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Rapport sur les violations israéliennes des droits humains

jeudi 23 mai 2013 - 15h:44

PCHR du 16 au 22 mai 2013

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Les forces israéliennes continuent leurs agressions contre les civils palestiniens et leurs biens dans les territoires palestiniens occupés (TPO).

Durant cette semaine du 16 au 22 mai 2013 :

  • 3 civils palestiniens ont été blessés durant les incursions en Cisjordanie ;
  • les forces israéliennes ont continué d’user d’une force excessive contre les manifestants non violents en Cisjordanie :
    • 14 manifestants, dont 12 enfants, ont été blessés durant les manifestations non violentes à l’entrée du camp de réfugiés d’al-Jalazoun, au nord de Ramallah ;
    • les forces israéliennes ont utilisé une arme nouvelle contre les manifestants sous le prétexte qu’elle est moins dangereuse ;
  • les forces israéliennes ont mené 65 incursions dans les communautés palestiniennes en Cisjordanie :
    • 32 civils palestiniens, dont 2 enfants et 2 femmes, ont été arrêtés en Cisjordanie ;
  • Israël a poursuivi ses efforts pour créer une majorité juive dans Jérusalem-Est occupée :
    • les forces israéliennes ont démoli 8 maisons, un homme a été obligé de démolir sa propre maison et 84 civils sont devenus sans-abri ;
  • Israël a maintenu un bouclage total sur les TPO et l’isolement de la bande de Gaza du monde extérieur :
    • les forces israéliennes ont monté des dizaines de checkpoints en Cisjordanie ;
    • 3 civils palestiniens ont été arrêtés sur les checkpoints en Cisjordanie ;
  • les forces navales israéliennes ont continué de prendre pour cibles les pêcheurs palestiniens dans les eaux territoriales de la bande de Gaza :
    • 2 pêcheurs ont été arrêtés et leur bateau confisqué dans le nord de la bande de Gaza ;
    • des pêcheurs ont été pris en chasse et leur équipement de pêche confisqué au large de Deir al-Balah ;
  • les forces israéliennes ont continué de soutenir les activités de colonisation en Cisjordanie et les colons israéliens leurs agressions contre les civils et les biens palestiniens :
    • 40 dunums ont été nivelés à ‘Aqraba, au sud-est de Naplouse ;
    • 5 installations civiles dans l’est de Barta’a, à l’ouest de Jénine, ont été démolies ;
    • des canalisations d’irrigation ont été retirées et confisquées dans le secteur d’al-Baq’a, à l’est d’Hébron ;
    • des colons ont lancé des cocktails Molotov sur des véhicules palestiniens, un taxi a été complètement carbonisé.
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Jérusalem : une maison appartenant à la famille d’Abu Snaina a été démolie par les forces israéliennes dans le quartier de Jabal al-Masharef.




Les violations israéliennes du droit international et du droit humanitaire international dans les TPO se sont poursuivies durant la période du 16 au 22 mai 2013

Tirs

Durant cette période, les forces israéliennes ont blessé 17 civils palestiniens, dont 12 enfants. Trois civils ont été blessés durant les incursions dans les communautés palestiniennes, pendant que les 14 autres, dont 12 enfants, l’ont été lors des manifestations non violentes dans le camp de réfugiés d’al-Jalazoun, au nord de Ramallah.

Le vendredi 17 mai, 3 civils palestiniens ont été blessés. Le premier quand les Israéliens sont entrés dans Beit Ummar, au nord d’Hébron, et les deux autres par des nouvelles balles, des Tutu, nouvellement utilisées par les forces israéliennes dans le camp de réfugiés d’al-Aroub, au nord d’Hébron, les Israéliens ayant recommencé à utiliser des snipers pour disperser les manifestations palestiniennes, en utilisant des carabines Tutu, d’un petit calibre, des armes de snipers.

Les Israéliens ont continué leur usage systématique d’une force excessive contre les manifestations non violentes organisées par les Palestiniens, avec des militants israéliens et internationaux contre la construction du mur d’annexion et les activités de colonisation en Cisjordanie. Résultat : des dizaines de manifestants ont suffoqué en inhalant les lacrymogènes et d’autres ont pris des coups quand ils ont été attaqués par les soldats de l’occupation. L’un des blessés est Rasila Mahmoud Awad, 60 ans, qui s’est évanouie et qui a été conduite au centre médical Palestine de Ramallah.

Dans le même contexte, les civils palestiniens ont organisé de nombreuses manifestations non violentes en soutien aux prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes, spécialement ceux qui sont en grève de la faim. Les Israéliens ont employé une force excessive pour disperser ces manifestations. Résultat : 14 civils, dont 12 enfants, ont été blessés.

Le 17 mai, 9 civils, dont 8 enfants, ont été blessés durant la manifestation à l’entrée du camp de réfugiés d’al-Jalazou, au nord de Ramallah. Le 19 mai, 3 autres, dont 2 enfants, l’ont été lors de manifestations dans le même secteur. Le 21 mai, 2 enfants ont été blessés lors de la manifestation non violente dans ce même secteur. Selon le quotidien israélien Maariv, l’armée israélienne a récemment renoué avec l’utilisation de snipers pour disperser les manifestations palestiniennes ; cette technique a été utilisée à la fin de la semaine dernière près de la colonie de Beit El, dans l’est de Ramallah, en se servant de carabines Tutu, qui sont des armes de sniper avec un petit canon (calibre de 22).

Dans la bande de Gaza, le dimanche 19 mai, à environ 19h00, des canonnières israéliennes ont ouvert le feu sur les pêcheurs alors qu’ils naviguaient dans la limite de 3 mile nautique au large de Deir al-Balah Les soldats israéliens ont confisqué le matériel de pêche appartenant à 4 pêcheurs.

Dans son témoignage devant l’enquêteur du PCHR, Mohammed Ahmed Ayache (42) a dit : "À environ 07h00 le dimanche 19 mai 2013, mon frère et moi naviguaient et nous avons atteint la limite des 3 miles. Il y avait un certain nombre de bateaux de pêche autour. Nous avons jeté notre filet , quand, soudain, une canonnière israélienne s’est approché de nous. J’ai entendu un soldat crier à travers un haut-parleur nous ordonnant de quitter le bateau. Pendant ce temps, il y avait des tirs en l’air. Je suis allé à 600 mètres, mais une seconde canonnière a ouvert le feu sur les bateaux. J’ai vu les soldats israéliens tirant le filet de pêche. Je me suis précipité à l’autre extrémité du filet dans une tentative de tirer jusqu’à ce que je me rapproche de la canonnière. J’ai coupé la partie du filet de pêche que j’ai tiré à bord et pris la fuite, de peur d’être arrêtés. J’ai navigué 1.000 mètres environ et je suis resté dans l’eau à 23h00, dans l’espoir de pouvoir rentrer à terret. Pendant ce temps, j’ai vu une vedette israélienne utilisant des projecteurs tirant le filet . Je suis retourné à la terre avec 2 morceaux de filet . Les soldats israéliens ont confisqué le reste des filets resté en mer. J’ai appris plus tard que 3 pêcheurs avaient perdu 12 morceaux de filets de pêche qui ont été confisqués par les forces de la marine israélienne ".

A environ 21h00, des canonnières israéliennes ont encerclé un bateau de pêche qui a été arraisonné . Mahmoud Mohammed Zayed (25) et son frère Khaled (20), navigueaient à 70 mètres au large d’Al-Waha station, au nord-ouest de Beit Lahia Les forces israéliennes ont ouvert le feu autour du bateau pour l’obliger à ne pas s’échapper. Ils ont ordonné aux pêcheurs de prendre leurs vêtements, sauter à l’eau et nager vers la canonnière israélienne. Les deux pêcheurs ont été libérés à 11h30 le lundi 20 mai 2013.

Mahmoud Mohammed Zayed (25), d’al-Salateen quartier de Beit Lahia, a déclaré à l’enquêteur du PCHR : "À environ 21h00 le dimanche 19 mai 2013, mon frère Khaled (20) et moi naviguions au large d’Al-Waha station, dans le nord de la bande de Gaza D’autres bateaux de pêche étaient autour de nous. Soudain, 2 canonnières israéliennes approchent.Les soldats israéliens ont ouvert le feu sur nous. Nous avons sauté rapidement à l’eau.Revenu à bord du bateaumMon frère a subi un traumatisme psychologique et s’est évanoui. J’ai essayé de le réveiller, mais une vedette israélienneest venue sur nous Un officier et des soldats nous ont arrêtés et nous ont emmené à bord de la canonnière. Nous avons été menottés et les yeux bandés. Nous avons été emmenés au port d’Ashdod. On nous a interrogé et on a pris nos numéros de téléphone. Un soldat nous a photographié et on est resté en détention jusqu’à 11h30 le lundi 20 mai 2013 ".

Le lundi 20 mai, à environ 19h30, des canonnières israéliennes stationnées au large d’Al-Waha station, , ont ouvert le feu sur les bateaux de pêche qui naviguaient dans la limite de 3 miles . Les pêcheurs craignant pour leur sécurité se sont enfuis vers le rivage. Ni victimes ni dégâts matériels n’ ont été signalés.

Le mercredi 22 mai, à environ 1h00, des canonnières israéliennes stationnées au large d’Al-Waha station, ont ouvert le feu et envoyé de l’eau souys pression sur les bateaux de pêche qui se trouvaient dans la limite de 6 mile nautique. Les pêcheurs sont rentrés à terre craignant d’être arrêtés ou blessés. Ni victimes ni dégâts matériels n’ont été signalés. Il convient de noter que le 21 mai 2013, les autorités israéliennes ont autorisé les pêcheurs palestiniens à naviguer dans la limite des 6 miles nautiques au lieu de 3 après avoir été précédemment diminué le 21 Mars 2013 en violation de l’accord entre le Hamas et Israël après la dernière israélien offensive.

Incursions

Durant cette période, les forces israéliennes ont mené au moins 65 incursions militaires dans les communautés palestiniennes en Cisjordanie. Durant ces incursions, les Israéliens ont arrêté au moins 32 Palestiniens, dont 2 enfants et 2 femmes.

Restrictions aux mouvements

Israël a maintenu un bouclage hermétique sur les TPO, imposant des restrictions aux déplacements des civils palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, dont Jérusalem-Est occupée. Des milliers de Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza n’ont toujours pas accès à Jérusalem.

Arrestations sur les checkpoints militaires

Le jeudi 16 mai, vers 15 h, les Israéliens ont monté un checkpoint sur la route d’al-Bazan, près du parc al-Seirafi, au nord-est de Naplouse. Alors que Mohammed Sati Jawdat Daraghmeh, 20 ans, passait le checkpoint dans sa voiture, il a été obligé de s’arrêter et d’en descendre, puis il a été arrêté et transféré vers une destination inconnue. Le checkpoint a été retiré par la suite.

Le lundi 20 mai, vers 18 h, les Israéliens stationnés au checkpoint de Za’atarah, au sud de Naplouse, ont arrêté Montaser Walid ‘Amer, 24 ans, de Kafr Qalil, village au sud-est de Naplouse. Des témoins affirment que les soldats israéliens ont stoppé la voiture d’‘Amer et l’ont obligé à descendre. Alors ils l’ont conduit vers une destination inconnue.

Le mercredi 22 mai, vers 6 h, un détachement de soldats israéliens, déguisés en arabe, est arrivé furtivement par la route principale entre Jénine et ses villages du sud dans une voiture civile, avec une plaque palestinienne. Quand Shojaa’ Feisal ‘Arsan Qarini, 22 ans, du camp de réfugiés de Jénine, est passé par son lieu de travail, à la décharge publique de Zahret al-Fenja, la voiture des Israéliens a stoppé et ils l’ont arrêté et conduit vers une destination inconnue.

Le blocus illégal imposé par les Israéliens de la bande de Gaza, blocus fortement hermétique depuis juin 2007, a un impact désastreux sur la situation humanitaire et économique dans la bande de Gaza. Le blocus illégal ne fait pas que causer une crise humanitaire, mais aussi une crise des droits humains et de la dignité humaine pour la population gazouie. Les mesures récemment annoncées pour desserrer le blocus restent vagues, purement cosmétiques et ne règlent en rien les causes profondes des crises ; celles-ci ne peuvent être solutionnées que par une levée immédiate et totale du blocus, notamment par l’annulation de l’interdiction d’entrer et sortir de la bande de Gaza et l’interdiction d’exporter. Les Palestiniens dans Gaza ne peuvent supporter plus longtemps ces pénuries de nourritures, et aussi longtemps que le blocus se poursuivra, ils resteront économiquement dépendants, incapables de prendre soin d’eux-mêmes, et isolés sur le plan social, culturel et universitaire du reste du monde.

Au poste Rafah International, des soldats égyptiens et les forces de sécurité ont fermé Rafah point de passage entre l’Egypte et la bande de Gaza pour protester contre l’enlèvement de 7 soldats égyptiens par des hommes armés non identifiés le jeudi 16 mai 2013, près d’al-Arish, dans le Sinaï Péninsule. Les soldats se sont rassemblés devant la porte de passage et ont empêché les voyageurs de traverser dans les deux sens. La traversée fut complètement fermée pendant la période considérée. En conséquence, des centaines de voyageurs restés coincés dans les deux côtés et entravé par leurs affaires , en particulier les patients. Le mercredi 22 mai 2013, la traversée a été rouverte après la libération des soldats.

Tentatives pour créer une majorité juive dans la Jérusalem-Est occupée

Le vendredi 17 mai, Nadere al-Sherif a démoli sa propre maison, dans Jérusalem-Est occupée, pour éviter d’être envoyé en prison ou de payer les frais de destruction et autres amendes que la municipalité israélienne de Jérusalem lui aurait imposés. La maison, de briques et de tôles, avait 45 m² et elle abritait une famille de 11 membres.

Le lundi 20 mai, les Israéliens ont démoli une partie de la maison de Taiser Abdul-Rahman Sabbah Abu-Snaina, 53 ans, située sur le mont d’al-Masharef, dans le côté nord de Jérusalem-Est occupée, dans le secteur de Karm Louis, près du checkpoint militaire de Sho’fat. La maison est de 27 m², elle a été construite en 1963, et elle abrite une famille de 12 membres. Le même jour, les Israéliens ont rasé au bulldozer une salle d’exposition de voitures dans le quartier d’al-Shaikh Jarrah.

Le mardi 21 mai, les Israéliens ont rasé au bulldozer des immeubles d’habitation faisant 61 civils sans-abri.

Activités de colonisation

Israël a poursuivi ses activités de colonisation dans les TPO, en violation flagrante du droit humanitaire international, et les colons israéliens ont continué leurs agressions contre les civils palestiniens et leurs biens.

Violations commises par les forces israéliennes

Le jeudi 16 mai, les Israéliens ont rasé plus de 40 dunums (4 ha) de terres fermières sur lesquelles il y avait environ 700 plants d’oliviers, de figuiers et de vigne qui avaient entre un et trois ans, à ‘Aqraba, au sud-est de Naplouse. Ils ont aussi démoli un puits d’eau de 200 m3, utilisé pour irriguer les cultures, et détruit la clôture qui entourait la parcelle de terre, propriété d’Ayham Seirya. Les Israéliens prétendaient que ces terres étaient des zones militaires fermées.

Le lundi 20 mai, les Israéliens sont entrés dans le secteur d’al-Buq’a, à l’est d’Hébron, ils ont imposé un couvre-feu sur les civils palestiniens et ouvert un chemin de terre conduisant aux cultures de la famille d’al-Jaber, où ils ont arraché un système d’irrigation d’eau et l’ont confisqué. Les terres rasées appartiennent à Mohammed Aref Darwish al-Rajbi et à Badawi Fawas Arief al-Rajbi.

Ce même lundi, les Israéliens, avec des véhicules de l’armée et 2 bulldozers, sont entrés dans l’est de Bart’a, village isolé de son environnement à cause du mur d’annexion, dans l’ouest de Jénine ; les Israéliens ont détruit 5 magasins. Ces magasins étaient toujours utilisés pour le commerce, et ils ont été détruits parce qu’ils étaient en Zone C.

Toujours lundi, les Israéliens, avec 3 véhicules de l’armée et un de l’Administration civile israélienne, sont entrés dans le secteur d’Arab al-Hathaleen, mitoyen avec Khurbat Uml-Khair, dans l’est de Yatta, dans le sud d’Hébron, où ils ont affiché des avis pour l’arrêt de travaux de constructions de 7 établissements.

Violations commises par des colons

Le vendredi 17 mai, des équipes d’ingénieurs venant de la colonie Kiryat Arba, qui s’est montée sur des terres civiles palestiniennes dans l’est d’Hébron, et sous la protection des forces israéliennes, ont fait des sondages sur un chemin de terre que les Palestiniens ont l’habitude d’utiliser pour se rendre sur leurs terres dans la vallée Husaine, dans l’est de la ville, dans le but de préparer la construction d’une nouvelle route pour les colons qui conduira à la mosquée Ibrahimi, dans le centre de la vieille ville d’Hébron.

Le samedi 18 mai, un groupe de colons, de la colonie Beit El, dans le nord de Ramallah, a lancé des pierres et des cocktails Molotov sur les véhicules palestiniens qui passaient sur la grande route qui va au camp de réfugiés d’al-Jazloun, adjacent à la colonie. Résultat : un taxi Mercedes de 2001 a totalement brûlé après avoir été touché par un cocktail Molotov.

Le lundi 21 mai, un groupe de colons de la colonie Havat Gilad, au nord de Qalqilya, a mis le feu à des terres appartenant à des Palestiniens du village de Tal, au sud-ouest de Naplouse, près d’Amateen et Far’ta, dans le nord de Qalqilya. Les Israéliens ont également arrêté Nash’at Emad Sowan, 18 ans, d’Amateen, qui se tenait près de sa maison, et l’ont conduit vers une destination inconnue.



Recommandations du PCHR à la communauté internationale



Document public

Pour plus d’informations, merci de vous rendre sur le site du PCHR, ou de le contacter à son bureau à Gaza ville par courriel : pchr@pchrgaza.org, ou par téléphone : (+972 (0)8 2824776 - 2825893).

Rapport hebdomadaire pour la période du 16 au 22 mai 2013 : PCHR
sur Info-Palestine.net - traduction : JPP pour la Cisjordanie et Jacques Salles pour la bande de Gaza.


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