur côté ils luttent pour venir à bout des mesures brutales de l’occupation ; nous retournerons à Gaza : telles sont les promesses faites et nous les mettrons en ?uvre.

Nous continuerons d’attirer l’attention sur les souffrances qu’Israël impose sur des gens tout simples - comme nous-mêmes- à Gaza. Nous poursuivrons notre soutien à nos amis de Gaza et à ceux des autres territoires occupés dans leur combat pour mettre fin à l’occupation de leurs terres et de leurs vies. Très bientôt dans les semaines qui viennent, nous retournerons à Gaza.

D’ici là nous lançons un appel aux nations de se conformer aux obligations qu’elles ont contractées en signant la 4ème convention de Genève, et de prendre les mesures nécessaires pour défier la punition collective imposée par Israël aux 1,5 million d’habitants de la bande de Gaza.

Greta Berlin.

Site : www.free.gaza.org

27 septembre 2008 - Traduction de l’anglais par Jacques Salles