Fin de séjour dramatique et teintée de suspense à l’aéroport ben Gourion de Tel Aviv.

La garde militaire jouait en l’honneur du président français quand un groupe de gardes du corps s’est approché avec rapidité de la passerelle de l’avion.

Extrait de Rue89

Apparemment, un policier israélien venait de se tirer une balle à une centaine de mètres de là. Le tir n’a pas été entendu des dignitaires. Mais on ne prend aucun risque dans ce genre d’endroit. La sécurité qui a entouré la visite de Sarkozy en Israël était impressionnante.

Bruni, qui venait d’embrasser le premier ministre Ehud Olmert, a grimpé en courant la passerelle. Presque en volant. Sarkozy, perturbé, l’a suivi plus posément. Tandis que les escortes d’Olmert et de Péres enfonçaient ceux-ci dans leurs véhicules blindés.

Il y a eu quelques instants d’un véritable flottement. Certains des ministres français qui accompagnaient le président n’ont pas réussi à entrer dans l’appareil avant qu’on ne ferme les portes. Les soldats sur place se sont débandés et tournaient leurs têtes dans toutes les directions.

Une ambulance s’est ensuite approchée pour s’occuper de l’hypothétique suicidé. Et il a fallu s’occuper aussi de deux femmes policiers qui se seraient évanouies.

Olmert et Péres sont montés quelques minutes après à l’intérieur de l’avion pour rassurer leurs hôtes et expliquer ce qui était arrivé. Olmert n’a montré aucun signe d’inquiétude [il a d’autres soucis en tête que la sécurité d’un Sarkozy, comme les multiples affaires de corruption qui l’assaillent - N.d.T].

« En aucune manière il n’y a eu une tentative de meurtre », a expliqué le porte-parole Mickey Rosenfeld. « Il n’y a pas eu de panique[?]. On a lancé une procédure habituelle. L’incident est clos et le président est sur le chemin de sa maison [son F2 à l’Elysée - N.d.T] », a déclaré par la suite un membre de la suite de Péres.

25 juin 2008 - El Païs - Vous pouvez consulter cet article à :
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[Traduction : Info-Palestine.net]