Binyamin Gibli, qui a été le chef des Renseignements militaires israéliens entre 1950 et 1954, est décédé mercredi à l’âge de 89 ans.
- Photo : Courtesy, JPost.
Né en 1919, Gibli est officier des services de renseignements de l’armée dès la création de l’Etat d’Israël.
Il est l’un des juges militaires qui condamnent à mort en 1948 Meir Toubianski pour haute trahison, une affaire qui fera du bruit quand des années plus tard, il s’avérera qu’il était innocent.
En 1950, il est nommé à la tête des Renseignements militaires et sera l’une des figures centrales de l’affaire Lavon dans les années 50.
Gibli avait organisé des attentats en Egypte qui devaient être attribués à l’opposition égyptienne afin de déstabiliser le régime.
Forcé à la démission quand ses hommes sont arrêtés en Egypte, il est resté anonyme des années, la censure interdisant de prononcer son nom dans le cadre de cette affaire qui avait amené également la démission du ministre de la défense, Pinhas Lavon.
Sa carrière militaire s’était néanmoins poursuivie, Gibli devenant même commandant adjoint de la région centre puis attaché militaire en Grande-Bretagne et en Scandinavie après que Ben-Gourion ait refusé qu’il soit nommé général.
Dans les années 70, il devient directeur de sociétés puis président de la compagnie nationale d’électricité entre 1986 et 1989.
21 août 2008 - Jerusalem Post