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Profanation par des colons juifs, du monastère des Soeurs de Bethlehem

lundi 26 août 2013 - 09h:31

Tim Vlostek

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Tard lundi soir 19 août, le monastère de Beit Jamal, située près de Beit Shemesh, juste à l’extérieur de Jérusalem, est devenue la dernière cible d’une attaque « prix à payer » menée par des fascistes juifs.

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"Mort aux Gentils"," prix à payer ", le tout accompagné de l’étoile de David...

Pendant la nuit, les auteurs de l’attaque ont jeté un cocktail Molotov dans l’entrée du monastère qui abrite les sœurs de Bethléem, et on défiguré les murs du bâtiment avec des graffiti qui disaient : « Mort aux Gentils [non-juifs - NdT] », « prix à payer », accompagné par l’étoile de David .

Le monastère de Beit Jamal, dont le nom signifie en arabe « la maison de la beauté », se trouve à environ 30 km à l’ouest de Jérusalem et abrite une petite communauté de religieuses appartenant aux Sœurs de Bethléem. Le couvent exploite un magasin sur place qui vend de l’huile d’olive, des vins rouges et de la poterie. Les sœurs, qui font toutes un vœu de silence quand elles rejoignent leur ordre, auraient de bonnes relations avec la communauté juive locale.

Malgré la violence de l’attaque, le crime n’a été remarqué que le lendemain matin, lorsque les visiteurs ont vu les graffiti et les restes carbonisés de la bombe utilisée. Les images du système de vidéosurveillance du monastère montrent un petit feu de plusieurs minutes, mais qui ne cause pas d’autres dommages.

« La violation du monastère est directement liée à des attaques contre plus de vingt lieux de culte chrétiens et musulmans dans les trois dernières années. Les attaquants cherchent à provoquer des troubles entre les différentes religions en Israël et poussent vers des effusions de sang », a déclaré le Dr Gadi Gvaryahu, président de la coalition Tag lumineux, une organisation composée de groupes religieux et laïcs s’activant à dissuader les attaques « prix à payer », dans une interview avec le quotidien israélien Haaretz, peu après l’attaque.

Les fascistes juifs utilisent le terme « prix à payer » comme un moyen de signer leurs attaques contre des cibles palestiniennes et chrétiennes dans et autour de Jérusalem, prétendument en représailles contre des soit-disant mesures prises contre les colonies en Cisjordanie. Ce dernier épisode « prix à payer » n’a pu, cependant, être lié à aucune action anti-colonisation récente.

23 août 2013 - The Palestine Monitor - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.palestinemonitor.org/det...
Traduction : Info-Palestine.eu


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