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Sayed Nasrallah : « Nous prendrons le contrôle de la Galilée si l’ennemi nous attaque »

jeudi 17 février 2011 - 09h:18

N.Raad - Al-Manar

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A l’occasion de la commémoration de la journée des dirigeants martyrs du Hezbollah, Sayed Abbas Moussaoui, cheikh Ragheb Harb et Hajj Imad Moughniyé, le Hezbollah a organisé ce mercredi une importante cérémonie à laquelle ont participé des milliers de partisans du Hezbollah, des responsables politiques ainsi que des chefs de partis libanais.

S’exprimant en cette occasion, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a félicité le peuple égyptien pour sa victoire qui a asséné un coup très dur au projet américain dans la région, une victoire qui annonce de changements grandioses dans l’avenir de la nation arabe et islamique. Il a par ailleurs exposé et analysé les craintes israéliennes face aux évènements politiques qui font l’effet de séisme pour l’entité sioniste, promettant à cet ennemi de lui infliger de lourdes pertes s’il décide d’agresser le Liban dans l’avenir.

Abordant le dossier politique libanais, le chef du Hezbollah a tenu à assurer que le gouvernement en cours de formation n’est en aucun cas le gouvernement du Hezbollah.

Voici ci-dessous le texte du discours de Sayed Nasrallah :

En ce 16 février, nous commémorons une occasion des plus chères dans notre longue vie de combat. Je salue en premier lieu la famille de l’ancien secrétaire général du Hezbollah Sayed Abbas Moussaoui, la famille de sa femme combattante Oum Yasser, la famille de notre cher cheikh Ragheb Harb et la famille du commandant de toutes les victoires hajj Redwane (Imad Moughniyeh).

Cette occasion coïncide avec l’anniversaire de notre prophète et du dernier messager de Dieu Mohammad ben Abi Abdullah. L’imam Khomeiny a mis fin au différend entre les musulmans sur la date précise de la naissance du prophète et en a fait une occasion pour célébrer la semaine de l’unité islamique. Je félicite les musulmans dans tout le monde et nous invoquons Dieu pour que nous soyons dans les rangs de vrais fidèles au prophète.

Le 11 février est aussi l’occasion de la victoire de la révolution islamique en Iran, qui a coïncidé cette année avec la réussite de la révolution du peuple égyptien. Le 11 février, c’est la date de la chute de deux grands allies des Etats-Unis : le shah d’Iran et le président égyptien Hosni Moubarak.

Nous nous réunissons pour commémorer le martyre de nos dirigeants, mais ce n’est pas dans le but de les glorifier. En commémorant leur martyre, nous nous inspirons de leurs bonnes qualités, de leur expérience de résistance et nous renouvelons notre engagement à poursuivre le chemin de la résistance.

L’an dernier, j’ai parlé des points communs au niveau des caractères des trois dirigeants. Cheikh Ragheb et Sayed Abbas étaient les fondateurs du mouvement de la résistance, ils ont posé sa pierre inaugurale.

Dès les débuts de leur combat jusqu’à leur martyr, ils ne se sont ni lassés, ni désespéré. Ils avaient déployé des efforts immenses et créatifs au profit de cette résistance.

Ces trois dirigeants incarnent toute l’histoire de la résistance. Leur sang s’est complété tout au long de trente ans pour donner aux peuples plus de décision, de force et de confiance en l’avenir. Nos dirigeants ne sont pas des gens non concernés par la situation au Liban. Ils sont les fondateurs de la résistance au Liban, dont à leur tête l’imam Sayed Moussa Sadr, ils font partie du mouvement de la renaissance et de la résistance dans la région.

Les mouvements de résistance auxquels nous faisons partie constituent une riposte normale à l’agression, à l’occupation et aux plans hégémoniques. Les mouvements de résistance n’ont agressé personne et n’avaient jamais de projet de guerre ni de combat. Ils ont été par contre agressés, leurs lieux saints occupés. Ils ont été privés de leur indépendance.

Ces mouvements de résistance étaient la seule garantie de la sureté et de la stabilité dans nos pays.

Les mouvements de résistance assurent la justice et la stabilité au Liban et dans la région, et il faut qu’il y ait justice dans la région pour qu’il y ait indépendance. La paix basée sur l’injustice ne peut pas être une paix réelle et permanente. Sur cette base, nous poursuivrons notre combat.

Le problème principal dans la région depuis plus de 60 ans a deux faces, la première se résume par la présence de l’entité usurpatrice en Palestine, par le mouvement sioniste qui a déclenché la guerre. Aucun peuple de la région n’avait auparavant porté atteinte aux juifs.

Au contraire, les disciples de la religion juive vivaient en paix dans la région depuis des siècles. Les sionistes sont venus en Palestine, ont commis des massacres, détruit les maisons, confisqué les biens, et chassé tout un peuple avec le soutien des pays occidentaux, sans parler de la position arabe en 1948. Ils sont responsables des guerres expansionnistes en Jordanie, en Egypte, et au Liban.

Les mouvements de résistance sont donc une riposte honnête à cette agression et à ces crimes. La logique de la résistance veut que justice soit faite pour aboutir à la stabilité.

Cette justice nécessite de rendre le droit aux véritables propriétaires des maisons usurpées, qui en possèdent toujours les clés, au retour de millions de réfugiés à leur terre. La justice nécessite de rendre les lieux saints islamiques et chrétiens à leurs propriétaires, que le peuple palestinien établisse son propre Etat dans les frontières historiques, que les criminels de guerre soient traduits en justice. En cas de réalisation de cette justice, la région connaitra une stabilité sans précédent.

Mais faire des concessions ne peut pas réaliser de paix. Quelle est la réaction de l’administration américaine et des pays européens face au recouvrement des droits aux Palestiniens et à la traduction en justice des criminels de guerre ?

Les pays occidentaux modifient leurs lois pour empêcher le jugement des criminels de guerre sionistes sur leurs terres !

La mission de ce système américain est la protection de ses intérêts économiques, politiques, et sécuritaires dans la région, dont Israël est la principale norme.

Le critère du rapprochement ou de la distanciation avec les Etats-Unis dépend des services présentés par tel ou tel régime arabe à l’entité sioniste. Si un certain régime défend Israël, les Etats-Unis lui présente des milliards de dollars en contrepartie et que ce régime fasse ce que bon lui semble avec son peuple.

Mais quand il s’agit d’un régime arabe ou islamique qui refuse de signer un compromis honteux avec Israël, celui-ci fait alors l’objet de l’embargo, de l’isolement et des sanctions.

Lors du début du soulèvement de l’imam Khomeiny dans les années 60, une délégation du système sécuritaire du shah lui a rendu visite pour lui fixer trois lignes rouges à ne pas franchir : les Etats-Unis, Israël et la propre personne du shah.

Le régime iranien d’autrefois était un régime américain, israélien, et l’imam avait clairement dit dans son premier discours devant la population que l’objectif de son action était de renverser les Etats-Unis en Iran.

Dans les calculs américains, celui qui se trouve dans le camp israélien est dans l’axe du bien, mais celui qui ose s’opposer à Israël se situe dans l’axe du mal.

Le système américain dans la région a semé le désespoir dans les rangs des peuples et lors des années 70, les gens ont senti que le monde est entré dans l’ère israélienne.

Mais la révolution islamique en Iran en 1979 a fait l’effet d’un grand séisme contre les intérêts des Etats-Unis et le régime est devenu une base essentielle pour le soutien du projet de la résistance dans la région.

La Syrie est restée tenace, le peuple palestinien aussi, la résistance libanaise a réalisé une grande victoire avec le temps. Des changements ont eu lieu en Irak et en Afghanistan, mais l’événement principal le plus récent est la chute d’un autre régime pro-américain, celui de Hosni Moubarak.

Certes ce qui s’est passé en Egypte est grand et important dans l’histoire de la région, et nous, dans la résistance islamique, remercions spécialement le peuple égyptien, parce que sa révolution a permis la libération du frère Mohammad Mansour ou Sami Shehab, qui est présent avec nous aujourd’hui. Mansour est accusé de chercher à renverser le régime de Moubarak.

Dans l’avenir, quelle que soit la décision égyptienne sur les accords des paix avec Israël, il faut savoir que l’ère de l’après Moubarak diffère de loin de celle d’avant Moubarak.

Israël sera le plus touché par cette révolution tout comme les Etats-Unis, parce que Hosni Moubarak a des orphelins en Egypte, en Palestine et au Liban. La région est entrée dans une ère nouvelle. Netanyahu parle d’un séisme dont les effets sont imprévisibles. Les premiers perdants des changements de la région sont les Etats-Unis, Israël, et le système américain, c’est-à-dire tous ceux qui ont lié leur sort à celui des Américains.

Sur le plan israélien, il est clair qu’ils sont surpris. Tout au long des dernières 20 années, ils ont bâti leurs stratégies sur la présence d’un allié sur le front sud.

Ils écartaient tout danger ou confrontation avec l’Egypte, parce qu’ils étaient certains qu’il y aura toujours un gardien fort de leurs frontières.

Ils avaient ainsi transporté plusieurs aéroports et installations du nord et du centre vers le sud de la Palestine occupée.

Ils misaient beaucoup sur la capacité égyptienne de contrôler les frontières avec la bande de Gaza. Et nous savons l’ampleur des pressions exercées par Moubarak sur les Palestiniens pour qu’ils acceptent les miettes israéliennes.

En tout cas tout le monde connait le rôle de Moubarak dans la guerre contre Gaza et contre le Liban, tout comme beaucoup d’autres régimes qui seront renversés prochainement inchallah.

Certes, Moubarak n’était pas du tout ravi de la victoire de la résistance au Liban. Ce changement est pour Israël très grand, même si l’Egypte ne compte jamais le combattre. Mais la situation en Egypte sera source de craintes permanentes pour Israël.

Le ministre de la guerre israélien Barak dit que «  toute la région change devant nos yeux, et nous avons vu les changements au Liban, où le gouvernement est devenu inconfortable pour Israël, comme a eu lieu en Tunisie et en Egypte ».

Barak a ajouté : « La situation en Egypte montre à quel point la région est instable. Nous observons d’autres manifestations dans plusieurs pays arabes ».

De son côté, Ashkenzai a déclaré que : « Le camp radical prend de l’ampleur, et nous sommes prêts à toutes les menaces. Au Liban la situation a changé, la Turquie change, l’Iran est celle qui fournit l’armement de plusieurs groupes terroristes dans la région, et les raisons sont dues à la faiblesse du camp modéré de la direction arabe ».

Il y a quelques jours, lors de la cérémonie du départ d’Ashkenazi, ( l’ex chef d’état-major israélien), celui-ci vantait ses exploits tout en reconnaissant ses erreurs au Liban et à Gaza. Il dit : « Le Hezbollah et le Hamas sont deux mouvements de résistance, mais la résistance palestinienne ne peut pas occuper la région du fleuve au sud, et le Hezbollah ne peut pas occuper la Galilée » !

Pendant 20 ans, on disait que c’est Israël qui peut occuper le Liban, mais aujourd’hui en Israël, il y aune grande inquiétude sur les possibilités que le Hezbollah puisse envahir la Galilée.

La première visite du nouveau chef d’état major israélien Benny Gantz, mardi dernier, a eu lieu à la frontière avec le Liban. En cette occasion, Barak a dit aux soldats : « Vous devez être prêts pour entrer au Liban si nous prenons la décision d’une nouvelle invasion dans ce pays ».

Je dis à Barack et à Gantz : « En cette occasion, je m’adresse aux combattants de la résistance pour être prêts à prendre le contrôle de la Galilée en cas d’invasion israélienne contre le Liban ».

Autrement dit, il s’agit de libérer AlJalil-Galilée. Je dis à ashkenazi : « Tu as tort dans tes calculs. Vous avez commis des erreurs en tuant cheikh Ragheb, Sayed Abbas, et hajj Imad, et vous allez réaliser que vous avez commis une grosse erreur en tuant hajj Imad. Vous avez eu tort quand vous avez occupé le pays d’un peuple dont le slogan est depuis toujours : A bas l’humiliation ! ».

Certains Israéliens, scientifiques et réalistes, dont à titre d’exemple un certain Ozi Roubin, expert dans le perfectionnement des missiles Hitz, ont conseillé la direction de l’ennemi : « Le Hezbollah est capable de fermer nos aéroports, nos ports, nos stations d’énergie, nos sites stratégiques, je ne peux qu’espérer que le peuple israélien ait de bons abris » !

Le sang de hajj Imad les tourmente toujours, surtout à l’approche de l’anniversaire de son martyre. Notre décision est toujours inchangée, et nous allons la mettre en application prochainement inchallah, le moment opportun. En faisant face à Israël, nous au Liban, avons instauré la stabilité et la justice. Les mouvements de résistance de toutes les forces libanaises et palestiniennes ont pu restituer le droit à ses propriétaires.

Ni les Nations unies ni les résolutions internationales ne nous ont réalisé cette part de justice.

L’autre part étant que la plupart des criminels sont morts dans les champs de bataille comme leur ancien chef d’état-major Guerstein, quant à Gantz, il était responsable de l’armée israélienne avant la libération en 2000, chef de l’armée de collaborateurs de Lahd, et directeur des forces armées lors de la guerre de juillet 2006.

Depuis 25 mai 2000 au 16 juillet 2006, le Sud a joui d’une stabilité et d’un calme sans précédent dû à la présence de la résistance. La guerre de 2006 faisait partie d’un scénario contre la région. Mais depuis cette victoire, la stabilité qui règne au sud est protégée par la résistance, l’armée et le peuple. Et c’est ce qui protège le Liban et assure sa stabilité.

Sur le plan libanais, il y a le dossier des armes de la résistance, nous avons été informés dernièrement que le reste des forces du 14 mars vont toujours poursuivre leur guerre sur les armes de la résistance qu’ils qualifient d’illégitimes. Ils ont dit que c’est un différend sur le plan national, et c’est vrai, puisque depuis l’invasion israélienne il y a eu toujours des différends sur le sujet de la résistance.

Au Liban il y a des différends sur le choix de la résistance, et ceci n’est qu’une condamnation pour ceux qui ont poignardé la résistance dans le dos, comme lors de l’accord du 17 mai.

On voulait par cet accord oblige le gouvernement libanais à prendre la permission du gouvernement israélien pour pouvoir envoyer un bataillon au sud, mais aujourd’hui grâce à la résistance, l’Etat libanais peut envoyer 50000 soldats au sud sans qu’Israël ne puisse dire un mot.

Nous remercions celui qui vient d’avouer que dans les dernières années il mentait en disant que l’arme de la résistance est légitime. Nous voulons que personne ne mente à ce sujet. Que tout le monde s’exprime ouvertement.

Quant à la table du dialogue donc, dites moi si elle est toujours valable, puisque nous ne voulons pas fatiguer le chef de l’Etat. Toutefois, nous sommes prêts au dialogue parce que nous avons une logique très solide. Si vous croyez que les communiqués quotidiens peuvent nous affaiblir, vous avez tort. La région change. Observez bien ces changements.

S’agissant du tribunal, nous recherchons tous au Liban la justice et la vérité pour réaliser la stabilité, mais après ces dernières années, est-ce que l’action adoptée par le TSL peut mener à la vérité et par la suite à la justice ?

Nous avons vu ensemble le dossier des faux-témoins et comment toutes les accusations ont été bâties sur des positions politiques.

Si nous tenons à la vérité, nous devrons débattre ensemble des autres moyens pour y aboutir, et certes il y a d’autres moyens.

Dès le premier jour, le TSL était politisé, aujourd’hui si vous voulez poursuivre le TSL malgré les faux témoins et la corruption, vous êtes libres, faites ce que vous voulez et nous nous comporterons comme il faut face à cette réalité.

Sur le sujet de la formation du gouvernement, ce qu’a fait l’autre partie est dû à ses propres erreurs. Ce groupe fait partie du projet des néoconservateurs dans la région, dont son ami John Bolton. Ce projet américain a échoué. J’appelle ce groupe à bien diagnostiquer ses erreurs, dont la première est de faire partie du projet américain dans la région, et d’user du conseil de sécurité et des Etats-Unis contre notre peuple.

Ils reprendront la même erreur pour monter la Communauté internationale contre Najib Mikati et contre le gouvernement qu’ils accusent d’être celui du Hezbollah et de l’Iran.

La faiblesse de l’autre partie est due à ses mensonges. Ils savent que ce gouvernement n’est pas celui du Hezbollah, ils s’assoient avec Mikati, et ils savent bien que Mikati discute avec le Hezbollah comme il le fait avec toutes les autres parties. Si le Hezbollah était responsable de la formation du gouvernement, ce gouvernement serait terminé en deux jours.

Quel est l’objectif du recours à la Communauté internationale ? Pour faire la guerre sur les armes de la résistance ? Est-ce pour faire des réformes dans la vie économique libanaise ? L’ancien gouvernement d’union nationale est resté un an en entier sans rien faire. Qu’a fait l’ancien Premier ministre pour le Liban ?

Le Liban a besoin d’un gouvernement qui règle les problèmes des gens, leurs besoins économiques et vitaux, d’un gouvernement qui se tient à côté de l’armée lorsque cette armée veut agir au sud contre l’ennemi, comme ce fut le cas à Odeysseh, le Liban a besoin d’un gouvernement qui répond aux besoins des habitants de Tripoli, de la Békaa et du pays.

Les Libanais ont besoin d’un Premier ministre qui les écoute, non pas qui écoute les ambassadeurs !!

Aujourd’hui la majorité actuelle est une majorité réelle qui représente les voix des électeurs. Nous devons former un gouvernement avec la majorité actuelle, l’autre partie doit trancher sa décision de participer ou non au gouvernement. Le pays ne peut rester sans gouvernement. Nous aspirons à un gouvernement sérieux qui résout les problèmes urgents du pays et assume ses responsabilités.

Nous, en ce 16 février, nous nous souvenons de nos dirigeants martyrs pour qu’ils nous inspirent la force, et nous leur disons que votre sang béni est derrière notre victoire.

Nous avons fermé à jamais les portes des défaites et sommes entrés dans l’ère des victoires.

17 février 2011 - Al-Manar


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