The Jerusalem Post a appris que la marine avait reçu l’ordre de forcer à faire demi-tour les deux bateaux transportant 44 étrangers pro-palestiniens qui tentent de "briser le siège de Gaza".

L’un des deux navires, en Crète.

Des officiels ont déclaré que la marine avait un certain nombre d’options en ce qui concerne les bateaux qui sont partis de Crète et sont en route pour Gaza, avec une escale à Chypre. Les bateaux devraient aborder la bande de Gaza au cours de la seconde partie de cette semaine.

Des responsables israéliens ont dit, dimanche, que les eaux de la Méditerranée autour de la bande de Gaza relèvent de la souveraineté israélienne en raison d’un accord avec l’Autorité palestinienne. Les responsables disent que Gaza a également été déclarée zone de combat, donnant à la marine le droit de patrouiller en mer autour de la bande de Gaza.

Les fonctionnaires ont rejeté l’affirmation de l’organisation Free Gaza Movement qui a organisé les bateaux, selon laquelle il s’agissait d’un voyage humanitaire. Ils ont dit que le Hamas tenait à exploiter les bateaux pour saper le blocus israélien de Gaza.

Les bateaux veulent passer des eaux internationales dans les eaux de Gaza, décharger du matériel et prendre des Palestiniens vivant dans la bande de Gaza, avant de reprendre la mer. Les responsables israéliens disent qu’ils ne s’attendent pas à un affrontement, les militants ayant déclaré qu’ils ne recherchaient pas la confrontation.

Parlant de Chypre la semaine dernière, Gretta Berlin, la porte-parole du Free Gaza, a déclaré que les militants "n’ont pas l’intention de fairedemi-tour" s’ils se trouvent face à la marine.

"Pourquoi devrions-nous faire demi-tour ? Israël ne possède pas cette propriété. Nous sommes invités par le peuple de Gaza", a-t-elle dit. Berlin a ajouté "Nous nous mettrons en rang en nous tenant par les bras, et nous leur dirons qu’ils ne sont pas les bienvenus."

Des responsables israéliens ont fait observer que les bateaux de pêche de Gaza ont accès à l’eau.

Les responsables israéliens disent que le voyage des bateaux était en grande partie une astuce publicitaire, ajoutant que ses organisateurs recherchaient l’attention des médias israéliens et internationaux. Jusqu’à présent, ont ajouté les officiels, les médias israéliens ont montré le plus grand intérêt aux bateaux.

Pendant ce temps, un porte-parole du Free Gaza Movement, Ramzi Kysia, a affirmé qu’un membre du mouvement, Lauren Booth, avait reçu jeudi un appel téléphonique menaçant à son domicile en France.

Booth a dit dans un message posté sur le site Web du Groupe. "Un homme inconnu a appelé mon domicile en France, mes filles jouaient à cache-cache dans le jardin. Cet étranger a parlé à mon mari, l’avertissant : ’votre femme est en grand danger. Ces navires exploseront’. Mon mari a demandé qui il était et comment il avait obtenu le numéro de téléphone de notre maison privée. Aucune réponse n’a été faite, mais les menaces illicites ont continué."

Free Gaza

Notamment, sur le même sujet :

 Deux bateaux pour Gaza , 26 juillet 2008, Sylvia Cattori
 Un juif israélien à Gaza , 5 août 2008, Jeff Halper
 « E la Nave va » , 6 août 2008, Silvia Cattori
 Défier le siège depuis Rafah jusqu’à Chypre, 14 août 2008, Rami Almeghari
 Bateaux pour Gaza : Israël pourrait recourir à la force, 18 août 2008, Ramzi Kysia

18 août 208 - The Jerusalem Post - photo : Free Gaza Movement - traduction GD