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Israël-Palestine : erreurs tactiques, choc de stratégies

mercredi 8 août 2007 - 07h:03

Henry Laurens - Le Monde diplomatique

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Au début de l’année 1967, les observateurs et un certain nombre d’« experts » - catégorie si mal définie - ne prévoient pas de risque majeur de reprise d’un conflit armé entre Arabes et Israéliens. Certes, depuis 1964, la tension n’a cessé de monter en raison du « détournement » du Jourdain par Israël et du « contre-détournement » des affluents du fleuve par la Syrie, théoriquement soutenue par le Liban et par la Jordanie. Mais ces derniers n’avaient fourni qu’un appui verbal, et des bombardements israéliens ont contraint Damas à suspendre ses travaux préliminaires.

Il est vrai aussi que la République arabe unie (RAU) (1) de Gamal Abdel Nasser et Israël se livrent à une course aux armements qui pèse très lourdement sur leurs économies. Mais tout laisse à penser que les Israéliens surestiment publiquement la menace égyptienne afin d’obtenir leurs premières livraisons importantes de matériel de guerre américain et une garantie de sécurité en cas d’attaque arabe.

La supériorité militaire évidente d’Israël et la division régnant dans le monde arabe en pleine guerre froide entre « progressistes » et « conservateurs » (réactionnaires, selon les termes des premiers) amènent les experts à juger que, si la paix est impossible, la guerre semble improbable, selon la formule consacrée.

Trois grandes explications vont être apportées à la crise - fort courte, puisqu’elle se déploie entre le 13 mai et le 4 juin 1967 - qui conduira au conflit armé. Selon la première, presque universelle à l’époque, l’Egypte aurait la volonté de détruire l’Etat d’Israël, conduite irrationnelle étant donné le rapport de forces. Selon la deuxième, quasi symétrique, le gouvernement israélien aurait tendu un piège et aurait réussi à manipuler tout aussi bien les Etats occidentaux que les régimes arabes afin de se trouver dans la meilleure situation diplomatique possible pour se lancer dans la seconde phase de l’expansion sioniste. Comme toute interprétation en termes de complot, celle-ci présuppose une formidable intelligence chez un acteur, le manipulateur, et un déficit équivalent chez tous les autres. La troisième explication évoque plutôt une responsabilité partagée à la suite de toute une série d’erreurs de calcul de la part des protagonistes.

La renaissance politique palestinienne, consacrée par la création de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) en 1964, et les premières opérations militaires du Fatah en 1965 constituent alors des facteurs nouveaux. Prenant au pied de la lettre les déclarations bellicistes des gouvernements arabes, les responsables palestiniens veulent visiblement les forcer à entrer en guerre.

Le début de la lutte armée palestinienne, même si ses résultats peuvent paraître minimes - une quinzaine de tués israéliens, pour la plus grande part des militaires, entre le 1er janvier 1965, date de la première opération du Fatah, et le 5 juin 1967 -, marque la première remise en cause de la victoire de 1948-1949, définie par les responsables israéliens comme un casus belli. Dans sa dérive activiste et gauchisante, le Baas syrien, arrivé au pouvoir en 1963, apporte son aide aux Palestiniens et conteste à son tour le fait accompli le plus fragile, parce que le moins admis par la communauté internationale : celui de la souveraineté israélienne sur la zone démilitarisée entre les deux pays (2). En est résulté ce que les historiens ont appelé postérieurement le « syndrome syrien » de la politique militaire d’Itzhak Rabin, alors chef d’état-major de l’armée, c’est-à-dire une politique agressive destinée à consacrer les avancées israéliennes dans la zone démilitarisée et à forcer Damas à abandonner son soutien à la lutte armée palestinienne.

La propagande
de la radio de Nasser
se retourne contre l’Egypte
Rabin ne cherche pas alors une nouvelle guerre israélo-arabe. Il pense qu’une simple démonstration de force, accompagnée d’un accord tacite de Washington, suffira à imposer sa volonté à une Syrie abandonnée par l’Egypte. Les plans de son état-major sont fondés sur une doctrine qui consiste à porter immédiatement la bataille sur le territoire de l’ennemi. La vision se veut purement « technique », le territoire israélien se prêtant mal à une action défensive. Il en découle qu’en cas de capture de territoires arabes il n’y aura pas de rétrocession sans paix complète et que, de toute façon, les lignes d’armistice devront être modifiées (on devine dans quel sens). Rabin et l’état-major ont défini, devant le premier ministre Levi Eshkol, le périmètre idéal assurant définitivement la sécurité d’Israël : le Litani, la vallée du Jourdain, le canal de Suez. Eshkol n’a pas manifesté d’enthousiasme, sauf pour le Litani en raison de la question, déjà urgente, des ressources en eau. Tous sont convenus qu’un tel programme était irréalisable en l’absence d’un soutien international.

En 1956 en effet, lors de la crise qui a suivi la nationalisation de la Compagnie du canal de Suez par Nasser, les Etats-Unis s’étaient montré des protecteurs vigilants du statu quo territorial et avaient exigé que l’armée israélienne évacue Gaza. Depuis, ils n’ont accordé leur aide grandissante qu’en fonction du respect de ce statu quo. Le problème ne réside donc pas dans la capacité de l’armée de conquérir de nouveaux territoires, mais dans celle de l’Etat de les conserver.

Deux actions militaires israéliennes précèdent directement la crise de mai-juin 1967 : le raid sur le village cisjordanien de Samu, le 13 novembre 1966, destiné à « punir » des villageois pour l’aide accordée au Fatah ; et le combat aérien entre Israéliens et Syriens du 7 avril 1967 (six chasseurs Mig sont abattus par des Mirage), qui avait pour but d’humilier le régime de Damas. La première persuade le roi Hussein qu’Israël a la volonté de détruire son royaume afin de s’emparer de la Cisjordanie, et la seconde met en lumière l’inaction de l’Egypte nassérienne.

Avec un soutien plus ou moins ouvert de leur gouvernement, les militaires israéliens jouent la stratégie de la tension, sans vouloir aller jusqu’à la guerre. Ils n’hésitent pas à menacer le régime baasiste de nouvelles actions radicales. Dans ce contexte, l’Union soviétique prévient Damas et Le Caire, le 13 mai 1967, d’une invasion prochaine de la Syrie par l’armée israélienne. L’inquiétude de Moscou semble fondée sur les informations obtenues, et qui concernent cette stratégie de la tension. L’absence de concentrations militaires à la frontière ne prouve rien, Israël ayant la capacité d’opérer très rapidement la mobilisation de ses forces.

Dès le 14 mai, l’armée égyptienne se déploie dans le Sinaï. Son action peut être comprise comme étant de nature dissuasive. Mais Nasser agit à la fois en fonction du jeu politique arabe - isoler la Jordanie pour la contraindre à basculer du camp saoudien vers le camp égyptien - et avec l’objectif d’éliminer les traces de l’agression de 1956. Cela le conduit à demander, le 15 mai, le départ des casques bleus de la frontière internationale. L’Organisation des Nations unies (ONU) décide alors le retrait total de ses forces du Sinaï et de la bande de Gaza : privées de l’accord du Caire, celles-ci deviendraient juridiquement des forces d’occupation.

Israël assiste impuissant à la perte d’un de ses gains les plus importants de la guerre de 1956 (3). Plus grave encore, le 17 mai, deux avions de reconnaissance égyptiens passant par la Jordanie ont survolé, sans avoir été interceptés par l’aviation israélienne, la centrale nucléaire de Dimona, prouvant ainsi la vulnérabilité de celle-ci - qui, il est vrai, n’est pas très loin de la frontière. La conviction des responsables israéliens est qu’une opération aérienne « préventive » contre leurs installations nucléaires rencontrerait une certaine compréhension, voire une large approbation internationale. Cette préoccupation va perdurer jusqu’au bout de la crise et provoquer le premier rappel de réservistes. Loin d’assurer une dissuasion, le programme nucléaire sera un facteur essentiel dans la marche à la guerre.

Le pas suivant - la fermeture, le 22 mai, du détroit de Tiran, qui sépare le golfe d’Akaba de la mer Rouge - est effectué par Nasser, toujours désireux de revenir à la situation antérieure à la crise de Suez. Le Raïs est prêt à prendre le risque de la guerre et pense que son armée a les moyens d’affronter l’ennemi si celui-ci attaque. Certains de ses responsables militaires envisagent même une opération dans le Néguev destinée à établir la liaison avec la Jordanie, mais Nasser y oppose son veto. Publiquement, il met sur le même plan Israël, l’impérialisme et la « réaction » (les monarchies saoudienne et jordanienne, le chah d’Iran).

Nasser, ce faisant, sous-estime la puissance militaire de l’adversaire : pour lui, Israël ne peut attaquer que s’il dispose d’une aide étrangère et, d’autre part, ne peut mener une guerre sur deux fronts. Or aucune puissance européenne, estime-t-il, ne la lui fournira, pas plus que les Etats-Unis empêtrés dans la guerre du Vietnam. L’Egypte a les moyens de ses ambitions, car elle dispose d’une dissuasion suffisante pour décourager toute attaque. Son leader ne comprend pas qu’Israël n’a besoin que du soutien politique (et non de la participation militaire) des Etats-Unis et du Royaume-Uni.

La propagande du Caire se déchaîne contre Israël, l’impérialisme et la réaction. La Jordanie est la première à se rallier à Nasser, dont la popularité, après le 22 mai, est à son zénith. En même temps, le rusé calculateur qu’il est ne prend pas en compte les risques induits par la propagande. Il lui est difficile de s’en tenir à un succès, réel mais limité. Son discours malgré tout mesuré (il ne parle pas d’action offensive) est recouvert par ses propres organes radiophoniques. Sa radio, La Voix des Arabes, parle de liquidation totale de l’Etat d’Israël, de son imminente destruction, et les autres organes arabes reprennent ce discours, résumé en Occident par une formule qui n’a jamais été utilisée : « Jeter les Juifs à la mer. » Si Nasser veut simplement en revenir à la situation d’avant 1956, sa propagande, elle, parle d’avant 1948.

Israël espère achever ce que sa guerre d’indépendance
n’a pas réalisé : la conquête de la Cisjordanie

Pris totalement par surprise, les militaires israéliens poussent leur gouvernement à prendre l’initiative de la guerre. Leurs services de renseignement sont incapables de prévoir la suite pour la simple raison que la direction égyptienne improvise en permanence, parfois de façon contradictoire. Eshkol veut s’en tenir à une action diplomatique. La presse israélienne évoque un « nouvel Holocauste », créant ainsi une atmosphère de catastrophe imminente.

La décision d’envoyer le ministre des affaires étrangères Abba Eban à Paris et à Washington retarde la prise de décision. Le général de Gaulle, lui, affirme qu’il s’opposera à quiconque prendrait l’initiative des hostilités. Londres et Washington considèrent la fermeture du détroit de Tiran comme une agression, mais ne veulent pas d’une guerre. Les deux capitales envisagent une démonstration navale internationale pour marquer la liberté de passage dans le golfe d’Akaba : les « régates de la mer Rouge ». Le président Lyndon Johnson fait passer le message qu’« Israël ne sera pas seul, à moins qu’il décide d’agir seul » (« Israel will not be alone unless it decides to go alone », 26 mai 1967) et demande un délai pour trouver une solution politique.

Diplomatiquement, l’Union soviétique, bien que n’étant pas consultée, appuie la politique de Nasser. Le Kremlin demande seulement aux Egyptiens d’agir avec prudence et de ne pas engager les hostilités. Toutes ces adjurations confirment, aux yeux de Nasser, la force de sa position et le poussent à consacrer le nouveau rapport de forces dans le Sinaï et à profiter au maximum de la situation pour mettre en déroute le « camp de la réaction ». Pas question de revenir en arrière : ce serait un revers majeur pour les forces progressistes. Ces dernières ont gagné la guerre de propagande, rendant impossible, pense-t-il, une intervention militaire américaine qui provoquerait l’embrasement de la totalité de la région et l’effondrement des régimes liés à l’Occident. Il ne reste qu’à attendre que la Jordanie capitule et que l’Arabie saoudite suive, isolant complètement l’Iran. L’enjeu n’est plus le Sinaï, mais l’ensemble de la péninsule arabique avec ses ressources pétrolières.

Le Caire rejette toutes les initiatives de solution politique qui comprendraient la reprise de la navigation israélienne dans le golfe d’Akaba. Londres et Washington se rendent compte de l’impossibilité de réaliser concrètement les « régates de la mer Rouge ». Le risque est d’en arriver à la fermeture du canal de Suez, à l’arrêt de l’approvisionnement en pétrole et au retrait par les pays arabes de leurs avoirs en livres sterling - ce qui entraînerait l’effondrement de la monnaie britannique. Du coup, la question change de nature : il s’agit désormais de savoir lequel des deux blocs (nous sommes alors en pleine guerre froide entre l’Occident et le « camp socialiste ») aura le contrôle du Proche-Orient et de ses ressources pétrolières et financières. Une intervention militaire, même symbolique, des deux puissances anglo-saxonnes profiterait essentiellement aux Soviétiques.

La dissuasion nassérienne fonctionne admirablement, mais elle reste fondée sur la sous-estimation de la force militaire d’Israël, bien plus puissant qu’en 1956. Avec une totale irresponsabilité, les dirigeants égyptiens refusent de prendre en compte l’effet de leurs déclarations sur les opinions publiques occidentales et internationales.

Alors que Nasser radicalise son discours, le haut commandement israélien accentue ses pressions sur le gouvernement. Alors commandant d’une division, le général Ariel Sharon va jusqu’à envisager verbalement un coup d’Etat militaire. L’alignement total de la Jordanie sur la RAU précipite les événements, d’autant que l’Arabie saoudite est contrainte de suivre. Israël paraît totalement encerclé par une coalition arabe. Le pire cauchemar de ses stratèges.

Eshkol doit céder le 1er juin. Il forme un gouvernement d’union nationale. Moshe Dayan devient ministre de la défense et le chef de la droite, Menahem Begin, ministre sans portefeuille. Ce sont des partisans avoués de l’expansion territoriale. Outre la survie, il est aussi question d’achever ce que la guerre d’indépendance n’avait pu réaliser, notamment la conquête de la Cisjordanie.

Ayant abandonné l’espoir d’une solution diplomatique, l’administration américaine est prête à laisser Israël agir tout en s’en démarquant pour ne pas être compromise aux yeux des Arabes. Le 31 mai, le chef du Mossad - les services de renseignement israéliens -, Meir Amit, arrive à Washington pour discuter de la situation. Le lendemain, il rencontre le secrétaire à la défense Robert McNamara et le chef de la Central Intelligence Agency (CIA). Il sait parler aux Américains et adapte leur « théorie des dominos » au Proche-Orient : si Nasser l’emporte dans cette manche, toute la région jusqu’à la frontière soviétique basculera sous domination arabe. Israël a besoin d’un engagement américain à long terme et d’une protection immédiate contre une éventuelle interférence soviétique. Ses interlocuteurs marquent clairement qu’ils partagent cette analyse.

Pour sauver l’Arabie saoudite, Washington autorise tacitement Tel-Aviv à entrer en guerre

Dans les premiers jours de juin, plusieurs canaux transmettent ce message. Dans un télégramme circulaire aux ambassades américaines dans le monde arabe daté du 3 juin, le secrétaire d’Etat Dean Rusk explique la position de son administration : il n’y a plus de place pour une solution raisonnable face à la psychologie de « guerre sainte » des Arabes et à son équivalent israélien, la « psychologie de l’Apocalypse ». Les Etats-Unis ne peuvent plus encourager Israël à la « retenue » dans ce que ce dernier considère comme la défense de ses intérêts vitaux. Les Arabes comme les Israéliens sont confiants dans le sort des armes. Quelqu’un a donc commis une erreur majeure de calcul.

Le 4 juin, Walter Rostow, conseiller du président américain, envisage l’avenir dans un mémorandum. Il utilise toutes les précautions rhétoriques nécessaires afin de poser la guerre et la victoire israélienne comme des hypothèses. Les Arabes modérés, c’est-à-dire virtuellement tous les Arabes qui craignent l’expansion de Nasser, préfèrent le voir abattu par les Israéliens plutôt que par des forces extérieures. De nouvelles potentialités s’ouvriraient alors : la modération s’établira au Proche-Orient, dont les Etats mettront l’accent sur le développement économique, la collaboration régionale. Plus, si une solution est trouvée au problème des réfugiés palestiniens, Israël sera accepté comme partie intégrante de la région. On est en face d’une transition historique de transformation de la région. Ayant reçu toutes les assurances nécessaires de Washington, Israël n’a plus besoin d’attendre. La décision finale est prise par le gouvernement ce 4 juin 1967.

La guerre de juin 1967 est bien née d’erreurs de calcul de la part de toutes les parties. Le terme apparaît à de nombreuses reprises dans la documentation disponible. La confusion juridique des arrangements de 1957 concernant la libre circulation dans le golfe d’Akaba et le détroit de Tiran a rendu difficiles la définition du casus belli comme la définition de l’agresseur - celui qui impose le blocus et celui qui tire le premier ? Du côté arabe, le moteur des événements a été la guerre froide opposant la RAU à l’Arabie saoudite, plus que le conflit israélo-arabe. Par leur rhétorique et leur attitude, les pays arabes se sont placés dans la plus mauvaise situation par rapport à l’opinion publique internationale.

Entamé sous la présidence de John F. Kennedy, le rapprochement militaire israélo-américain a accentué la radicalisation des positions, faisant admirablement fonctionner la rhétorique de la disqualification assimilant l’impérialisme, la réaction et le sionisme. C’est pour sauver l’Arabie saoudite que les Etats-Unis autorisent tacitement Israël à entrer en guerre. Ceux qui, à Washington, envisagent - déjà ! - une sorte de « nouveau Moyen-Orient » le font dans le cadre de changements de régime, mais dans le respect de l’intégrité territoriale des Etats existants. Ils donnent ainsi raison aux discours des progressistes arabes, qui ont toujours dénoncé ce type de complots occidentaux, mais ils s’illusionnent sur leur capacité de faire respecter l’ordre territorial après une occupation militaire.

Si la perspective d’un agrandissement territorial n’est pas à l’ordre du jour au début de 1967, juridiquement, Israël n’a jamais renoncé à l’intégralité de la Palestine mandataire. Certains en parlent encore. Beaucoup y pensent toujours. Personne ne veut voir que la renaissance politique palestinienne, accélérée par la guerre, va inexorablement ramener le conflit à sa dimension première, la lutte des deux peuples revendiquant la Terre sainte.

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Henry Laurens

Henry Laurens est professeur au Collège de France, auteur, notamment, de La Question de Palestine, Fayard, Paris (trois tomes) :

— La Question de Palestine - I. L’invention de la Terre sainte (éd. Fayard, 1999)
— La Question de Palestine - II. Une mission sacrée de civilisation (éd. Fayard, 2002)
— La Question de Palestine - III. L’accomplissement des prophéties, (éd. Fayard, 2007)


Du même auteur :

- 1967 : Une guerre par inadvertance


Notes :

(1) La République arabe unie a été créée en 1958 par la fusion de l’Egypte et de la Syrie. Un coup d’Etat à Damas a mis fin à l’expérience en 1961. Mais l’Egypte a gardé ce nom jusqu’en 1971.

(2) Un armistice a été signé entre Israël et la Syrie le 20 juillet 1949 et a défini deux zones démilitarisées à la frontière entre les deux pays. La question de la souveraineté sur ces zones est laissée en suspens.

(3) A l’issue de la guerre de 1956, des observateurs de l’ONU se sont installés à Gaza et à Charm El-Cheikh et garantissent la liberté de circulation dans le golfe d’Akaba (notamment vers le port d’Eilat).

Henry Laurens - Le Monde diplomatique, juin 2007


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