Si Israël projetait de bombarder l’Iran, un obstacle quasi insurmontable est apparu.

Le gouvernement des Etats-Unis a refusé de fournir à l’exécutif israélien les moyens militaires indispensables pour attaques les centrales nucléaires iraniennes comme il a aussi refusé les autorisations nécessaires pour utiliser un couloir dans l’espace aérien irakien afin que les chasseurs bombardiers puissent atteindre leurs objectifs.

Le matériel de guerre que voulait obtenir le gouvernement d’Ehud Olmert pour ses forces armées, selon ce que publiait hier le quotidien Haaretz, comprenait des bombes de 2,2 tonnes capables de perforer une épaisseur de six mètres de béton armé. L’aviation israélienne dispose déjà de ce type de bombe, mais prétendait en acquérir plus pour une éventuelle attaque contre l’Iran.

Israël avait de même sollicité des avions Boeing 767 pour effectuer des réapprovisionnements en vol. L’armée israélienne dispose des appareils pour une telle mission, mais sans la technologie la plus avancée pour opérer sur de longues distances.

Le « non », bien que formulé d’une manière plus sibylline, s’est aussi appliqué à la demande pour ouvrir un couloir aérien pour les avions de chasses israéliens, indispensable pour que les appareils puissent éviter des attaques avec des missiles antiaériens. Toujours selon le quotidien Haaretz, l’administration Bush a suggéré à Olmert et à son ministre de la défense, Ehud Barak, que ce soit au premier ministre irakien Nuri Maliki que la demande d’ouverture soit faite.

Dans tous les cas Israël, après des mois négociations et de visites de Barak à Washington, n’est pas ressorti avec les mains copmplètement vides. Les Etats-Unis installeront en effet prochainement dans le désert du Negev un radar antimissiles qui devrait permettre à Israël de détecter à une distance de 2000 kilomètres tout missile dirigé vers son territoire et identifier l’origine du lancement.

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12 septembre 2008 - El Païs - Vous pouvez consulter cet article à :
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Traduction de l’espagnol : Brisa Marina