Un groupe de Palestiniens encerclés par les forces de sécurité égyptiennes menacent de se suicider s’ils ne sont pas bientôt libérés soit pour se rendre dans la bande de Gaza soit pour mener une vie digne de ce nom en Egypte.

L’Egypte joue le rôle de supplétif d’Israël - Photo : Ma’an Images

Environ 500 habitants de Gaza sont encore retenus prisonniers dans un complexe sportif dans la ville frontière d’Al-Arish. La police égyptienne les a arrêtés après qu’ils ne soient pas retournés dans Gaza lorsque la frontière a été refermée plus tôt ce mois après une brève période de passage frontalier sans restriction.

Plusieurs des Palestiniens détenus ont appelé le bureau de Ma’an à Gaza, se plaignant des conditions de séjour qui sont lamentables dans le centre de sports, avec un manque d’assistance médical, de nourriture, et d’eau potable.

Les agents de sécurité égyptiens ont parait-il répondu à la menace de suicide : « Faites ce que vous voulez ; nous avons des ordres pour vous arrêter puis vous transférer vers la bande de Gaza. » Cependant, le transfert n’a toujours pas eu lieu.

Un des Gazouites séquestrés, Khalid Abu Hasira âgé de 21 ans, a demandé lors d’un appel téléphonique à Ma’an : « La mort de l’un d’entre nous va-t-il metttre fin à notre souffrance ? » Il a été également critique au sujet de l’absence d’intervention de la part de l’ambassadeur palestinien au Caire.

Il a ajouté qu’il avait menacé hier de sauter du toit du bâtiment, et qu’un officier égyptien lui avait alors dit qu’il appelerait une ambulance pour l’évacuer. L’homme est blessé au genou, et il devait remplacer son bandage dans un hôpital ; mais il lui est interdit de se rendre dans un centre hospitalier en Egypte.

Il a également dit avoir interrogé dans un centre de détention égyptien en même temps que cinq autres personnes, dont un homme âgé, et qu’ils ont subi un traitement très rude et que 6000 dollars US ont été volés à l’un d’entre eux.

Un autre habitrant de Gaza, ’Adil Atallah âgé de 23 ans, a dit avoir été capturé dans l’hôpital Nasser, un jour après qu’il ait été opéré.

Il a expliqué qu’il avait été maltraité par les forces de sécurité, alors qu’il avait un grand besoin de repos après son opération. Il est censé subir une autre opération, qu’il préférerait éviter s’il lui était permis de rentrer chez lui.

Ayman Ash-Sha’ir, âgé de 35 ans et venant de Rafah au sud de la bande de Gaza, a dit que son téléphone portable lui avait été confisqué lorsqu’il avait été amené au complexe sportif d’Al-Arish.

17 février 2008 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulyer cet article à :
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[Traduction : Info-Palestine.net]