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"Jérusalem sera le thème final à l’ordre du jour des entretiens de paix"

mardi 29 janvier 2008 - 10h:25

Al Manar

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Une source politique israélienne à Jérusalem a souligné dimanche que le Premier ministre Ehoud Olmert n’a pas encore formulé d’idée pour résoudre la question de Jérusalem, et qu’elle est susceptible d’être laissée pour la fin des négociations avec les Palestiniens.

Cela intervient après que la partie israélienne a acquis la conviction que ces dernières semaines, la question était bien trop sensible et complexe, et qu’elle pourrait avoir des répercussions néfastes sur tout le processus de négociation. Du point de vue d’Olmert, la question de Jérusalem est particulièrement difficile. En outre, on craint que les négociations sur Jérusalem divisent la coalition, depuis que le parti ultra-orthodoxe Shas l’a établi comme une cause pour quitter le gouvernement.

"Il est évident pour lui qu’une solution à la question des frontières et des réfugiés se ressemblerait, et qu’elle serait plus ou moins en accord avec les propositions qui ont été soulevées dans le passé", a noté la source. "En revanche, sur la question de Jérusalem, il y a beaucoup de doutes et il n’est pas enclin à adopter l’une des solutions ou des idées qui ont été énoncées dans les négociations précédentes."

La question de Jérusalem a été levée au cours des discussions tenues par Aaron Abramovich, directeur général israélien des Affaires étrangères, à Paris, il y a une semaine. Abramovich a rencontré Jean-David Levitte, conseiller du Président Nicolas Sarkozy sur les affaires étrangères, et d’autres hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères français, pour les informer du progrès des négociations.

Le quotidien israélien Haaretz a appris que Abramovich a indiqué à son homologue français qu’il était fort probable que les négociations sur Jérusalem soient reportées en raison de la crise politique intérieure qu’elles pourraient déclencher. La nuit dernière, Abramovich a nié avoir soulevé les préoccupations de la politique intérieure sur la question de Jérusalem au cours de ses entretiens à Paris.

Il apparaît aussi que le président américain George W. Bush soutient le report des négociations sur Jérusalem jusqu’à la fin des pourparlers. Au cours de sa visite dans les territoires occupés et à l’Autorité palestinienne il y a deux semaines, le président Bush a publié une déclaration dans laquelle il a décrit comment il voyait le progrès dans les négociations. Selon le dirigeant américain, Jérusalem est "une question difficile", politiquement et religieusement, pour les deux parties, et il a décrit qu’une solution à la question est le défi le plus complexe du processus.

Les enjeux politiques de la question de Jérusalem se concentrent sur le Shas, même si les sources du bureau d’Olmert indiquent que "la question du Shas n’est pas la discussion sur Jérusalem, mais son résultat final". Cependant, le Conseil des Sages du Shas s’est réuni dimanche pour discuter de la zone rouge sur les négociations avec les Palestiniens et a décidé "qu’à la minute où ils commenceront à parler de Jérusalem, le Shas quittera immédiatement le gouvernement".

28 janvier 2008 - Traduction et publication : manar-fr.com


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