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Échapper à la Mumana’a et à la contre-révolution américano-saoudienne : Syrie, Yémen et visions de démocratie (1/2)

mercredi 14 septembre 2011 - 09h:00

Fawwaz Traboulsi - Jadaliyya

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Historien et écrivain libanais, Fawwaz Traboulsi a étudié à l’université américaine de Beyrouth et à la School of Oriental Studies à Londres. Il acheva ses études supérieures par la rédaction d’une thèse de doctorat soutenue en 1993 à l’université de Paris VIII et intitulée Identités et solidarités croisées dans les conflits du Liban contemporain. Il est actuellement professeur à la Lebanese American University (Beyrouth). Il a été le cofondateur de l’Organisation d’Action Communiste au Liban en 1970 et a entretenu des liens étroits avec des dirigeants socialistes de la République Démocratique et Populaire du Yémen (Yémen du Sud).

Source

Entretien avec Fawwaz Traboulsi

Propos recueillis par Ahmad Shokr et Anjali Kamat, le 2 septembre 2011

1ère partie/2


Ahmad Shokr et Anjali Kamat : le peuple syrien résiste depuis des mois maintenant, il continue à descendre dans la rue en dépit d’une répression croissante. Comment caractérisez-vous le soulèvement en Syrie et où pensez-vous qu’il conduise ?

Fawwaz Traboulsi : Les personnes avec lesquelles j’ai parlé en Syrie m’ont dit que la détermination était très forte. Les gens sont très optimistes. Je pense qu’ils sont poussés par la certitude que ce régime ne peut durer.

Maintenant, cela ne se produira pas nécessairement bientôt, si même cela arrive. Et si c’est le cas, ce ne sera pas non plus nécessairement un changement total de régime. Mais les gens pensent maintenant sérieusement que le temps est venu d’en finir avec le régime Ba’th en Syrie, qui est au pouvoir depuis 1963. C’est de cela qu’il est question.

Pour le peuple syrien, les dernières quarante-huit années représentent une continuité. Peu importe pour lui l’évolution politique tout au long de ces années, que Hafez al-Assad soit venu au pouvoir en 1970, ou que son fils ait pris la suite en 2000. Pour le peuple, la période qui va de 1963 à aujourd’hui n’en fait qu’une, caractérisée par la répression, la dictature militaire et le règne d’un parti unique.

Avec une pression internationale rendue à un stade qui permet au Conseil de sécurité des Nations-Unies d’intervenir, il y aura probablement certaines tentatives pour un intermède politique et une reprise du débat sur les réformes. Ce sera l’occasion pour l’opposition de pousser pour des exigences concrètes, comme le retrait de l’armée des zones urbaines, la libération des prisonniers politiques, et une recherche sérieuse des trois mille Syriens qui ont disparu au cours du soulèvement. Je m’attends à ce qu’elle exige que l’armée ne joue aucun rôle dans les forces de sécurité. Mais si le régime n’a comme réponse que sa plate-forme de « réformes » baassistes, je ne pense pas qu’il satisfera le peuple syrien en aucune façon. Et je pense que les manifestations pacifiques vont se poursuivre, réprimées ou pas.

La répression violente du régime syrien contre ce soulèvement qui dure depuis six mois a incité de nouvelles localités à se joindre aux manifestations, plutôt que de se tenir à l’écart. Cela dit, les grandes villes, comme Damas et Alep, restent encore relativement sous le contrôle du gouvernement. Les chars de l’armée encerclent toutes les banlieues de Damas. Si vous parlez avec les gens, ils vous diront que la nouvelle étape sera le soulèvement d’Alep puis de Damas.

Maintenant, il y a une chose qu’il faut dire à propos du mouvement syrien : c’est pour une très grande part un mouvement rural. Contrairement à la révolution égyptienne, qui a été presque totalement urbaine, le soulèvement syrien ne l’est pas. Il y a deux raisons à cela :

D’abord, il existe une relation explosive entre croissance démographique et chômage, particulièrement dans les campagnes.

Ensuite, contrairement à la rhétorique d’une Syrie, force anti-impérialiste (la mumana’a) dans la région, l’économie syrienne sous Bashar al-Assad a été rapidement néo-libéralisée et de la pire façon, avec de hauts niveaux de corruption et un contrôle monopoliste. Les industries productives qui fournissent habituellement les emplois pour les jeunes ont périclité et l’économie a été transformée en une économie de rentes. Les couches de la bourgeoisie en ont sans aucun doute profité et une certaine richesse est retombée sur des secteurs des classes moyennes, mais au revers de la médaille, il s’est produit une augmentation régulière de la pauvreté et une marginalisation des campagnes et du secteur agricole. C’est pourquoi les régions les plus pauvres de la Syrie ont été prêtes à se mobiliser immédiatement.

AS/AK : Il semble que le régime syrien a été incapable de trouver un équilibre entre coercition et concessions, force brutale et promesses de réformes. Comment décrivez-vous la réponse du régime au soulèvement ?

FT : Je pense que le régime syrien sait que ce soulèvement n’est pas une conspiration et que l’intervention étrangère est très limitée. Aussi, le régime utilise le prétexte que les troubles seraient provoqués par des groupes armées pour occuper les villes et contrôler la population civile. L’idée est d’effrayer les gens en tirant sur eux et en les arrêtant (on estime à 20 000 le nombre de militants politiques en détention) pour s’assurer que la partie pacifique, civile, de la révolution, qui est la plus importante, a peur. C’est la politique du régime syrien.

La répression par le régime a commencé avec un sens très hautain de l’exceptionnalisme syrien : le sentiment qu’il n’est pas comme les autres et qu’il peut réussir à imposer la sécurité par la répression, tout en se souciant ensuite d’une stabilité à long terme. Il a été déterminé à écraser toute tentative de reproduction du modèle égyptien - Midan al-Tahrir - avec des manifestants occupant les grandes places des villes. L’une des premières choses que le régime a faite a été de massacrer les gens sur la principale place de Homs, qu’on appelle Midan al-Sa’a (place de l’Horloge), une fois que des manifestants avaient réussi à en prendre le contrôle. Mais je pense que le peuple syrien a surpris tout le monde. Non seulement il a brisé la barrière de la peur, mais il a même attiré de plus en plus de militants alors que la répression s’intensifiait.

S’agissant des concessions, toutes les grandes réformes qu’al-Assad a accordées sont pitoyables. La loi sur la liberté des médias dit protéger les journalistes des arrestations, à moins qu’il n’y ait une décision juridique. Autrement dit, ils peuvent toujours les arrêter. La nouvelle loi électorale se fonde toujours sur la loi vétuste que vous avez en Égypte, et qui attribue une moitié des sièges parlementaires aux travailleurs et aux paysans, pendant que l’autre moitié est réservée aux indépendants. Mais aujourd’hui, l’homme le plus riche de Syrie est Mr Mohamed Hamsho (le beau-frère de Maher al-Assad), un ingénieur et homme d’affaires milliardaire qui a fait campagne aux élections précédentes pour un siège de travailleur. Cela vous dit comment ça fonctionne.

Il y a eu une tentative de compromis turco-islamiste. Il semble que Bashar al-Assad ait promis beaucoup mais il n’a jamais donné, sauf la libération de quelque quatre cents islamistes de prison. Mais il n’est jamais allé plus loin. Puis, il y a eu le dialogue avec les libéraux, il y a environ un mois et demi, qui a donné la nouvelle loi électorale et la loi sur la liberté des médias malgré l’opposition de nombreux libéraux.

Mais dans leur majorité, les Syriens dans la rue sont totalement étrangers à ce monde politique. Ils sont poussés par un sentiment de discrimination contre la majorité sunnite. Ils sont poussés par un sentiment de dégoût à l’égard de ce régime très répressif, sanguinaire, qui les humilie. Et enfin, ils sont poussés par les conditions économiques lamentables dans lesquelles ils vivent. Alors que le temps passe, le peuple syrien est devenu indifférent à ces réformes mineures introduites par le régime.

AS/AK : Étant donné le black-out des médias en Syrie, on en sait relativement peu sur les gens qui manifestent dans les villes à travers le pays. Comment caractérisez-vous l’opposition syrienne et le mouvement de protestation ?

FT : Je pense que l’opposition syrienne en Syrie a plusieurs niveaux et est très dispersée. Vous avez les restes des vieux partis écrasés par le régime baassiste, pour la plupart des partis de gauche et des partis nationalistes. Vous avez des vestiges du mouvement de la société civile de la fin des années quatre-vingt-dix, composés principalement de personnalités symboliques qui sont moralement influentes, mais qui n’ont aucun pouvoir réel. Vous avez un courant islamique non organisé sous Hafez al-Assad ou Bashar. Nous ne savons pas grand-chose de leur niveau d’organisation mais nous savons qu’ils existent et qu’ils sont dans la rue. Vous avez aussi une autre couche plus large d’une population à l’esprit religieux, des gens qui sont religieux mais aussi anti-autoritaristes, et qui n’ont aucun projet particulier pour la société. Et enfin, vous avez les jeunes avec des bases très localisées, qui sont organisés au niveau local en petites cellules et en organisations qu’on appelle les tansiqiyyat, ou comités de coordination. Des comités informels en fait qui consistent principalement à transmettre l’information. Beaucoup de ce qui se passe vient des localités et des quartiers qui sont à l’initiative. Les gens d’un quartier passe l’information au suivant, lui demandant de rejoindre le mouvement - ce qui est l’une des traditions dans les grandes manifestations.

Il existe aussi une opposition en dehors de la Syrie, qui va des Syriens progressistes en exil aux pro-baassistes saoudiens.

La nature décentralisée du soulèvement est à la fois une faiblesse et une force. Comme au Yémen et en Égypte, vous avez aussi une multitude de soulèvements, au lieu de voir les masses conduites par une initiative unique ou centrale. Je pense que le courage et le sens du sacrifice que le peuple syrien a déployés sont très impressionnants, mais il a encore une longue période de transformation devant lui.

AS/AK : Alors qu’une pression internationale sur la Syrie commence à monter, de nombreux observateurs solidaires sont divisés. Certains craignent que la pression de l’Occident et des États-Unis en particulier soit contre-productive et hypocrite, ne servant qu’à nourrir la propre propagande du régime à propos de l’intervention occidentale et du deux poids deux mesures. D’autres croient que cette sorte d’attention internationale est l’unique façon pour que le régime en ressente le coût. Comment voyez-vous cette situation ?

FT : Je pense que quiconque parle de pression doit être précis. Je ne ressens aucune pression. Même le régime syrien a arrêté de parler de conspiration et d’intervention étrangère. Soit il sait qu’il y a pression et il n’ose pas le dire, soit il n’y a que très peu de pression réelle. Le régime syrien a bénéficié du soutien total des régimes arabes jusqu’à très récemment. Le régime irakien est toujours d’un soutien solide. Les pays du Golfe forment un choeur qui a décidé de parler pour la première fois après cinq mois de révolution. Peut-être qu’une pression réelle à ce stade vient de la Turquie, avec quelques résonances ottomanes inutiles. Mais je pense que les menaces des Turcs sont beaucoup plus fortes que toutes les actions qu’ils seraient prêts à engager. Ils veulent simplement monopoliser la médiation internationale pour résoudre la crise.

S’agissant des pressions internationales, finalement, quasiment tous les régimes arabes se sont basés sur la légitimité étrangère plutôt que sur la légitimité populaire. Donc, il y aura toujours une partie étrangère, d’une manière ou d’une autre, pour résoudre le problème.

J’ai toujours dit que le régime syrien était en discussion avec les États-Unis sur les questions internationales et je pense que la principale vraie discussion aujourd’hui se passe avec les États-Unis. Discuter ne veut pas dire accepter. Ainsi, l’une des idées est d’avoir des élections présidentielles limitées. Naturellement, c’est d’une absurdité totale pour le peuple syrien. Ça ne veut rien dire. Mais le régime syrien le propose comme si c’était une énorme concession, en se disant, « le Président va accepter ça ».

En ce qui concerne les virevoltes de la position de l’Administration américaine, si vous vous dressez une chronologie de ce qui a été dit, c’est incroyable. Il y a quelques semaines, la secrétaire d’État Hillary Clinton disait que la meilleure solution pour la Syrie était l’armée, et que c’était le moment pour l’armée d’entrer dans les villes principales comme Hama, Deir al-Zour, etc. Une fois que le régime syrien a déclaré à Ban Ki-Moon qu’il avait cessé les opérations militaires, le Président Obama a publié une déclaration affirmant que Bashar al-Assad était illégitime. Et ça venait deux jours après que l’Administration US ait dit que cela ne l’intéressait pas de soulever la question de l’illégitimité du président syrien.

Globalement, les États-Unis semblent en être restés à l’idée que la Syrie est un facteur de stabilité relative à la frontière nord d’Israël et qu’il n’existe pas d’alternative à ce régime.

AS/AK : Comment voyez-vous le déroulement des prochains mois en Syrie si le peuple continue de descendre dans la rue et si, comme vous le suggérez, il rejette les tentatives du régime pour de piètres réformes ?

FT : Il est très difficile de faire des suppositions à ce carrefour où le gouvernement syrien a décidé de contacter le secrétaire général des Nations-Unies pour l’informer que les opérations militaires étaient terminées. Quelles sortes de concessions - si concessions il y a - vont être faites, c’est la grande question. Mon idée c’est qu’ils n’ont rien d’autres que ce qu’ils ont déjà sortis - et ce n’est pas satisfaisant. Le peuple veut un vrai changement, commet la démission du Président ou une nouvelle constitution. Il veut une véritable reformulation de la relation entre gouvernants et gouvernés. Beaucoup pensent simplement que c’est la fin du régime baasiste et qu’il suffit d’y aller.

Je suis sûr d’une chose, c’est que les gens sont devenus beaucoup plus exigeants et radicalisés, et qu’ils n’accepteront pas le compromis que le régime leur a proposé jusqu’à maintenant.

AS/AK : Laissons ce sujet de côté et parlons du Yémen, un pays que vous avez suivi de près pendant de nombreuses décennies. Quelles appréciations portez-vous sur les évènements au Yémen depuis janvier, et êtes-vous surpris par le déclenchement des manifestations au Yémen ?

FT : Je pense que quiconque dirait qu’il s’attendait à ce qui s’est passé partout dans le monde arabe cette année exagérerait. J’ai été surpris, et très intéressé, par la façon dont un pays, qui semblait coupé en deux parties, avec le Sud appelant à la sécession, et l’Est demandant une certaine forme d’autonomie, plus un gouvernement central perdant le contrôle, est devenu soudainement un seul peuple, où la tribu du Président a tenté d’assassiner le Président, et où le Président a dû compter sur d’autres tribus pour prouver sa popularité. Et ce que j’ai trouvé de plus intéressant, c’est le rôle dominant de la jeunesse dans tout ce mouvement. Si ce n’avait été la jeunesse place Taghyir, à San ?a’, vous vous trouveriez devant une situation tout à fait traditionnelle.

Le Yémen est un pays très dispersé. Pourtant, toutes les localités yéménites ont participé au mouvement. Les exigences tant autonomistes que sécessionnistes ont reculé. Comparée à celle d’autres pays, cela a été la plus longue révolution, avec la plus longue présence dans la rue. Ils n’y sont pas descendus juste les vendredis, ils étaient toujours dans la rue ! Et ils étaient constamment dans la rue et dans toutes les grandes villes du pays, San ?a’, Aden, Ta ?iz, etc.

C’est la région de la sécurité pétrolière. Il y a eu une initiative des États du Golfe, et vous avez un programme contre-révolutionnaire américain, qui veut remplacer un président par un autre, conserver le système présidentiel et un rôle primordial pour l’armée, qui initie un dialogue avec une opposition reconnue, mais qui veut que les manifestations cessent et que la jeunesse quitte la rue. Pourtant, les manifestations se poursuivent. Aujourd’hui, en plus de cela, le Président Ali Abdallah Saleh a tout simplement tué l’initiative des États du Golfe et affirmé qu’il ne démissionnera même pas.

La chose positive qui s’est passée récemment, c’est que l’opposition yéménite a été unie pour élire ce qu’ils appellent un Conseil national de transition, majlis watani intiqali. Elle s’est inspirée du Conseil de transition égyptien qui ne s’est jamais concrétisé, mais au Yémen, ils l’ont réellement fait. Je crois qu’il y a 140 personnes qui représentent toutes les régions du Yémen. Le Conseil a été annoncé à la fin du mois dernier en dépit d’une forte pression sur l’opposition la plus traditionnelle par l’Administration américaine et par les Saoudiens pour retarder sa formation au motif qu’il « compliquait les choses ». Il y aurait beaucoup à dire sur la sur-représentation de la tribu du Président (la tribu Hashed) dans ce Conseil, mais au moins quand les forces contre-révolutionnaires de l’Arabie Saoudite et des États-Unis ont essayé d’imposer le remplacement du Président par le Vice-Président, la population a dit que la conduite de la période transitoire revenait à un conseil de personnes représentant la majorité des Yéménites. Nous en sommes là aujourd’hui, et c’est ce que je trouve d’original dans l’expérience yéménite.

Maintenant, l’autre nouveauté, c’est que l’exemple yéménite apporte une réponse à l’idée qui domine (tirée de l’expérience égyptienne) que c’est à l’armée de superviser la période transitoire. Au Yémen, il est clair que le peuple a dit, plus d’armée, s’il vous plaît. Ceci est un mouvement civil.

Donc, nous voyons des signes très intéressants sur la façon de conduire une révolution, des signes qui viennent d’un peuple qu’on se plaît à considérer comme un Yémen « arriéré ». Les jeunes ont tiré la plus grande partie de leur programme des jeunesses égyptienne et tunisienne, mais ils ont réussi à en mettre en ?uvre des aspects très intéressants.

Voir la seconde partie


Fawwaz Traboulsi est l’auteur de nombreux articles et ouvrages dont :
- A History of Modern Lebanon (Londres, Ann Arbor : Pluto Press, 2007),
- Sourat al-fatat bil-lawn al-ahmar (L’image du jeune homme en rouge ; publié à Beyrouth par Riad El-Rayyes 1997),
- Wou’oud ?Adan (Les promesses d’Aden ; Beyrouth, Riad El-Rayyes, 2000),
- Dhofar. Chahâdat min zamân al-thawra (Dhofar. Témoignage de la période révolutionnaire ; Beyrouth, Riad El-Rayyes, 2004).

Fawwaz Traboulsi a publié une anthologie des écrits de l’intellectuel libanais Farès Chidiaq et a continué son oeuvre d’historien en publiant l’histoire sociale de la ville libanaise de Machghara dont sa famille est originaire (Qamar Machghara ; Beyrouth, Riad El-Rayyes, 2004). Il vient de publier les 12 volumes du dictionnaire généalogique des familles du Proche-Orient de Issa Iskandar al-Maalouf. Fawwaz Traboulsi a aussi fait oeuvre de traducteur et a récemment traduit en arabe des ouvrages de Fréderic Jameson.

(même source)

2 septembre 2011 - Jadaliyya - traduction : JPP


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