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La célébration récente de l’anniversaire du président Shimon Peres a été un événement immoral, immoral parce qu’il parlait de tout sauf de la vérité.
Cela a été balayé sous le tapis du Jerusalem International Convention Center. Mensonges sur mensonges, illusions sur illusions ont été enveloppés dans la cellophane bruissante de Sharon Stone et de Bill Clinton au coût de un demi-million de dollars.
Commençons par le slogan sous lequel cette fête a eu lieu : Tourné vers demain. Un pays qui ne sait pas où il se va, où il sera dans une décennie, ni ce qu’il veut, ou comment il entend atteindre ces vagues objectifs, invite à une fête présidentielle sur « demain ».
Est-ce que ce pays qui est « Tourné vers demain », veut être religieux ou laïque, de l’Occident ou du Moyen-Orient, dominateur ou juste, juif ou démocratique ? Veut-il poursuivre une occupation sans fin, prévoit-il accorder des droits civiques à tous ses concitoyens ? Personne n’en a la moindre idée.
Le fêté du jour a été présenté comme un homme de paix et de vision. C’est très bien, mais qu’en est-il de la vérité ? Des dirigeants de partout dans le monde ont assisté à la fête y compris les présidents de l’Albanie et du Rwanda. Mais qui étaient les absents ? Les représentants des États arabes. Il n’y avait pas de Palestiniens, à l’exception de l’enfant de service qui a été guéri avec succès dans un hôpital israélien, un cadeau magnanime alors que des milliers d’enfants palestiniens ont été tués ou blessés par l’État d’Israël, qui est aussi l’Israël de Peres.
Cet homme qui a été présent à chaque carrefour décisif de l’histoire de la nation israélienne, porte une lourde responsabilité pour l’état actuel de la nation. Son talent pour la tromperie et sa présentation artistique de l’État comme étant à la recherche de la paix ont été aussi préjudiciable à Israël que l’entreprise de colonisation, dont il est également l’un des responsables de sa mise en place.
Ce sont ceux qui rappelaient sa longévité et son travail incessant, ceux qui l’ont identifié à l’État, en disant qu’il est l’État, qui auraient dû le tenir responsable de l’état de notre État créé il y a 66 ans, alors que seuls la Corée du Nord et l’Iran sont plus haïs que nous dans le monde.
