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Les Palestiniens réfugiés ont un rêve commun, un seul : retourner sur leurs terres

vendredi 19 mai 2006 - 07h:43

IPC

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Le 14 mai de chaque année, depuis 1948, constitue une nouvelle commémoration d’Al Nakba : la création d’Israël, l’agression par les milices qui allaient devenir l’armée israélienne, l’exode et l’exil, la destruction, la mort, la " catastrophe " pour les Palestiniens, la Nakba où 84 % de la population palestinienne ont été exilés, devenant des réfugiés.

Le résultat de cette terreur : deux catégories de réfugiés ont émergé :

- des Palestiniens qui ont été expulsés de leur pays et furent contraints de devenir des réfugiés dans les Etats arabes ;
- d’autres qui sont restés à l’intérieur du nouvel Etat d’Israël. Environ 25% de ceux qui sont restés ont été chassés de leurs maisons vers d’autres lieux et sont devenus des réfugiés de l’intérieur. Et 530 villages palestriniens ont disparu.

Les nouvelles estimations mentionnent que le nombre de Palestiniens à l’extérieur est arrivé, en 2000, à 4,5 millions d’habitants :

- 2,6 millions en Jordanie,
- 385 000 en Liban,
- 401 100 en Syrie,
- 57 000 en Egypte,
- 545 000 répartis dans les restes des pays arabes,
- 223 000 aux Etats-Unis
- et 284 000 en d’autres pays étrangers.

En Jordanie, il y a dix camps réglés de réfugies observés par l’UNRWA, qui forment presque 16,5 % de la totalité de camps de réfugies palestiniens. Les camps en Jordanie sont Al Hassin, Al Wahdat, Al Talabya, Al Zarka, Hatten, Arbad, Al Hassan, Gaza, Sof et Al Baqra.

Prés de 10 % de la totalité de réfugiés palestiniens, raccordés à l’UNRWA, vivent dans la République de Liban et forment environ 11 % des habitants de Liban. Plus de la moitié habite dans 12 camps : Marasela, Borj Al Brajna, Dabya, Sabra et Shatella, Ean Al Halwa, Al Maya Mya, Al Bas, Al Rashadya, Al Rashedya, Barj Al Shamale, Nahr Al Barad, Al Badaoui ’’Balbak ’’.

En Syrie, les réfugiés palestiniens, la majorité sont des habitants venant du nord de la Palestine, sont arrivés, selon les statistiques de 1955, à 88 179 réfugiés palestiniens, formant presque 11 % de la totalité des réfugies palestiniens raccordés à l’UNRWA et 4,5 % de la totalité des habitants de Syrie.

29% des réfugiés palestiniens vivent dans 11 camps : Khan Al Cheick, Za AlNoren, Sabena, Kabr Al Sat Zanab, Jarmana ’’Jadman", Al Narb, Hams, Dara’a Al Tawara, Al Yarmouk. La majorité des réfugiés vivent dans la région de Damas et le reste dans les villes de Hms, Hama, Halab et dans la ville sud de Da’ra, prés de la frontière jordanienne.

Les 4,5 millions de réfugies palestiniens sont le plus grand nombre de réfugies dans le monde entier qui ne sont pas retournés sur leurs terres depuis 56 ans.

Historiquement, Al Nakba est le résultat impératif du conflit des forts contre les faibles ; l’impérialisme britannique, qui s’est lavé les mains de ses promesses à ses amis sionistes, a fait en 1917 une promesse de sécurité pour l’établissement d’un foyer national pour recevoir les juifs du monde en Palestine - promesse connue sous le nom de " déclaration de Balfour " - pour donner à celui qui ne possédait rien ; en offrant la Palestine au mouvement sioniste apparu en Europe pendant le dix-neuvième siècle dans le livre de Théodore Herzl L’Etat Israélien publié en 1896 qui a posé les fondations de l’esprit de convoitise sioniste sur la terre palestinienne ; il était affirmé par les proches du sionisme comme il était né, dans l’article La faute et la nativité du membre de la Knesset israélien, Ishaayaho Ben For, publié au quotidien israélien Idiot Ahranot le 14/7/1972 ; la vérité est qu’il n’y a pas de sionisme sans colonisation et pas d’Etat juif sans une évacuation des arabes et confiscations des terres et siéges ".

Les arabes de 48

Le mouvement islamique des arabes de 48, dirigé par le maire de Umm al-Fahm, Sheikh Raid Salah, a commémoré comme chaque année Al Nakba exprimant leur douleurs et souffrances.

Le mouvement insiste sur l’importance et la ’’sainteté du droit de retour’’ des ’’réfugiés palestiniens’’. Selon le communiqué publié dans le journal Sawt Al-Haq wa Al-Hurriya (’’La voix de la justice et de la liberté’’), les Palestiniens n’ont pas l’intention de renoncer à ce droit au ’’retour’’.

" Au milieu du mois de mai 1948, la création de l’Etat d’Israël a été proclamée, sur les ruines du peuple palestinien, expulsé contre son gré de sa terre et de sa patrie... A cause de cela, les Palestiniens ont commencé à être des réfugiés errant dans le monde entier. Ils ont gardé la clef de leurs maisons, avec l’espérance de revenir un jour chez eux, là où ils sont nés... La ’’Nakba’’ de la Palestine continue... Les réfugiés palestiniens souffrent dans des camps... Nos frères dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie sont victimes du siège que leur imposent les forces du mal... Nos frères de l’intérieur [l’intérieur se rapporte aux territoires à l’intérieur de la Ligne verte] vivent sous la domination d’un gouvernement qui se fait appeler ’’juif’’, avec tout ce que cela sous-entend.

Les autorités israéliennes ont compris le danger démographique qui menace la majorité juive, du fait de notre croissance naturelle plus élevée... Notre terre nous a été confisquée, nous avons été tragiquement expropriés... En plus, le vieux, Pérès, a été nommé ministre du Néguev, de la Galilée et du Développement régional par le gouvernement d’Olmert. Nos maisons sont détruites sans honte aucune... A l’approche du jour de la ’’Nakba’’, nous tenons à rappeler que le droit au retour est l’un des principes de base des Palestiniens. Nous ne renoncerons jamais à ce droit. Nous attendrons que tous les réfugiés retournent sur leurs terres.

Tous les réfugiés ont un seul rêve qui leur est commun : retourner sur leurs terres. Des générations de réfugiés ont passé et à chaque jour anniversaire d’Al Nakba, ce rêve est revécu, et les Palestiniens de la Diaspora attendent impatiemment le jour de leur retour en Palestine, leur pays bien aimé et volé par les juifs. Les parents enseignent à leurs enfants l’histoire de leur chère patrie, la Palestine, et exigent de passer cet héritage à leurs enfants.

A leur mémoire, cette année 1948 doit garder le nom de " Al-Nakba ", la Catastrophe. Est-ce que la Nakba restera sans fin avec l’occupation israélienne ? sera-t-elle suivie par d’autres catastrophes ??!!

Information Palestinian Center + agences - GAZA.14 Mai 2006 - http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/franc...


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