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Débattre avec le Hamas et le Hezbollah

mercredi 7 novembre 2007 - 06h:09

Ali Abunimah - The Electronic Intifada

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Le Hamas et le Hizballah sont apparus dans le contexte des brutales invasions et occupations militaires israéliennes. Leur soutien et leur légitimité populaires ont augmenté tandis qu’ils démontraient leur capacité à s’opposer à la puissance israélienne.

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Rassemblement du mouvement Hamas suite à la victoire électorale de janvier 2006 - Photo : Anne P. (http://chroniquespalestine.blogspot.com/)

Rien n’est plus facile dans l’atmosphère d’aujourd’hui que d’accuser quiconque appelle à une reconnaissance et au dialogue avec le Hamas, le Hizballah et d’autres mouvements islamistes d’être un défenseur « d’extrémistes » réactionnaires ou un naïf compagnon de route de « terroristes. » Ceci n’a rien d’étonnant venant des néoconservateurs et des sionistes. Ce qui est nouveau, c’est quand cela vient de milieux censés être progressistes.

Arun Kundnani a écrit au sujet d’une « nouvelle variété de libéraux » qui dans leur vision du monde « considèrent les musulmans uniquement comme problématiques et nécessitant une intégration forcée vers ce qu’ils estiment être les valeurs intrinséquement supérieures de l’occident. » La cible de ces anciens gauchistes, explique Kundnani, « n’est pas tant l’Islam que les attitudes plus conciliantes qu’ils détectent parmi [d’autres] libéraux. » [1]

De telles vues se nichent à présent dans le mouvement de solidarité avec la Palestine. MADRE, « une organisation féminine internationale de défense des droits humains » en est un exemple. À la suite de la victoire électorale du Hamas et du renversement dans Gaza des seigneurs de la guerre du Fatah soutenus par Israël et les Etats-Unis, MADRE a déclaré que le défi pour les militants de la solidarité avec la Palestine était « comment soutenir le peuple de Palestine sans soutenir la direction du Hamas ? » Appelant à ce qu’elle nomme « une solidarité stratégique » par opposition « à une solidarité réfléchie, » MADRE définit le Hamas comme étant un mouvement « répressif » « dirigé par le militarisme et le nationalisme, » qui « vise à institutionaliser des idées réactionnaires au sujet de la place des femmes et de la sexualité, » tout en en se servant de la « religion comme d’un écran de fumée pour avancer dans son projet. » [2] Des critiques aussi virulentes et définitives ont été faites par un groupe pro-palestinien basé à Washington. [3]

Certaines de ces attitudes peuvent être le reflet d’une certaine confusion, mais il se peut que ce soit aussi une volonté de nous faire peur à l’idée de tenter de comprendre le Hamas en Palestine et le Hizballah au Liban en dehors de tout paradigme, excepté celui d’un « clash des civilisations » qui oppose de prétendues valeurs libérales occidentales universelles et supérieures, à ce qui est présenté comme une barbarie orientale médiévale.

Il est essentiel de noter que les mouvements islamiques soumis à l’étude, bien qu’ils puissent s’identifier eux-mêmes comme faisant partie de l’umma (la communauté de tous les Musulmans) ne sont pas homogènes ; chacun d’eux a surgi dans un contexte particulier. Avec le temps, leurs idéologies et leurs positions changent de cibles ---- suite à des discussions internes vives et permanentes et à la confrontation avec des influences externes. Ces points peuvent sembler évidents lorsqu’ils s’appliquent à l’analyse de n’importe quel mouvement social ou politique, mais ils doivent être rappelés ici en raison des tentatives constantes de dépeindre tous les mouvements islamiques comme inflexibles, enracinés dans des vues immuables et antiques du monde, et inséparables des groupes de « jihadistes les plus exotiques, les plus marginaux et les moins représentatifs ».

Le Hamas et le Hizballah sont apparus dans le contexte des brutales invasions et occupations militaires israéliennes. Leur soutien et leur légitimité populaires ont augmenté tandis qu’ils démontraient leur capacité à s’opposer à la puissance israélienne alors sans freins, là où avaient notamment échoué des états, des structures internationales, l’industrie du processus de paix et les mouvements nationalistes et laïcs de résistance.

Alors que leur influence se développait, les deux mouvements ont profondément révisé leur rhétorique islamique et universaliste et adopté le langage et les images de la lutte classique de libération nationale, bien qu’avec une identité islamique. Ce cheminement politique, qui a été initié par le Hizballah afin de remanier son identité et ses objectifs religieux dans le cadre de contraintes imposées par une politique nationale pluraliste, est aujourd’hui suivi par le Hamas. [4]

Au contraire des affirmations maintes fois répétées que le Hamas a comme objectif inébranlable de conquérir toute la Palestine et d’expulser tous les juifs (aka « la destruction d’Israël »), le mouvement a évolué jusqu’à approuver explicitement une trêve longue d’une génération avec Israël ainsi que de futurs accords politiques qui seraient le résultat de négociations. [5] Les dirigeants du Hamas ont pu justifier cette évolution par le concept islamiste d’une hudna [cessez-le-feu obligeant les parties en conflit à utiliser cette trêve pour rechercher une solution permanente], mais ils ont aussi explicitement calqué leur approche sur celle d’autres mouvements contemporains de libération nationale en Irlande, en Afrique du Sud et au Vietnam. [6]

L’utilisation largement condamnée de la violence par le Hamas et le Hizballah --- en particulier les attaques-suicide --- est plus à rapprocher d’autres mouvements nationalistes faisant face à une occupation étrangère que de n’importe quelle idéologie « islamiste », comme l’a démontré Robert Pape, spécialiste en sciences politiques à l’université de Chicago, dans son livre « Mourir pour vaincre ». Le Hizballah a foccalisé sa stratégie militaire sur les parades à trouver face aux militaires israéliens, exerçant des représailles contre des zones civiles israéliennes uniquement en réponse aux attaques israéliennes contre les civils libanais (comme nous l’avons constaté lors de la guerre de juillet 2006). Il y a plus de deux ans, le Hamas a suspendu de façon unilatérale sa campagne bien connue d’attaques-suicide à l’encontre des civils israéliens, s’alignant sur le modèle d’autres groupes comme l’IRA qui ont cherché à s’inscrire dans un processus politique. Le Hamas maintient cette trêve en dépit de l’aggravation des attaques israéliennes et des punitions collectives exercées contre les civils palestiniens.

Les deux mouvements sont renommés pour avoir permis l’accès à la santé, au logement, aux emplois et à un minimum de revenus pour les secteurs les plus pauvres des communautés desquelles ils obtiennent le soutien. Les libéraux anti-islamiques comprennent ce phénomène, et c’est pourquoi quelques-uns d’entre eux ont soutenu les sanctions appliquées par les Etats-Unis, Israël et l’Union Européenne à l’encontre du Hamas dans la bande de Gaza pour l’empêcher de fournir une aide à la population, tout en renforçant l’aide destinée au régime de Mahmoud Abbas à Ramallah dans l’espoir que celui-ci puisse gagner appui et crédibilité en retour.

Mais la carte maîtresse des libéraux anti-islamiques reste l’affirmation que les mouvements islamiques comme le Hamas sont uniquement oppressifs vis-à-vis des femmes, s’en tenant aux idéologies rigides imposant à celles-ci un rôle subalterne. Ici leurs positions, sinon leurs recommandations, coïncident avec celle de l’administration Bush qui a de façon cynique prétendu que ses invasions en Afghanistan et en Irak avec toutes leurs conséquences catastrophiques étaient partiellement motivées par le désir de « libérer » les femmes dans cette région du monde. (Ironiquement, comme le journaliste Susan Faludi l’a remarqué, ces affirmations ont été faites alors que « la guerre contre le terrorisme » était dans le même temps exploitée par les conservateurs américains comme couverture pour renforcer le patriarcat à domicile). [7]

L’affirmation selon laquelle le Hamas devrait être combattu (alors que « la solidarité stratégique » devrait apparemment être étendue à d’autres factions palestiniennes plus favorables au programme occidental) est basée sur une caricature des idéologies et des pratiques en cours d’évolution dans ce mouvement et ignore les réalisations du mouvement des femmes islamiques en Palestine.

Les exemples les plus spectaculaires du rôle courageux et radical assuré par les femmes islamiques se sont produits l’an passé quand des actions non-violentes et de masse des femmes palestiniennes ont empêché des raids aériens israéliens et des assassinats ciblés dans Gaza. [8]

Mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg.

Comme l’a démontré le travail du professeur Islah Jad de l’université de Birzeit, le mouvement des femmes islamiques a joué un rôle important en transformant l’idéologie du Hamas à leur propos, plaçant leurs demandes au centre des discussions internes, et en mobilisant les femmes dans le Hamas et dans la société dans son ensemble afin qu’elles assument des rôles politiques et économiques plus importants (pour exemple, les femmes inscrites à l’université islamique de Gaza représentent 60% des étudiants).

Les femmes islamiques ont contesté les discours féministes occidentaux qu’elles ont considéré comme non adaptés à leurs conditions et à leurs besoins. Elles ont fait face aux contradictions dans le mode de pensée de l’Islam quant au rôle des femmes, contradictions qui reflétaient celles restées sans solution et qui ont longtemps infesté le mouvement nationaliste et laïc. En même temps, ces militantes islamiques ont clairement repris plusieurs des révendications formulées par les féministes laïques, les incorporant dans un discours nationaliste et islamique intangible. [9]

Les femmes musulmanes sont apparues comme un facteur important dans la vie politique palestinienne en partie en raison de la démobilisation du mouvement des femmes nationalistes et laïques, lequel mouvement se dépolitisait, « s’ONGéisait, » se professionnalisait et se coupait de ses bases. [10]

« Il y a des traditions ici qui considèrent qu’une femme devrait tenir un rôle secondaire --- qu’elle devrait être en retrait, » a indiqué Jamila Shanti, un des femmes élues du Hamas au Conseil législatif palestinien, « mais ceci n’est pas l’Islam. » S’exprimant après l’élection de janvier 2006, mais avant les efforts européens, américains et israéliens pour abattre le gouvernement du Hamas, Shanti ajoute, : « Le Hamas combattra plusieurs de ces traditions. Vous trouverez des femmes sortant de chez elles et tenant à participer. » [11] Ainsi, le travail des femmes islamiques, particulièrement au Hamas, mérite d’être connu, respecté et débattu, et non pas rendu invisible.

C’est ici que nous devons regarder au-delà des caricatures et comprendre que pour beaucoup de leurs adhérents les mouvements islamiques sont attrayants parce qu’ils offrent l’espoir de formes alternatives d’organisation sociale plaçant l’être d’humain et la communauté, plutôt que le consommateur et le marché, au centre de la vie.

Dans les pays pauvres, le capitalisme néo-libéral, promotionné par les donateurs occidentaux et leurs organisations telles que le FMI et la Banque Mondiale qui sont le corollaire de la démocratie, a pris la forme dans la pratique d’une oligarchie incontrôlable, de la démolition des systèmes de protection sociale, de l’éducation publique, des subventions pour les nécessités de base, et a vu l’épanouissement des privatisations de copinage à une échelle énorme. En beaucoup d’endroits, les mouvements islamiques ont essayé de combler le vide.

Les idées évolutives du Hamas sur une trêve à long terme avec Israël, sur les formes de résistance et le rôle des femmes dans la société sont des exemples de la façon dont un mouvement islamique --- comme tout autre mouvement social --- répond aux conditions réelles de la société dont il fait partie.

Les discussions ouvertes par les dirigeants colonialistes autrefois intransigeants et leurs soutiens internationaux avec le Congrès National Africain (ANC) en Afrique du Sud, et le Sinn Fein et l’IRA en Irlande du Nord --- ce qui a permis ensuite la transformations pacifique de ces sociétés --- sont le mode approprié pour engager des débats avec des mouvements comme le Hamas et le Hizballah aujourd’hui. Certains prétendent que ces cas ne sont pas des exemples parce que les nationalistes irlandais et les militants de l’ANC restaient partie intégrante de la tradition chrétienne et occidentale. C’est ainsi qu’ils peuvent être considérés rétrospectivement, mais comme les Islamistes, ils ont aussi été la cible d’un discours de déshumanisation qui les plaçaient définitivement comme inférieurs, étrangers et impossibles à intégrer, justifiant de ce fait le pouvoir colonial.

Et comme les responsables de ces mouvements avant eux, le Hamas et le Hizballah sont maintenus à l’extérieur, essayant d’envoyer des messages pouvant commencer à combler des failles apparemment abyssales, prêtant une attention particulière à leurs propres collèges électoraux aussi bien qu’à leurs interlocuteurs potentiels. Dans le cas du Hamas ces invitations sont venues d’une série remarquable d’articles de presse rédigés par leurs dirigeants et publiés dans des journaux de langue anglaise depuis janvier 2006, dont le « Washington Post », le « New York Times », le « Los Angeles Times » et le « Guardian ». [12] Les gouvernements européens et américains ont répondu que n’importe quel dialogue devait être conditionné par l’acceptation préalable par le Hamas de toutes les demandes israéliennes, alors qu’Israël continue à avoir les mains libres.

Israël et ses soutiens écartent à chaque fois les ouvertures du Hamas les qualifiant de non sincères. Ils usent de la charte de 1988 du Hamas comme prétexte pour ne jamais ouvrir de discussion, alors que les faits montrent le peu de pertinence ou d’influence de cette charte sur la politique et la pensée réelles du Hamas. Les propagandistes israéliens ont employé la même tactique pendant des années avec la charte de l’Organisation de Libération de la Palestine [OLP] (ou « l’engagement » comme ils ont insisté pour la nommer). L’influence croissante des courants islamiques terrifie également l’élite dirigeante dans l’Autorité Palestinienne et dans d’autres états arabes ; voulant de façon désespérée préserver leur pouvoir, ceux-ci se sont associés aux ch ?urs alarmistes et à la répression et certains ont même forgé plus ou moins ouvertement des alliances avec Israël.

Lorsque des conflits étrangers surviennent, alimentés en combustible par l’idéologie du « clash des civilisations » et les références régulières du président américain, qui sourit d’un air affecté, à la deuxième guerre mondiale, une nouvelle approche devient un besoin urgent. Les gouvernements européens, par exemple, qui discutent avec le Hamas dans le secret mais se mettent d’accord sur des sanctions brutales contre Gaza, par crainte des Etats-Unis, devraient rompre avec leurs politiques nocives et mal inspirées. Ils devraient défier ouvertement Washington et Tel Aviv et s’impliquer plus largement avec les mouvements islamiques du Liban et de Palestine, et ceci sur un pied d’égalité.

Puisque ce changement est peu probable à court terme et que les dangers sont grands, il revient aux progressistes de soutenir les mouvements de libération anti-colonialiste sans imposer leurs propres programmes, de pousser à un dialogue d’égal à égal, d’écouter avec attention ce que les mouvements islamiques ont à dire, et dénoncer les tentatives de démonisation et déshumanisation de sociétés entières en vue de nouvelles guerres.

Notes

[1] Arun Kundnani, "How liberals lost their anti-racism," 3 Octobre 2007, Institute for Race Relations. (http://www.irr.org.uk/2007/october/...).
[2] "Palestine in the Age of Hamas : The Challenge of Progressive Solidarity," MADRE press release, 11 Juillet 2007 (http://www.commondreams.org/news200...)
[3] Voir Osamah Khalil, "The politics of fear," The Electronic Intifada, 8 Octobre 2007. (http://electronicintifada.net/v2/ar...)
[4] Voir : Azzam Tamimi, Hamas A History from Within (Olive Branch Press, 2007) ; Khaled Hroub, Hamas : A Beginner’s Guide, (Pluto Press, 2006) ; Khaled Hroub, Hamas : Political Thought and Practice, (Institute for Palestine Studies, 2000) ; Shaul Mishal and Avraham Sela, The Palestinian Hamas, (Columbia University Press, 2000).
[5] Voir en particulier Tamimi, Chapter 7.
[6] Voir Ahmed Yousef, "Pause for Peace," The New York Times, 1 Novembre 2006 ; et Khaled Meshaal, "We shall never recognize ... a Zionist state on our soil," Los Angeles Times, 1 Février 2006.
[7] Parlant de son nouveau livre The Terror Dream : Fear and Fantasy in Post-9/11 America (Metropolitan Books, 2007) on Democracy Now !, 4 Octobre 2007
(http://www.democracynow.org/article....
[8] Voir "One woman killed, 16 injured in Israeli siege on Gaza mosque," The Electronic Intifada, 3 Novembre 2006 (http://electronicintifada.net/v2/ar...) et Rami Almeghari, "Necessity is the Mother of Inventive Nonviolent Resistance," 21 November 2006, The Electronic Intifada http://electronicintifada.net/v2/ar...).
[9] Voir Islah Jad, "Between Religion and Secularism : Islamist women of Hamas," in Fereshteh Nouraie-Simone (editor), On Shifting Ground : Muslim Women in the Global Era, (The Feminist Press at the City University of New York, 2005).
[10] Voir Islah Jad, "NGOs : between buzzwords and social movements," in Development in Practice, Volume 17, Numbers 4-5, Août 2007.
[11] Alan Johnston, "Women ponder future under Hamas," BBC, 3 Mars 2006. (http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_e...).
[12] En plus des sujets mentionnées en note [6] voir aussi : Mousa Abu Marzook, "What Hamas Is Seeking," The Washington Post, 31 Janvier 2006 ; Abu Marzook, "Hamas’ stand," Los Angeles Times, 10 Juillet 2007 ; Abu Marzook, "Hamas is ready to talk : We welcome the call for dialogue, and reject insincere demands for an undemocratic boycott," The Guardian, 16 Août 2007 ; Ahmed Yousef, "What Hamas Wants," The New York Times, 20 Juin 2007 ; Yousef, "Engage With Hamas ; We Earned Our Support," The New York Times, 20 Juin 2007.

Ali Abunimah est cofondateur de The Electronic Intifada et l’auteur de One Country : A Bold Proposal to End the Israeli-Palestinian Impasse (Metropolitan Books, 2006)

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Ali Abunimah

Du même auteur :

- Et le spectacle continue...
- Déshumaniser les Palestiniens
- La guerre de Mahmoud Abbas contre le peuple palestinien

29 octobre 2007 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction : Claude Zurbach


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