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Oui, ils en sont capables… !

mardi 25 décembre 2012 - 09h:25

B. Khelfaoui - Le Quotidien d’Oran

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« Il n’y aura pas de paix sur cette terre tant que les droits de l’homme seront violés en quelque partie du monde que ce soit » (1)

A l’aube de 2009, quoiqu’il fut encore en train de panser ses tragiques blessures et recenser ses mortelles cassures que Ghaza, l’indomptable crucifiée, allait endurer comme feuille de déroute d’une paix infernalement planifiée, le monde s’est réveillé sur un « Salamou aleikoum » (Paix sur vous), l’expression de l’héritier illégitime de César ô combien avait fait naître de l’espoir à partir du Nil de Cléopâtre accaparé par le dernier pharaon stérile irriguant des pyramides millénaires infertiles….

Les fans et disciples de Martin Luther King, croyant le miracle «  I Have Dream ! » réalisé, se ruèrent, dans une ironique risée, emportés par le tapis volant des mille et un espoirs et surfant sous une euphorique symphonie du terroir - n’en déplaise à la baie de cygnes, faut-il en croire ?! - délivrèrent, par précipitation, des sauf-conduits au premier world-gendarme Pilate, le piégé, et à ses Barabbas protégés…

Quant aux apôtres de Stockholm, rangés sur une infaillible lignée, rongés par la même toile d’araignée et aucunement dérangés par les descendants d’une Andalousie saignée, allèrent jusqu’à lui accorder le Prix Nobel de paix, n’a-t-il pas promis de démanteler la baie des cochons « ratée » et métamorphosée, par la rage non étanchée d’un orage atomique non tranché, en un injuste Guantanamo ? Yes, they can !

Yes, we can ! Tel un sésame envoûtant et enchantant, allait - soi-disant ! - non seulement libérer les descendants de Kounta Kinté de leur asservissement et ressusciter les héritiers de Geronimo, massacrés dans des étangs de sang de leurs bisons, par les visages pâles prêchant la civilisation et la crucifixion, mais illusionna, tout aussi, des pétrodollars lassants ligotés par des Kamiss dansant, au gré des vents de barils, sous l’ivresse des féériques Miss, semant à tous vents des tsunamiques Kiss à one million $ le nombril…, sur l’imminence de la création d’un Etat palestinien (ô combien cette expression était porteuse d’espoir pour le leader Abou Ammar, empoisonné avec la complicité de ses « compagnons » et « anges gardiens » - zaâma oueled eddar -, désavoués - ironie du sort - par le seul maître à bord, car scruter le siège du membre observateur à l’ONU était, pour « Charastou », lui l’unique très fort, un impardonnable tort !?). Il n’en fut qu’une giflante poudre magique, saupoudrant les visages des New Saladins caducs… !

Ayant dansé, sous le bras et la cadence du pied-de-nez de la valse américaine, le tango sioniste, en monnayant toutes les cartes maîtresses, qu’Arafat - le malheureux exhumé après s’être lâchement inhumé ?! - emporta dans sa tombe, les Dahlanes and Co se réveillèrent sur le pavé de l’histoire, et constatèrent qu’ils n’avaient encaissé que des déboires et, désormais, ne pouvaient plus nous faire croire que le légitime Hamas méritait d’être porté sur la liste noire.

De « Ghaza et Ariha » made in Madrid « terre contre paix » de George Busch de 1990, à la feuille de route du quartet et la création de l’Etat palestinien du « Yes, We can », beaucoup de sang a coulé sous les ponts de Ghaza, cette prison à ciel ouvert où les innocents enfants « non UNICEF » enduraient, en plus des atrocités abominables (heureusement condamnables par « notre » ligue « l’irréprochable » !) de la part des charcutiers sionistes, comme options cadeaux, la lâcheté des Harkis qui n’hésitèrent point à donner en offrande, devant l’autel du mur des lamentations, irrigué par les larmes de crocodile, leurs frères et sœurs tout comme leur Che Guevara et Omar El Mokhtar.… Voilà un apartheid devant lequel toute la sagesse, l’endurance, le courage et la patience de Mandela s’effriteraient ! Les civilisateurs de ce monde et les démocratiseurs - à l’habit de Mère Theresa -, qui « sacrifient » la puissance de leur OTAN pour semer, à l’aide de bombes « pédagogiques » bénites, la bonne parole « sacrée » de la divinité occidentale, à partir de perchoir de fortune sous forme de F16 (détrompez-vous, gens de la crise de logement, ce n’est nullement un logement à 16 pièces… !), peuvent-ils, eux qui s’affolent et s’agitent dès que la race de Panda est menacée, suivre parallèlement tant les matchs de foot et basket-ball que les images « irréelles » des corps d’enfants chétifs déchiquetés par un arsenal d’armes devant lequel les puissants dinosaures seraient un simple jouet de cible à abattre… ? Yes, they can !

Peuvent-ils avoir l’arrogance redondante de nous dicter l’incontournable voie de la démocratie « made in Colonisateur » à suivre, la déstabilisation de nos systèmes politiques et sociaux voire économiques à exécuter sous forme de « Printemps arabe » (lire l’Arabe de L’Étranger de Camus), en nous poussant et nous « aidant » à nous armer pour nous entretuer dans un bain de sang fratricide…pour avoir toute la latitude de savourer une quiétude devant un éventuel Tarek Ibn Ziyad et cueillir les fruits de notre arbre de richesses sans inquiétude… ? Yes, they can !

Et « nos » frères, ces djemaâ zélés qui ne furent jamais élus, qui remuèrent le sable du désert et éventèrent les vagues des mers pour inciter, faciliter et commanditer les guerres du « Printemps arabe » (3), en armant les Thouwars et demandant, officialisant et légitimant les frappes de l’OTAN (où peut-elle essayer ses armes destructrices, si ce n’est contre cette plèbe « barbare » à plus d’un titre « bienfaitrice » !?)… pour sauver les populations arabes, « leurs frères », qui, quoique baignant dans une aisance financière paresseuse, voulaient se faire un remake politique à la Sarkozy ou détournant les canons d’une éventuelle libération du Golan vers ses propres « sujets ». Peuvent-ils faire, comme si de rien n’était, la sourde oreille tout en fermant l’œil sur l’impunité de l’enfant « gâté », sans alarmer l’opinion internationale - que dis-je ! - leurs maîtres, pour oser armer les Thouwars de Ghaza, dans un printemps palestinien… ? Yes, they can !

La terre de Jugurtha et de Zabana, convoitée depuis la nuit des temps, n’a-t-elle pas tellement donné de leçons, dans le troc à répétition du sang contre la liberté, ayant pour objectif la concrétisation de la prophétique et poétique sagesse « Quand un peuple veut la vie, force est au destin de répondre » (2), pour que viennent encore de nouveaux « pseudo-Messali » imposer, vaille que vaille, aux membres des vingt-deux (lire vingt-deux pays arabes) un plan de pays arabe dont les papiers le contenant sont utilisés comme hygiéniques par l’arrogante puissance nucléaire sioniste qui dicte ses lois à une partiale « AIE » contre toute avancée technologique soupçonnée par malice et à tort de danger nucléaire… ? Ne peuvent-ils pas assimiler cet élémentaire apprentissage ? Yes, they can !

« Pourquoi prend-t-on des gants avec Israël quand il ne s’agit de fait que de forcer un État voyou à appliquer le droit international. Ces médias se gargarisent à longueur d’année d’être les seuls civilisés de la planète, qui ne perdent pas une occasion de dénoncer la barbarie de certains régimes ou le manque de démocratie d’autres, ne font rien ? En réalité, ce qui est encore plus triste... c’est qu’ils font quelque chose : ils brassent de l’air pour laisser le temps à Israël de finir sa besogne. Les victimes palestiniennes ont été tuées deux fois : par l’armée israélienne et par les médias occidentaux. » (3). Ces derniers peuvent-ils toujours avoir ce « courage » ? Yes, they can !

Au demeurant, « nos » frères qui dorment sur des richesses, ayant comme contre-indications l’enivrante paresse, et dissimulent d’inestimables trésors au sein de l’Américaine forteresse, n’ont-ils pas la possibilité de « libérer » la terre du feu Maréchal Saad Eddine Chazli (4), de cette misérable aide financière octroyée par les USA suite aux accords de paix de Camp David avec l’État sioniste, voire financer son déclic qui ferait tournait toute la machine miraculeuse à même d’aérer toute la région par son oxygène bienfaiteur… ? Yes, they can !

Les héritiers légitimes de Benboulaid, et c’est tout à leur honneur, bien que sortant d’une longue nuit coloniale, avaient répondu présents, avec leur âmes et armes (et un gros chèque de leurs maigres économies de l’époque), tant en 1967 qu’en 1973, à l’appel de secours de leurs frères palestiniens, car ils avaient réellement vécu les atrocités, la misère multiforme, l’injustice et la politique de la terre brulée de l’ennemi colonisateur… et pouvaient, par conséquent, mesurer la douleur des enfants ghazaouis. Yes, they can !

Le prédécesseur de «  Yes, we can » avait dit « De même que je ne voudrais pas être un esclave, je ne voudrais pas être un maître. Telle est ma conception de la démocratie.  »(5)



Notes :

1 - René Cassier (1887/1976), Avocat français (barreau de Paris), militant des droits de l’homme, prix Nobel de paix 1968, - Citation extraite de la déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par l’ONU le 10/12/1948 (ci-dessous) -

2 - Le poète tunisien, Abou El Kacem Echabbi

3 - Remmas Baghdad, « Israel, Le Pluriel d’une Œuvre Cruelle », Le Quotidien d’Oran du 16/06/2011

4 - Chef d’état major des armées égyptiennes lors de la guerre d’octobre 1973, qui avait franchi la ligne Barlev jugée par les experts militaires infranchissable… !

5 - Abraham Lincoln, Extrait de « Lettres », 1858



Déclaration universelle des droits de l’homme

Le 10 décembre 1948, les 58 États Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris au Palais de Chaillot (résolution 217 A (III)).

Pour commémorer son adoption, la Journée des droits de l’homme est célébrée chaque année le 10 décembre.

Ce document fondateur continue d’être, pour chacun d’entre nous, une source d’inspiration, et pour promouvoir l’exercice universel des droits de l’homme.


Préambule

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme.

Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression.

Considérant qu’il est essentiel d’encourager le développement de relations amicales entre nations.

Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes, et qu’ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.

Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l’Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Considérant qu’une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement.

L’Assemblée générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l’homme comme l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l’esprit, s’efforcent, par l’enseignement et l’éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d’en assurer, par des mesures progressives d’ordre national et international, la reconnaissance et l’application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.

Article premier

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Article 2

1. Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
2.De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

Article 3

Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Article 4

Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

Article 5

Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Article 6

Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.

Article 7

Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.

Article 8

Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.

Article 9

Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.

Article 10

Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.

Article 11

- 1. Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
- 2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d’après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l’acte délictueux a été commis.

Article 12

Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

Article 13

- 1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat.
- 2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

Article 14

- 1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays.
- 2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.

Article 15

- 1. Tout individu a droit à une nationalité.
- 2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.

Article 16

- 1. A partir de l’âge nubile, l’homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.
- 2. Le mariage ne peut être conclu qu’avec le libre et plein consentement des futurs époux.
- 3. La famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’Etat.

Article 17

- 1. Toute personne, aussi bien seule qu’en collectivité, a droit à la propriété.
- 2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

Article 18

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.

Article 19

Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.

Article 20

- 1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques.
- 2. Nul ne peut être obligé de faire partie d’une association.

Article 21

- 1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis.
- 2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d’égalité, aux fonctions publiques de son pays.
- 3. La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.

Article 22

Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l’organisation et des ressources de chaque pays.

Article 23

- 1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
- 2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
- 3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
- 4. Toute personne a le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

Article 24

Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.

Article 25

- 1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
- 2. La maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu’ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.

Article 26

- 1. Toute personne a droit à l’éducation. L’éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l’enseignement élémentaire et fondamental. L’enseignement élémentaire est obligatoire. L’enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l’accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.
- 2. L’éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l’amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.
- 3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants.

Article 27

- 1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.
- 2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l’auteur.

Article 28

Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.

Article 29

- 1. L’individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
- 2. Dans l’exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n’est soumis qu’aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d’assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d’autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l’ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.
- 3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s’exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.

Article 30

Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

25 décembre 2012 - Le Quotidien d’Oran - Débat


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